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Comment Bertrand est devenu blogueur pro en moins d’un an

Comment Bertrand est devenu blogueur pro en moins d’un an

par Olivier Roland



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Ressources :

Transcription texte (littérale) devenu blogueur pro :

Olivier Roland : Bonjour, je suis actuellement avec Bertrand du blog « fastnfluent.com » qui est un élève de Blogueur Pro spécialisé dans l’apprentissage accéléré des langues.

Bertrand Millet : Sur le tard parce que d’abord, ça a été sur l’apprentissage en général.

Au départ, c’était un chemin assez « naturel » parce que j’ai des parents qui sont profs et j’ai toujours su que je ne voulais pas faire ça.

Un jour, j’ai vu un formateur en entreprise et je me suis dit que c’est son truc à lui que je veux faire. C’est mieux. C’est un prof, mais en entreprise.

La question qui était au centre, c’est : pourquoi il y a des gens qui galèrent à apprendre un truc, qui mettent des heures, des mois ? Et il y en a qui chopent le truc d’un seul coup et ils l’apprennent hyper rapidement.

C’était un peu un chemin dans ma vie où je me suis posé cette question.

À l’école, j’avais eu tendance à avoir des facilités, ne pas trop bosser et plutôt bien réussir les choses. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Et je me suis retrouvé avec cette quête qui est : comment on apprend vite ?

Puis, un jour, j’ai eu à apprendre une langue. Et c’est devenu après : comment est-ce qu’on apprend vite une langue ?

Olivier Roland : On va parler de ton parcours plus en détail. Ce qui est intéressant, c’est que tu t’es inscrit à Blogueur Pro il y a 15 mois ?

Bertrand Millet : Oui, j’ai une vie assez dense. Je t’ai fait confiance. Tu connais mieux le lancement que moi, mais je me suis lancé sur un lancement l’année dernière en 2015.

Olivier Roland : Du coup, on s’est rencontré à un événement récemment à Paris et tu as dit que c’est génial, que tu as suivi ma formation. Aujourd’hui, tu es blogueur pro et tu vis de ça.

Et moi, je t’ai regardé et j’ai fait : qui es-tu ? Parce que tu n’as jamais participé que ce soit dans les commentaires ou dans les séances de coaching commun.

Tu fais partie de ce que j’appelle les clients mystères qui ont réussi et tu fais partie des gens que j’essaie de débusquer. Est-ce que tu as vu le laser sur le front ?

Bertrand Millet : Absolument, j’ai enlevé ma fausse barbe à ce moment-là.

Olivier Roland : Dans les évènements, je rencontre régulièrement des gens qui viennent me voir comme tu l’as fait. Aujourd’hui, tu es blogueur professionnel. On va parler de ça justement. Je pense que ça va intéresser pas mal de gens.

Mais d’abord, on va parler de ton parcours parce que tu m’as dit quelque chose de très intéressant. Tu as créé combien d’entreprises ?

Bertrand Millet : C’est la quatorzième.

Olivier Roland : Et aujourd’hui, tu as ?

Bertrand Millet : 35 ans.

Olivier Roland : Tu as fait quoi comme étude ?

Bertrand Millet : J’en ai fait en pointillés des études, c’est-à-dire que j’ai eu la chance d’apprendre vite à l’école, ce qui fait qu’après le bac, j’étais complètement perdu.

Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. La seule chose que je savais depuis tout petit, c’est que j’avais envie d’être en vacances tout le temps.

C’était une vraie recherche qui fait que dès qu’il a fallu travailler un peu, ça m’a rapidement embêté l’école. À partir de la quatrième, j’ai terminé en roue libre jusqu’au Bac.

J’ai eu mon Bac scientifique parce que c’était encore une fois le truc qui avait le plus d’options sans savoir où je voulais aller.

Il y avait eu une pression parentale. Ils me disaient : de toute façon, si tu ne fais pas d’études, il va falloir que tu bosses. Donc, j’ai pris le catalogue des études et j’ai fait mon choix. Et donc, je suis parti comme ça dans du tout et n’importe quoi.

J’ai fait une première année de physique chimie à la Fac, une deuxième et une première année de géographie à la Fac toujours. Ensuite, j’ai fait un BTS de gestion des entreprises parce que je me suis dit : je veux faire un truc, l’entreprenariat m’intéressait.

Je me suis dit que je n’ai pas envie de faire des grosses dans les études de gestion. Donc, j’ai fait un truc d’assistant de gestion. Je vais voir les bases, ça va me suffire et puis je me lancerais.

C’est un peu ce qui s’est passé puisqu’après, vers 21 ans, j’ai ouvert ma première entreprise. C’était du bricolage. Puis, j’ai continué comme ça avec plusieurs expériences.

Olivier Roland : Ta première entreprise faisait quoi ?

Bertrand Millet : J’étais dans le Vercors. Le Vercors, c’est le début des Alpes françaises, un coin perdu. C’était le début de l’Internet. On était en 2002, 2003.

J’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de gens qui venaient de Paris qui s’installaient là-bas. Ils avaient un ordinateur, ils avaient besoin d’Internet.

L’Internet est arrivé, sauf qu’il n’y avait personne pour dépanner quoi que ce soit et qui s’y connaissait suffisamment.

A l’époque, on était plus sur des tours et des écrans plutôt que sur des portables. Donc, c’était facile.

J’avais créé mon ordinateur à moi, j’avais fait mes trucs. Donc, j’avais proposé du dépannage informatique et c’était parti comme des petits pains.

C’est-à-dire que les gens voulaient vraiment faire du dépannage informatique. J’en avais, j’avais des commandes. C’est parti comme ça.

En parallèle puisque j’étais musicien, j’ai proposé – c’est vraiment le système très à l’ancienne – des cours de musique à la boulangerie avec les petites lanières, un décor. Vraiment, on était dans un autre système. Guitare, piano, chant.

Et c’est parti tout de suite. Je me suis mis à faire tourner ce business-là sans m’en rendre compte. Donc, j’avais ces deux trucs-là qui étaient en parallèle.

On était vraiment en bricolage encore une fois parce que quand j’ai commencé, je n’avais pas de structure juridique. J’étais surpris par le fait que ça marche et donc, j’ai monté ça un peu en rattrapant les structures juridiques.

Puis un évènement de vie, je me suis séparé de la personne avec qui j’étais en couple à l’époque, et je n’avais pas grand-chose à faire dans le Vercors à part être avec elle. Elle était un peu centrale là-dedans.

Je me suis dit : je m’en vais. J’ai tout laissé, je suis reparti.

Et cette fois-ci, à nouveau, j’ai repris des études de droit, mais je les ai faites à la maison puisqu’à côté, j’avais relancé un business.

J’avais en même temps un travail de salarié à mi-temps. Je trouvais que je m’ennuyais un petit peu. Donc, j’ai fait des études de droit.

J’ai un master de droit. Après, j’ai passé derrière dans la foulée pour avoir un master II. J’ai passé ici à Londres un master de ressources humaines.

Olivier Roland : Ça fait beaucoup de choses quand même.

Bertrand Millet : Effectivement.

Pour donner un exemple, la fin de Londres correspond quasiment au début de l’idée de « Fast n’ Fluent ».

À l’époque, j’étais chef d’entreprise, étudiant, salarié à mi-temps. J’étais également trentenaire, qui a une vie sociale, qui a une activité de trentenaire. J’avais encore pas mal d’activité sportive. Donc, j’étais occupé vraiment.

J’ai toujours eu cette vie dans laquelle j’avais plein de projets en même temps. Et aussi, j’avais créé une association à l’époque qui faisait des spectacles dans les écoles, dans les hôpitaux pour les enfants.

Olivier Roland : Tu fais ton business et en même temps associatif.

Bertrand Millet : En associatif.

Pour moi, c’est une forme d’entreprise. Une association est une entreprise comme une autre et ça m’a énormément aidé dans mes autres business. J’ai toujours eu des activités comme ça.

Après, je me suis lancé en arrivant à un point où par contre là, ça a été Blogueur Pro parce que le côté « c’est bien tout ça, mais c’est usant » et être « obligé » d’intervenir physiquement quelque part pour gagner de l’argent, ça ne me laissait pas le loisir de faire toutes les autres choses auxquelles j’inspirais.

Ça a commencé à être en conflit entre le temps que je passais pour gagner de l’argent et le temps que j’avais pour moi pour m’amuser. J’avais besoin de trouver autre chose.

Olivier Roland : On ne va pas faire les 14 entreprises que tu as créées, mais celle que tu as créée juste avant l’actuelle, c’est laquelle ?

Bertrand Millet : Il y en a eu toujours eu plusieurs en parallèle, mais je vais en donner deux qui sont importants pour moi.

Il y a eu Howrizons. C’était un cabinet de coach et de formateur que j’ai fait tourner. Au départ, on était huit. Ensuite, la boite s’est évoluée. Elle a duré trois ans en tout.

A un moment donné, au pic, elle a fait tourner une trentaine de coachs et de formateurs qui intervenaient en entreprise, qui intervenaient auprès des structures de l’éducation nationale pour aider les jeunes à trouver du boulot, ce genre de chose.

Aussi une dernière jolie réussite, c’est une association qui s’appelle Coach Around The World qui est une ONG qui regroupe plusieurs associations.

C’est devenu carrément une fédération qui est en France, en Tunisie, et qui est en train de s’installer au Dom-Tom, et qui permet aux gens qui n’ont pas le moyen de lancer leurs entreprises, qui aimeraient être accompagnés mais qui n’ont pas les moyens d’utiliser les services d’un coach professionnel, d’avoir accès à des coachs pros pour des sommes qui n’ont rien à voir.

C’est devenu un véritable projet entrepreneurial puisqu’on était 7 il y a 2 ans. Aujourd’hui, on est quasiment 100.

Olivier Roland : Cette boite existe toujours ?

Bertrand Millet : C’est une association qui existe toujours.

On est 100 et on est une fédération qui compte aujourd’hui officiellement trois associations, et qui est encore en train de grandir. Et là, on part au Dom-Tom. On devrait y être bientôt.

C’est plein de projets toujours comme ça. Pour moi, ça a toujours été ma vie, entreprendre. C’est pour ça que j’ai retrouvé dans ton discours plein des choses qui m’ont appelé dans l’entreprise, prendre sa vie en main.

Dans entreprendre, il y a le verbe « prendre ». Et dans le verbe « prendre », il y a vraiment l’action de « je veux un truc, je vais le chercher » et ça a toujours été mon cas.

Olivier Roland : Donc, tu as la vie qui est déjà très intense et beaucoup de projets intéressants et tu tombes sur Blogueur Pro.

Bertrand Millet : Oui, je tombe sur Blogueur Pro qui tombe à point nommé.

J’ai un projet en tête à ce moment-là. J’ai une méthode de langue que j’ai créée toujours en bricolant puisqu’au pic de là où j’avais le plus de choses à faire, je décide d’aller vivre en Iran pour simplifier les choses.

Et là, je me dis qu’il faut que j’apprenne le persan. Par contre, je n’ai pas beaucoup de temps déjà sur la durée parce que je partais quelques mois plus tard. Et en plus, je n’ai pas beaucoup de temps dans la journée à y consacrer.

Donc, je bricole. Puis, j’arrive avec tout ce que j’avais appris sur l’apprentissage rapide parce que c’était toujours un truc dans lequel j’ai toujours fait des métiers de la transmission, formateur en entreprise.

Même quand j’intervenais auprès des enfants, il y avait toujours une dimension de partage d’atelier, des choses comme celle-là.

Avant tout ça, j’avais appris plein de choses sur comment ça fonctionne et comment il peut apprendre très vite. Et je me suis dit que je vais appliquer ma propre cuisine, j’apprends une langue et je mets tout ça en marche.

Donc, j’arrive à créer quelque chose qui fait qu’en trois mois, je parle déjà très solidement le persan. En arrivant en Iran, je parle avec les gars. Ils sont hyper impressionnés.

Moi, ça me parait « naturel » puisque je ne me rends pas compte. Je suis tout seul à le faire. Et d’un seul coup, j’ai 2, 3, 4 personnes qui disent : comment tu as fait ? Tu pourrais nous expliquer, tu pourrais nous montrer ?

Au début, j’ai fait ça sur des coins d’une table : tu fais ça, ça, ça. Et puis un jour, j’ai dit : non, il faut que je fasse un truc plus conséquent, plus sérieux.

A ce moment-là, je me dis que je n’ai plus le temps de me rajouter une activité à part entière. Activité physique, retourner en entreprise, ça ne me séduit pas du tout.

J’ai des potes qui sont dans le web marketing, des gens que tu connais certains d’ailleurs comme Michael Ferrari, Franck Marcheix.

Puis d’un seul coup, je me dis que c’est peut-être la solution à ça. Sauf qu’autant je suis aventurier sans aucun problème, autant l’expérience m’a montré que si on pouvait lutter et se casser la gueule pour des bêtises, ce serait bien. Et ne pas se former pour moi, c’est une ânerie monumentale.

C’est-à-dire qu’à un moment donné, j’ai beau être formateur, j’ai beau être à ma 14ème boite à ce moment-là, je me dis que je ne sais pas faire de web marketing, je n’en ai jamais fait.

J’ai un site Internet, il a dû attirer en tout et pour tout pour Howrizons notamment peut-être 800 personnes en trois ans.

Je ne sais pas du tout comment ça marche, je ne vais pas faire le malin, je vais simplement me payer le service de quelqu’un qui sait. Et donc, comme je veux apprendre du web marketing, j’ai cherché une formation en web marketing.

En fait, c’est une vidéo qui m’a amené à une autre. Et d’un coup, je vois ce blog qui s’appelle Blogueur Pro, les vidéos gratuites qui m’ont énormément inspiré. Je me suis dit : des vidéos gratuites, ça marche. Elle a l’air de marcher son truc. Ça colle par rapport à d’autres choses que j’avais pu lire.

J’en applique deux, trois. Effectivement, ça a l’effet escompté.

Je me suis dit : vas-y. On est parti.

Je crois que je me suis inscrit à ton mailing list. Puis, c’est un mail particulier. Je m’en souviens très bien puisque j’en avais vu plusieurs.

Il y a un mail qui m’a fait passer à vas-y, j’achète. C’est la garantie disant : si au bout d’un an, tu n’es pas à tel niveau de revenu, je te rembourse la formation.

Ce que j’ai trouvé énorme, c’est que c’est ma philosophie du business : peu importe dans ce qu’on fait, c’est ce que j’appelle « les mettre sur la table ».

C’est-à-dire qu’on ne se cache pas derrière des formules en disant : tu auras un revenu convenable et on donne de chiffre. Ça m’a énormément plu parce que dans « Fast n’ Fluent », on fait pareil.

On ne dit pas que tu vas apprendre une langue plus rapidement. Ni que tu vas apprendre une langue plus vite que si tu ne le faisais pas. On dit : en trois mois, tu parles avec ce niveau-là.

Et ça a toujours été ma philosophie dans ton business de dire : si tu crois dans ton produit, alors sois clair, fais-le et engage-toi.

Comme tu l’as fait, je me suis dit : je m’offre la formation, je me la paye. En face, j’ai quelqu’un qui non seulement semble dire des choses qui sont cohérentes, mais qui en plus s’engage. Vas-y, s’il s’engage, je m’engage avec lui.

Ça a commencé comme ça tout simplement.

Olivier Roland : Donc, tu t’inscris à la formation Blogueur Pro.

Bertrand Millet : Au départ, c’était en challenge avec plein d’autres formations parce qu’à l’époque, je me formais encore sur une énième formation en coaching. En plus, j’avais mes business à faire tourner, une vie à 300 à l’heure. En plus, j’habitais en Espagne. Il y avait plein de choses qui jouaient.

Donc, j’ai suivi du mieux que je pouvais.

J’avoue que je n’aurais jamais pu réussir un tel challenge si j’avais travaillé tout seul.

Ça aussi, c’était un de mes secrets. De toute façon, moi j’ai un bon secret, c’est que je ne suis pas tout seul sur « Fast n’ Fluent ». C’est que je suis avec ma compagne Johanna qui est aussi ma compagne dans ma vie.

On a travaillé ensemble rapidement puisqu’elle est amoureuse des langues. C’est là-dessus qu’on s’est rencontré pour la petite anecdote. Et ce qui nous permettait en fait à deux de suivre Blogueur Pro, de mettre en application.

Parfois je regardais une vidéo, je faisais un condensé, et je lui disais : pour « Fast n’ Fluent », il faut que tu installes ça. Puis après, c’était elle. Elle disait : oui, il faudrait que tu fasses telle et telle vidéo.

Et assez naturellement, on s’est séparé le boulot en deux.

Elle a beaucoup travaillé sur la maintenance, la mise en place de la technique et aussi tout le travail de la lame de fond de contacter d’autres blogueurs, des choses comme ça. Moi, j’aime beaucoup travailler sur le fait de mettre ma tête en vidéo, de parler et de faire toute la partie communication ou web. J’étais là-dessus. Et ça nous a permis de suivre Blogueur Pro et de l’appliquer.

Je ne vais pas dire non plus en temps réel, mais quasiment.

Olivier Roland : Le temps réel, ça veut dire de suivre le rythme par défaut de la formation qui est ultra élevé.

Bertrand Millet : Il est ultra élevé. Je crois que le fait d’être à deux, ça nous a aidés à pouvoir le faire.

En plus de tout ça, ce qui a été énorme, parfois c’est comme un accordéon c’est-à-dire qu’on rattrapait 3 semaines d’un coup à fond. Mais disons qu’à deux, on a réussi à suivre quasiment le truc en temps réel. Ce qui fait qu’à la fin, cela a quasiment coïncidé avec notre premier lancement. Ça a dû être 2 ou 3 mois à peine le temps de se réunir.

Après la fin de la formation, on a pu faire le premier lancement réellement web marketing même si le produit « Fast n’ Fluent » et le blog étaient sortis quasiment au début de la formation.

Olivier Roland : Juste pour expliquer, pendant la formation, par défaut, les gens qui sont dans Blogueur Pro recevront un mail tous les deux à trois jours pour les prévenir qu’il y a un nouveau cours qui est disponible. Sauf qu’il y a une règle qui est à respecter dans Blogueur Pro, c’est la méthode Ikea. Tu ne peux pas suivre un cours si tu n’as pas appliqué le précédent.

Donc en fait, le rythme par défaut est très élevé. Il y a très peu des gens qui arrivent à le suivre. Ce n’est pas grave puisque chacun peut le suivre à son rythme. Et toi, tu as réussi à le suivre quasiment.

Toi, tu es un des exemples parce qu’en général, ceux qui arrivent très vite à gagner de l’argent, c’est ceux qui ont déjà un business et qui utilisent le blogging pour développer leur business.

Tu avais déjà un business. En l’occurrence, tu démarres ton business complètement à zéro. Tu fonces, tu fais partie de ceux qui ont agi plus rapidement parce que tu as mis moins d’un an à faire ton premier lancement.

Bertrand Millet : Je gagnais déjà de l’argent pendant que je suivais la formation parce qu’en fait, tout de suite, la partie technique du début du module : l’idée, je l’avais déjà. Je savais que c’était pour les langues que je voulais utiliser Blogueur Pro.

Donc, tout de suite, je suis partie, j’ai utilisé les conseils techniques pour mettre en place le blog.

J’avais vu que tu utilisais ClickBank parce que quand je reçois des mails, je regardais par qui j’étais facturé. Donc, j’ai été tout de suite cherché ClickBank.

Olivier Roland : C’est dans le module 5.

Bertrand Millet : Sauf que moi, je recevais tes mails. Donc, je me suis dit que c’est par là qu’il délivre ses cours.

Olivier Roland : Tu as hacké la formation.

Bertrand Millet : Un petit peu, oui. J’ai hacké ta formation pour gagner du temps.

Sans Johanna, je n’aurais jamais pu aller aussi vite parce que vraiment, nous avons été vite.

Je pense que c’est les années de business aussi qui m’ont fait dire à un moment donné : arrête de vouloir tout faire tout seul. Partage, trouve-toi le bon partenaire.

Il se trouve que Johanna, c’est une personne avec qui on s’entend aussi bien dans la vie qu’en travail.

D’un seul coup, je me suis dit que c’est un super allié et ce qui fait qu’on va pouvoir suivre cette cadence qui est certes très forte. En plus de ça, à côté de ça, j’apprenais des langues.

Olivier Roland : Tu n’étais pas non plus au chômage. Tu avais tes business, ton association, tes langues à apprendre.

Tu consacrais combien d’heures par semaine à la formation ? Toi, et puis Johanna ?

Bertrand Millet : C’est difficile à dire parce qu’il y a consacrer à la formation et il y a faire le travail de fond.

On va dire qu’entre septembre et mai 2016, on a vraiment réduit la voilure au minimum. C’est-à-dire faire chaque chose au moins une fois, au moins deux fois.

Par exemple, je me souviens qu’en tout et pour tout, entre septembre et, mai, j’avais dû faire une dizaine de vidéos, pas plus. Ce qui ne fait pas du tout le rythme normalement d’une par semaine, de deux par semaine.

Mais vraiment j’avais fait le minimum, et ça m’amenait déjà du trafic.

En mai, on avait réduit au maximum la contribution. On avait quasiment une liste d’emails de plus de 1000 personnes avec un trafic qui est léger. Mais pour notre niche, le trafic qu’on a reste très raisonnable.

On fait partie des blogs qui tournent bien, on a un beau truc. Par contre, là où je suis passé à la vitesse supérieure, c’est dès que Blogueur Pro est fini, c’est-à-dire autour de mai si je ne me trompe pas, ça a coïncidé avec un évènement auquel on était qui était parfait pour notre niche.

Et là, on s’est mis à bloguer une conférence sur les langues où je fais un premier post in video prise avec un iPhone.

D’un seul coup, je vois qu’elle fait 1500 vues en 24 heures. Je dis que ça marche bien cette histoire.

J’en refais une, j’en refais deux et je me suis dit que je lance le projet pirate, le pirate de langue. C’est parti.

Et là, d’un seul coup, un peu de pub sur Facebook. Pareil, des trucs de débrouilles. J’appelle les potes. C’est toujours la même chose.

Je pense que si on veut vraiment réussir une formation sur l’entreprenariat, on ne peut pas s’arrêter au formateur. Je ne peux pas attendre de toi, même dans une super formation, que tu m’expliques tout. C’est un chemin en lequel je dois être proactif.

Je suivais tes trucs certes, mais quand je ne savais pas ou quand ce n’était pas encore abordé dans la formation, j’appelle les potes. Je dis : tu as déjà fait ci ? Tu as déjà fait ça ? Pour toi, c’est quoi le meilleur truc pour vendre un produit ? Le meilleur truc pour les faire payer ?

Et même si ce n’était pas abordé dans la formation, proactif quoi.

Olivier Roland : C’est super important comme attitude.

Bertrand Millet : Je pense qu’en tout cas, c’est la différence.

C’est vrai que mes années de business m’ont beaucoup appris ça et qui fait qu’à un moment, je ne m’arrête pas.

Ta formation m’a permis de faire plein des choses. Mais il y a des moments, je partais sur le côté, j’allais chercher tel truc chez un autre.

Pour parler de Michael Ferrari par exemple. Michael a une grosse expérience dans le web marketing. De temps en temps, je l’appelais et je disais : Micka, qu’est-ce que tu me conseilles là-dessus ?

Il me donnait des conseils et je lançais. Ce qui fait qu’en mai, on a lancé un truc à fond la caisse. En un mois et demi, j’ai fait les interviews d’expert, j’ai fait des interviews drôles avec des gens comme Paul Pyronnet, Michael, avec des gens qui étaient des experts. Et on a fait un lancement suite à ça.

Donc, avec réellement un gros mois et demi de com, plus tout l’historique. Mais c’est vraiment sur ce mois et demie de com qu’on a fait le lancement et on fait un joli premier lancement de 40 ventes.

Olivier Roland : Vous avez un produit qui était à combien ?

Bertrand Millet : A 247 euros.

Olivier Roland : Pour pouvoir apprendre une langue rapidement.

Bertrand Millet : En trois mois.

Olivier Roland : C’est sur des langues spécifiques.

Bertrand Millet : Effectivement, ce produit-là était vraiment sur des langues spécifiques.

Olivier Roland : Il y avait quoi ? Anglais ?

Bertrand Millet : Il y en avait 12.

Olivier Roland : Ça a dû demander beaucoup de préparation en amont.

Bertrand Millet : En tout cas, on a fait attention aussi à faire un truc.

Ça a toujours été ma philosophie et je voyais que c’était corroboré par toi, ça m’a beaucoup tranquillisé aussi. C’est le côté on avait préparé le premier module de chaque…

Olivier Roland : C’est ce que j’enseigne dans Blogueur Pro.

Bertrand Millet : Absolument.

Olivier Roland : Vous pouvez juste créer le premier et le deuxième cours et vous ne faites la formation que si vous avez réussi à la vendre. C’est beaucoup plus efficace.

Bertrand Millet : C’est exactement ça et c’est ce que j’ai fait tout de suite.

C’est exactement la même méthode qui s’applique au portugais, qui à l’espagnol, qui est à l’anglais, ce qui fait qu’on a pu faire un travail qui fait qu’on peut l’industrialiser très facilement, qui fait aussi que l’apprenant en suivant la même méthodologie peut apprendre n’importe quelle langue.

Une fois qu’il a acquis la méthodologie, ça va encore plus vite pour lui.

Donc, ça, on fait un premier lancement. On a fait une quarantaine de ventes juste sur le lancement orchestré. Et à partir de ça, on s’est dit, c’est parti.

Olivier Roland : Vous avez fait quoi comme chiffre d’affaires ?

Bertrand Millet : On est autour de 10 000 euros.

Olivier Roland : Tu étais content ?

Bertrand Millet : Super content, sachant qu’en plus, ça s’ajoutait à ce qu’on avait fait avant.

Olivier Roland : C’est des ventes récurrentes, c’est ça ? Juste les gens qui viennent sur ton blog et qui découvrent les produits.

Bertrand Millet : Ou les gens que je rencontrais en vrai.

Olivier Roland : Tu faisais combien par mois à peu près ?

Bertrand Millet : On était arrivé à un point où on faisait quasiment 2 000 euros par mois.

Olivier Roland : En plus là, tu fais 10 000 euros en une semaine.

Bertrand Millet : C’était pour nous un super moyen de se remotiver aussi parce que tu parles souvent de la traversée du désert. Et je crois qu’avec Johanna, on était arrivé au bord de la traversée du désert en disant : Si là, on ne fait pas un joli truc juste en web marketing avec vraiment des gens qui communiquent avec nous, qui sont intéressés, qui achètent, etc., on verra modifier le truc, mais on n’était pas prêt à arrêter. En tout cas, pas moi. Mais je pense qu’on aurait peut-être fait d’autres choses à côté.

Olivier Roland : 2 000 euros, ce n’était pas assez pour vous deux.

C’est déjà énorme pour un blog qui est écrit en quelques mois. Vous avez une réussite fulgurante par rapport à la plupart des gens de Blogueur Pro. Vous êtes allés à fond.

Bertrand Millet : Oui, on est allé à fond. Puis à un moment donné, c’est qu’aussi quand tu as plafonné, tu dis que tu ne vois plus comment faire mieux.

2 000 euros, c’est bien, si tu sais que tu as encore… comme on dit en anglais « room for improvement », c’est-à-dire de dire : je vois très bien comment faire mieux.

Mais si tu dis : je ne vois plus comment faire mieux que ça et que malheureusement le lancement orchestré ça ne marche pas, c’était une belle chimère. 2 000 euros par mois tout seul, ça ne suffisait pas. Surtout que ce n’était pas ma première boite et que j’ai vraiment cette ambition d’en faire une boite qui soit le centre de tous mes revenus.

2 000 euros tout seul sans le reste de mes activités, ça faisait compliquer.

Olivier Roland : Au bout de quelque mois, je trouve ça pas mal.

Bertrand Millet : Les chiffres de départ, ça a été fulgurant parce qu’en trois mois, on avait fait 25 000 euros de chiffres d’affaires.

Olivier Roland : Tu l’as après le lancement ?

Bertrand Millet : Non. Entre septembre et janvier.

C’est faisable parce que pour la première fois de ma vie, j’avais fait un truc. Plutôt que de traiter ce business-là comme s’il n’y avait aucun rapport avec les autres de ma vie, j’ai fait vraiment converger tous mes anciens business vers ce truc-là.

C’est-à-dire que dès que j’étais en conférence sur d’autres sujets. Mon exemple, c’est toujours les langues.

Par exemple, je fais des interventions régulièrement. Je vais encore faire une conférence en septembre ou octobre à Limoges dans le cadre d’un salon.

Effectivement, l’année dernière, je prenais l’exemple de « comment réussir sa vie avec que trois gros conseils simples ».

Je prenais toujours les langues en disant : par exemple, moi pour apprendre une langue… Puis, je disais : il y a une boite que j’ai créée, voilà comment je m’y suis pris.

Ce qui fait qu’à la fin les gens venaient et me disaient : ça a l’air bien ta méthode de langue, tu peux m’en parler plus ? Et je faisais pas mal de vente comme ça.

Mais ce n’était pas du web marketing à proprement parler.

Olivier Roland : D’accord, c’était juste du relationnel.

Bertrand Millet : Dès que j’avais des occasions, des rendez-vous, j’en parlais. Et forcément, ça finissait par plaire. Les gens testaient et ils étaient contents.

Donc, on avait déjà lancé l’activité, le produit avant même d’avoir fait ce vrai travail de web marketing.

Là où on était super heureux, c’est quand on fait le lancement qui a eu lieu en juin 2016, il y a quelques mois. On s’est dit qu’on peut vraiment investir notre temps, investir notre savoir-faire et que je peux envisager de laisser mes anciennes activités progressivement pour faire du web marketing et être beaucoup plus libre.

Olivier Roland : Donc, sur cette première année, vous avez réalisé un chiffre d’affaires d’environ combien ?

Bertrand Millet : Aujourd’hui, on pourrait se dire quasiment 50 000 euros tout confondu.

Olivier Roland : Je pense que vous avez gagné l’oscar des Fast Action Keepers comme disent nos amis Anglo-saxons. Ceux qui agissent le plus rapidement et qui ont des résultats super.

Bertrand Millet : Merci en tout cas à toi parce que pour le coup ce qui est top, c’est que si tu avais vu le premier site Internet que j’ai fait et juste avec déjà le premier module de Blogueur Pro, je me suis dit que je peux gérer un blog tout seul.

Pour moi, ça a été déjà énorme parce que je me dis que si je peux le gérer tout seul et je n’ai pas besoin de faire appel à des gens, déjà ça ouvre un super truc.

Ça a été le départ du départ et ça a permis de rendre les choses faisables.

Merci, vraiment c’est une belle fierté pour nous. Je crois qu’en même temps, moi qui avais envie quand j’étais petit d’être en vacances tout le temps, là, on s’en approche de plus en plus.

Chaque jour un peu plus, tu te dis : on n’est plus loin, on n’est plus très loin.

On en parlait un petit peu. Il se passe aussi des choses extraordinaires. C’est que là « Fast n’ Fluent », la formation vient d’être approchée par un gros groupe français. On va garder le nom-là parce que ce n’est pas encore finalisé.

Olivier Roland : Ils ont proposé de vous acheter la formation pour des centaines de leurs employés, de les booster en langue.

On va peut-être parler aussi de ta méthode rapidement. Comment ça marche ? Pourquoi on apprend plus vite les langues avec ta méthode qu’avec d’autres ?

Bertrand Millet : C’est un truc tout bête. Je suis parti d’un constat.

Tu prends n’importe quelle méthode de langue. Tu te dis : avec ces méthodes de langue, c’est la même méthode de langue qui fait qu’il y a des millions de personnes qui vont acheter ce truc-là et qu’ils n’y arriveront jamais. Et les polyglottes, ceux qui parlent 5, 6, 10, 15, 20 et 100, et c’est avec les mêmes méthodes qu’ils ont apprises.

C’est bizarre. Soit c’est de la magie, ils sont extraordinaires, ils ont un mémoire génial. Dans ces cas-là, nous, pauvres mortels, on ne peut rien faire. Soit le système, il n’est pas dans la méthode, il est dans ce qui se passe autour.

En allant rencontrer ces gens-là et en le faisant moi-même, je me suis rendu compte qu’en fait, ça n’avait rien à avoir avec la méthode en tant que telle. C’était la méthodologie d’apprentissage qui changeait tout.

Et là, je me suis dit : on va faire un truc, on va s’arranger pour que les gens, on ne leur apprenne pas simplement la langue, on leur apprenne à mieux l’apprendre.

Olivier Roland : C’est tellement intéressant et c’est un sujet fondamental de mon livre.

Bertrand Millet : Je sais que tu es très concerné par ça.

Olivier Roland : Non seulement Bertrand, c’est un élève de Blogueur Pro super, c’est un peu le kinder surprise que je n’avais pas prévu. Et en plus, il y a cette démarche sur les langues et de hack d’apprentissage que je fais aussi. On est très en phase sur plein de choses.

Tu mixes non seulement tu apprends une langue, mais tu apprends à apprendre. C’est tellement fondamental. On peut passer 20 ans sur les bancs d’école sans jamais apprendre à apprendre. C’est complètement illogique.

Bertrand Millet : C’est catastrophique.

Olivier Roland : Et là du coup, tu intègres cette démarche. Tu montres comme hacker, en fait.

Bertrand Millet : Exactement, comment aller à l’essentiel ?

Il y a des choses qui sont bêtes. Par exemple, il y a déjà un premier travail sur « Et si on laissait derrière nous les croyances qui nous pourrissent la vie. » Exemple, je suis trop vieux, je n’ai pas le temps, tous ces trucs qui font déjà que les gens partent avec une roue crevée. Ils ne sont même pas partis et ils sont déjà partis looser.

Déjà, on va faire un vrai travail là-dessus.

Ensuite, une autre chose qui fait que les gens se cassent la figure quand ils vont apprendre une langue, c’est qu’ils ne préparent absolument pas leurs projets.

Ce qui est fou, c’est qu’apprendre une langue, c’est une entreprise qui va durer plusieurs mois quoiqu’il arrive.

Même avec « Fast n’ Fluent », on dit 3 mois. En 3 mois, on parle couramment. Mais ces 3 mois, à le dire, ça prend une seconde. A vivre, 3 mois, c’est long. Et on a le temps de faire des traversées du désert, même sur 3 mois.

Alors, on s’est dit : premier truc, déjà si tu prépares en amont ton terrain, tes 3 mois seront beaucoup plus faciles à gérer.

Et c’est Ramit Sethi,

Olivier Roland : I will Teach you to Be Rich. Un très célèbre blogueur américain.

Bertrand Millet : sur le web marketing notamment qui dit un truc génial, c’est sa mère qui lui enseignait ça apparemment, il dit : fais ton lit tant que tu es en plein forme, refais ton lit avant de partir en vacances.

Pourquoi ? Parce que si tu fais ton lit avant de partir en vacances, tout le monde aime rentrer chez lui quand il revient de vacances avec son lit qui est fait.

Mais quand du revient de vacances, que tu as tes bagages, que tu es fatigué, etc., c’est le pire moment où tu n’aurais vraiment pas envie de faire ton lit.

En gros, fais les trucs pénibles tant que tu es au top. Comme ça, tu t’anticipes, tu te hackes. Ce qui fait que le jour où tu as du mou, comme tout est déjà en pilote automatique, tu te laisserais embarquer par ton propre toboggan. Plutôt que de dire : je n’ai vraiment pas envie de faire ce truc-là, ça me redemande des efforts.

Et c’est là où on commence à arrêter.

Donc, dans « Fast n’ Fluent » avec cette conscience des choses, on dit : au début, quand tu es à fond, que tu as envie de tout faire, on va tout calibrer, tout paramétrer pour que ce soit facile pendant trois mois et faire en sorte que tout soit à moins de deux clics de toi dès que tu veux travailler ta langue et que tu avais envie de travailler ta langue.

Pour faire en sorte que déjà, tu glisses, que tu ne perdes pas cette motivation-là et que ce soit toujours facile à faire.

Déjà, tu as ces petites choses-là. Ça va faire une énorme différence. Donc, on va amener les gens à préparer leurs projets langues.

Olivier Roland : Au-delà de ça, tu proposes aussi des softwares qui permettent de hacker complètement l’apprentissage.

C’est aussi un des grands sujets de mon livre, c’est notamment utiliser la méthode vraiment scientifiquement prouvée pour apprendre efficacement, stocker des choses à long terme avec des logiciels aujourd’hui qui permettent d’automatiser une grosse partie du processus.

À l’époque, c’était plus compliqué d’utiliser. Là aujourd’hui, il n’y a pas d’excuse.

Bertrand Millet : C’est avec un portable. On est nomade dans notre apprentissage, c’est extraordinaire.

Olivier Roland : C’est incroyable de balader avec ton manuel d’apprentissage tout le temps. Donc, tu as ça et tu as aussi des techniques pour être en contact avec la langue.

Bertrand Millet : Complètement. On appelle ça « comment s’immerger de chez soi ».

On a des choses pareilles aussi. Je vais donner un exemple de hack qui est un pur hack. Ça plairait à Tim Ferriss.

Au début de la formation, plutôt que de se faire un objectif à trois mois, c’est trop long pour le cerveau. Trois mois, c’est très difficilement palpable pour le cerveau. Je vais dire : la formation se sépare en trois phases de 5 semaines.

Je vais demander le premier jour de choisir un objectif pendant 5 semaines maximum. Un vrai objectif de langue. C’est-à-dire pas un objectif de je révise, mais un objectif de j’utilise pour de vrai la langue que j’apprends.

Et là, on va travailler à faire en sorte que pendant 5 semaines, ton seul objectif dans la vie soit de réussir cette expérience-là. Si tu ne sais pas faire le reste, on s’en fiche.

Olivier Roland : Par exemple, je vais être capable d’avoir une conversation d’une minute au restaurant pour commander mon plat.

Bertrand Millet : Exactement. En cinq semaines, on pourrait même se dire : je peux avoir une conversation de 10 mn en restant dans la langue avec un natif sur place, et on aurait des échanges dans lesquels on ferait au moins 10 allers retours comme ça et je serais à l’aise pour le faire. Imaginons.

Ou un autre truc, je vais donner des exemples après parce qu’il y a des exceptions et on va voir que les gens disent : oui, mais moi, je n’ai pas de natif autour de chez moi, je fais comment ? On a toujours ce truc-là.

Olivier Roland : Youtube, Skype.

Bertrand Millet : Il y a tellement de solutions aujourd’hui qui existent et qui sont géniales, des applications pour parler avec des gens au bout du monde.

Là, ce qu’on va faire, c’est qu’on va séparer ton objectif en 4 compétences qui sont toutes bêtes :

–          Parler

–          Comprendre

–          Lire

–          Ecrire.

Et là, tu as fait un diagramme projectif en disant : dans 5 semaines, tu veux avoir cette conversation de 10 mn.

Est-ce que tu as hacké le point où tu as besoin de savoir lire ? Zéro. On enlève.

À quel point tu as besoin de savoir écrire ? Rien du tout, on enlève.

À quel point tu as besoin de savoir parler ? Parler pas mal, mais ce sera vraiment comprendre en premier.

Donc, en fait on va passer nos cinq semaines à d’abord faire beaucoup plus de compréhension, ensuite plus de parler, et on va laisser tomber lire et écrire. Tu n’en as pas besoin pendant 5 semaines.

Olivier Roland : Ton but, c’est d’atteindre des objectifs qui sont motivants, qui poussent ensuite à continuer l’apprentissage parce que c’est vrai que le plus gros problème dans l’apprentissage des langues et c’est comme partout, d’ailleurs c’est aussi le problème dans Blogueur Pro et dans quasiment toutes les formations qui existent, je ne pense pas qu’il y a exception, c’est de rester motivé.

Le premier facteur d’échec, c’est l’abandon.

Bertrand Millet : Exactement. Et avec Johanna, on a vraiment travaillé à faire en sorte qu’à chaque fois que quelqu’un nous disait : je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout. Qu’est-ce qui s’est passé ? Techniquement, c’était compliqué.

C’est pour ça qu’on est passé de la version 1 à la version 2.

La formation, les gens disaient : il y a un peu trop de manipulation technique. On a passé trois mois de travail quasiment à temps plein pour supprimer toute manipulation technique pour qu’il n’y ait plus cet argument-là chez les gens.

Et dès que quelqu’un nous fait un retour en disant : il y a ci, il y a ça. Nous, on se creuse la tête pour dire comment on supprime ce truc-là pour faire en sorte que les gens, à mon image c’est, il s’assoit sur un toboggan et trois mois plus tard, il est en bas. Et à aucun moment, il n’a eu l’occasion de s’arrêter parce que ça a glissé tout seul pour lui. Il ne s’en est même pas rendu compte.

C’est vraiment l’état d’esprit dans lequel on essaie de les mettre. Faire en sorte qu’au bout du compte, ils disent : mince, trois mois est déjà passé. C’est vrai que je peux parler vachement bien. Et il ne s’est rendu compte de rien.

Ce serait vraiment l’idéal de l’idéal, et c’est ce qu’on essaie de faire chaque jour.

Olivier Roland : C’est un work in progress. En tout cas, on sent la passion quand tu parles ça.

C’est vraiment un sujet intéressant. Je n’ai pas encore étudié ta méthode, mais c’est prévu. Je vais le faire très bientôt.

Du coup, la formation Blogueur Pro t’a beaucoup aidé dans cette démarche. Est-ce que tu as hésité au moment de t’inscrire ?

Bertrand Millet : Au moment de le faire, j’avais reçu plusieurs fois des mails.

Olivier Roland : C’est la garantie qui t’a… est-ce que ça t’a enlevé le risque finalement ?

Bertrand Millet : Oui.

Olivier Roland : Je précise, c’est une garantie effectivement résultat remboursé, satisfait remboursé. Mais, il y a quand même un mais, c’est vraiment écrit : attention, ça ne s’applique qu’aux gens qui se bougent vraiment et qui appliquent la formation. C’est-à-dire que si vous passez à juste regarder les mails s’empiler, ça ne marche pas.

Si vous me dites, j’aimerais le remboursement, je vais aller voir, votre blog n’est pas fait du tout. Évidemment, ça ne marche pas.

En fait, c’est fait pour sécuriser les gens sérieux comme toi qui se disent oui, je suis vraiment sérieux et j’applique le truc. Comme ça au moins, tu es sûr que si tu appliques sérieusement et que tu n’as pas de résultat, tu te fais rembourser. Tu n’as pas de risque financier.

Tu peux investir du temps à tout ça, mais de toute façon, comme tu apprends beaucoup de choses, ce genre de projet, ce n’est pas,

Bertrand Millet : Ce n’est jamais perdu.

En fait, ce qui m’a plu vraiment, c’est le fait que tu t’engages. Pour moi, c’était important. Et ça, j’ai envie de dire à n’importe quelle personne qui lance son produit, sa boite ou quoi que ce soit. Si tu crois dans ce que tu fais, alors engage-toi sans crainte. Fais-le vraiment.

Quand je dis aux gens, concrètement, on leur annonce un temps. Si tu suis, encore une fois il y a un si parce qu’il y a la partie qui n’est pas sous notre contrôle, c’est le fait que la personne utilise la formation.

Mais si tu suis le truc et tu tiens le programme et que chaque semaine, tu as bien suivi ton programme, en trois mois, tu parles couramment.

Et couramment dans la formation et même dans les vidéos de présentation, on fait bien attention à expliquer ce que ça veut dire.

Olivier Roland : Tu prends le niveau européen, c’est quel niveau ?

Bertrand Millet : On parlait de niveau européen, exactement. On est sur un B1 solide, début de B2.

Olivier Roland : Comment s’appelle ce truc-là ?

Bertrand Millet : Le CECR Europass.

Olivier Roland : C’est un niveau pour déterminer à peu près où vous en êtes dans un apprentissage de langue. Et c’est très ambitieux, à trois mois.

Bertrand Millet : C’est ambitieux. Quand tu débroussailles tout ça, tu te rends compte que pas tant que ça finalement, pour des choses qui sont assez pragmatiques et rationnelles.

Le vocabulaire par exemple, on n’a pas besoin de millions de mots pour pouvoir parler couramment.

Aujourd’hui, on sait qu’avec une base de 1500 mots bien choisis, bien travaillés, on peut tenir 80 % des conversations du quotidien sans aucun problème.

1500 mots, j’avais fait une démonstration sur une vidéo sur Internet. J’avais pris une liste de 100 mots en allemand et une liste de 100 mots en espagnol et je m’étais chronométré pour les mémoriser.

Et pour me re-tester avec pour voir si je l’ai mémorisé bien, il m’avait fallu 9 mn en espagnol pour faire 100 mots et expressions. Évidemment, je n’en connaissais aucune. Et il m’avait fallu 29 mn en allemand pour les retenir.

Olivier Roland : C’est génial d’avoir fait ce test. On voit tout de suite la différente durée de l’apprentissage.

Bertrand Millet : Là, on voyait bien que l’espagnol est plus facile à mémoriser, mais en allemand 29 mn, sans dire qu’on a besoin de tenir ce rythme absolument fou.

Ce n’est pas le but évidemment. Mais par contre, ce qui est intéressant, c’est de voir que 1500 mots appris finalement en trois mois, même si nous, on va encore plus loin que les 1500 mots, c’est tout à fait faisable.

Si tu calcules bien, 1500 mots sur 3 mois – 3 mois, on va partir du principe que c’est 100 jours, même si ce n’est pas tout à fait vrai – ça fait 15 mots par jour.

Olivier Roland : 1500 mots, est-ce que ça permet d’atteindre le B1 ?

Bertrand Millet : 1500 mots, tu peux parler de B1 parce que quand tu lis bien,

Olivier Roland : Tu sais conjuguer ?

Bertrand Millet : Tu sais conjuguer, tu sais faire des phrases simples et des phrases complexes, tu sais poser des questions et y répondre. Tu sais surtout faire un truc qui est très simple. Tu as un niveau suffisamment solide pour t’améliorer par chacune de tes conversations.

C’est-à-dire que tu n’es plus obligé d’avoir le nez dans tes cahiers pour continuer à t’améliorer.

Un principe aussi qui est pour nous très fort, c’est qu’en plus, tu comprends ce qui se dit parce qu’on a vraiment un vrai travail sur le fait de ne pas s’arrêter à parler, mais à faire en sorte que tu comprends ce qui se raconte.

L’écueil de beaucoup de formations, je trouve – en tout cas dans celle que j’ai rencontrée, je ne les ai pas toutes faites – c’est que quand tu écoutes soit des logiciels soit des natifs enregistrés, quand ils parlent sur les méthodes, ça donne : hola me llamo pablo itou.

Quand tu vas en Espagne, ce n’est pas cela. Là, tu dis : attends, je l’ai vu ou je ne l’ai pas vu ce truc-là ? Je le connais ou pas ? C’est extraordinaire.

Olivier Roland : C’est trop neutre.

Bertrand Millet : C’est neutre, c’est aseptisé, ce n’est pas du vrai.

Donc, déjà dans « Fast n’ Fluent », premier écueil, on va tout de suite supprimer. C’est : comment on trouve des vraies personnes avec qui travailler tout de suite ?

Et ça fait partie des recherches du départ de la formation. Trouve-toi des vraies personnes à qui parler, sinon tu vas arriver comme si ton oreille était toute nue. Tu vas écouter des gens alors que tu connais tout ce qu’ils disent, mais que tu n’auras aucune idée qu’ils sont en train de dire des trucs que tu connais.

Olivier Roland : Pour ceux qui sont intéressés, ils peuvent aller voir ton blog « Fast n’ Fluent ».

Quels sont tes projets maintenant pour la suite à part que tu vas bientôt apparemment être la formation centrale d’un énorme groupe national ?

Bertrand Millet : Ça pourrait être déjà ça. On va voir, on va croiser les doigts, on va toucher du bois.

Les projets, après, ce n’est pas refaire les produits, mais c’est continuer à le faire évoluer pour arriver parce que finalement parler couramment. Ce n’est pas un fin en soi. On peut aller beaucoup plus loin dans une langue jusqu’à une maitrise complète.

Là-dessus, c’est d’amener la formation jusqu’à son terme et qui sera vraiment un truc où les gens pourront être pris du début jusqu’à la fin, jusqu’à une maitrise complète de la langue, même si ça n’a pas de sens. Une langue, tu l’apprends toute ta vie.

Mais en tout cas, un truc qui fasse que tu puisses parler dans n’importe quelle situation comme un natif quasiment avec des expressions natives. C’est le premier truc.

Ensuite aussi, quelque chose qui va être toutes les dérivations des langues, c’est-à-dire comment est-ce qu’on s’expatrie efficacement ? Comment est-ce qu’on fait des langues un investissement qui soit rentable ? Comment est-ce qu’on travaille par exemple à cela ?

Olivier Roland : Là, tu vois vraiment tout l’écosystème. C’est très ambitieux et très intéressant. Parfois, les autres le fassent à ma connaissance.

Bertrand Millet : Je ne crois pas non plus.

Et le but, c’est de se dire par exemple à un moment donné : comment tu développes une vie sociale ?

On a vraiment rajouté ces modules-là et on a travaillé avec Johanna à faire en sorte qu’on est le tronc commun et qu’après, très facilement, on puisse ajouter et enlever des pièces.

Si ça ne marche pas, on enlève, les gens ne sont pas intéressés. Et si ça marche, c’est cool, on rajoute avec ce tronc commun qui est cette méthode de base qu’on a créée là.

Les prochains mois, je pense que ça va nous occuper pas mal.

Olivier Roland : Tu écris un bouquin aussi.

Bertrand Millet : J’écris un bouquin sur les langues aussi qui, pour l’instant, est work in progress, avec vraiment ce truc qui reprend à la fois la méthodologie pour que les gens puissent la suivre, mais en même temps qui suit mon parcours de moi en train d’apprendre une langue et de dire : voilà les écueils, ce que je vise, etc.

Olivier Roland : Tu parles combien de langues ?

Bertrand Millet : Ça, c’est toujours la question qu’on pose évidemment. C’est normal.

Olivier Roland : On va dire couramment.

Bertrand Millet : Couramment, j’en parle quatre. Français, Anglais, Espagnol, Persan.

Olivier Roland : Le persan, c’est la petite cerise sur le gâteau parce que tu as vécu à Téhéran.

Bertrand Millet : J’ai vécu pendant un an et demi en Iran.

Olivier Roland : Parce que tu étais amoureux. C’est une excellente motivation.

J’ai partagé récemment sur la chaine que le fait d’avoir une copine brésilienne, ça me motive beaucoup à apprendre le portugais.

D’ailleurs, j’ai bien l’intention d’utiliser ta méthode pour accélérer mon apprentissage.

Bertrand Millet : Après, il y a les langues qu’on ne parle pas.

J’aime bien parler même des langues qu’on ne parle pas couramment parce que sinon, les gens disaient… On parlait d’un stat que tu nous as donné tout à l’heure, je crois que tu disais 17 % des Français,

Olivier Roland : 17 % des Français se sentent en confiance pour parler dans une autre langue.

Bertrand Millet : Exactement. Alors que moi les trois autres, je les compte aussi parce que je suis complètement en confiance pour les parler.

Les trois autres, c’est l’allemand. Aujourd’hui, je peux avoir une conversation sur plein de sujets. Je vais être en début mi-B1. Je peux avoir des conversations, je peux parler pendant des heures sur des sujets, aucun problème.

Ensuite, je vais avoir l’arabe tunisien qui est la langue historique que j’ai tenté d’apprendre quand j’étais jeune et ça a été un fiasco. J’ai un petit peu réactivé, mais je pourrais survivre.

Et là, je me lance en ce moment dans l’apprentissage de l’hébreu puisque je prévois un voyage en Israël, ce qui me permet en même temps de faire un teste in vivo avec une langue qui a un alphabet différent, des lettres différentes, des prononciations différentes.

Je me filme en train de l’apprendre pour pouvoir en faire un test. C’est ce que j’appelle le projet hors-bord puisqu’il y a le principe pirate.

Olivier Roland : Tu appelles tes communautés les pirates. Tu vas pirater, tu vas hacker les langues.

Bertrand Millet : Exactement.

Aujourd’hui, j’ai eu la possibilité de te pirater en tant qu’expert et de te prendre un outil. C’est un peu le principe. On pirate.

Olivier Roland : Parce qu’on a fait l’interview juste avant sur comment apprendre une langue efficacement.

Avant de se quitter, est-ce que tu as un conseil à donner à un débutant blogueur ?

Bertrand Millet : Je vais en donner deux.

Le premier, c’est si vous avez la possibilité, ne le faites pas tout seul, c’est-à-dire mettez des gens dans votre écosystème qui vont le faire avec vous.

Vous savez que le blogging, on a tendance à penser seul. Les gens qui le font à deux ou à trois, ça met vraiment une autre énergie. Ce qui fait que si effectivement, j’ai un coup de mou, l’autre peut me relancer.

Et je pense que ça peut être un super truc de le lancer à plusieurs à condition de trouver les personnes avec qui ça va fitter, ce qui parfois n’est pas toujours facile.

Olivier Roland : Ce n’est pas toujours facile. Tout le monde se dit : oui, d’accord. Mais toi, c’est facile, tu as ta conjointe qui travaille avec toi.

Dans la formation Blogueur Pro, j’insiste vraiment sur l’importance de trouver un ami de blog. J’encourage vraiment les membres de la formation à échanger entre eux pour faire cela. C’est clairement un facteur de succès.

Bertrand Millet : Clairement.

Et concrètement ceux qui pensent que c’est plus facile de travailler avec sa conjointe, pas tous les jours. Rassurez-vous, pas tous les jours. On a droit à des belles prises des becs par rapport à ça. Il y a des moments où on est dans le lit, il est 2 heures du matin et on continue à parler du boulot.

Ce n’est pas toujours facile. Ça a ses avantages et ses inconvénients. Ça, c’est mon premier truc.

Et le deuxième, c’est comme pour les langues. C’est comme ce que je dis tout à l’heure. C’est aller au-delà de la formation par soi-même. Ne pas attendre comme un oisillon qui attend la béquée ou tout de la formation.

La formation est un truc qui est très solide, un truc qui est suffisant largement pour pouvoir mettre en place tous les briques. Mais le monde est grand, Internet est sans limite, les contacts qu’on a autour de nous encore plus.

L’erreur qu’on pouvait faire, c’est de se dire : puisque je fais du blogging, ma seule vie, c’est Internet et c’est la formation. Alors que non, le blogging, ça se nourrit de la vie réelle autour. C’est les gens que je rencontre dans les événements, les gens à qui je parle, les experts d’autres métiers qui m’apportent des choses. Et donc, c’est proactif.

C’est chaque truc d’Olivier. Que pour une vidéo, on regarde Olivier, c’est autant d’exploration autour de ce que tu as raconté dans une vidéo.

Olivier Roland : Je suis entièrement d’accord avec cette proactivité à condition de ne pas sacrifier la méthode Ikea.

Il faut être proactif de manière intelligente et de ne pas être en mode passif et attendre qu’on fasse les choses pour vous.

Bertrand Millet : Olivier dit, j’attends. Mais tant qu’Olivier n’a pas dit…

Ce que je ne veux pas dire, ce n’est pas de prendre de l’avance nécessairement. C’est aussi d’aller re-comprendre parfois un truc parce que c’est hyper clair.

Là, je voudrais confirmer un truc, c’est que : même sans notion technique, il n’y a qu’à suivre.

Olivier Roland : C’est une des premières excuses des gens qui veulent se lancer. C’est : je n’y connais rien en technique. Je demande toujours.

Tu sais conduire ? La plupart du temps, on me dit : oui. Tu sais réparer un moteur ? Comment ça marche ? Non.

Tu n’as pas besoin d’apprendre comment fonctionne le moteur, tu as juste besoin d’apprendre à te servir du volant et des pédales. C’est la même chose. C’est beaucoup plus simple.

Bertrand Millet : D’ailleurs, beaucoup des gens disent quand tu as un blog : tu codes ?

Alors là, non, absolument pas.

Merci beaucoup en tout cas. C’est vraiment mes deux conseils : proactivité et faites-le. Ne pas s’isoler.

Olivier Roland : C’est un excellent conseil, merci beaucoup.

Bertrand Millet : Merci à toi, Olivier.

C’est la fin, et comme d’habitude je vous laisse un petit bonus.

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