Comment faire une carte mentale ? Tel est le sujet de ce deuxième article de la série “Cartes mentales” ☺️. Créer une carte mentale, c’est un peu comme dessiner le plan de ses idées. C’est simple, intuitif, et surtout très puissant pour organiser ses pensées, gagner en clarté ou booster sa créativité ! Si vous avez lu notre premier article sur le sujet, vous savez déjà ce qu’est une carte mentale et pourquoi elle est si utile. Aujourd’hui, place à la pratique.
Dans cet article, on vous montre comment faire une carte mentale étape par étape. Que vous soyez étudiant, freelance, parent, entrepreneur ou juste curieux, vous allez voir qu’il ne faut ni être graphiste, ni “avoir une bonne mémoire” pour s’y mettre. Il suffit d’un peu d’espace… et d’envie. C’est parti !
Avant de commencer : choisissez un sujet clair
Avant de tracer la moindre branche, commencez par poser votre sujet. Une bonne carte mentale commence toujours par une idée centrale bien définie. Il ne s’agit pas d’un paragraphe, ni d’une question vague. Juste un mot-clé ou une phrase courte, qui résume le thème que vous allez explorer.
Par exemple :
- “Organiser mon déménagement”
- “Rédiger un article de blog”
- “Préparer un oral d’examen”
- “Idées cadeaux pour maman”
Pourquoi c’est important ? Parce que tout va tourner autour de ce cœur. Si le point de départ est flou, la carte sera confuse. Prenez donc une minute pour réfléchir : quel est votre objectif ? Qu’est-ce que vous voulez clarifier, planifier ou comprendre ? Une fois que c’est clair, vous pouvez passer à l’étape suivante.
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Étape 1 : placez votre idée principale au centre
La carte mentale se construit toujours de l’intérieur vers l’extérieur. Vous commencez donc par inscrire l’idée centrale au milieu de votre feuille ou de votre écran. Cette position n’est pas qu’esthétique : elle permet de rayonner dans toutes les directions et de garder une structure ouverte.
Quelques astuces utiles :
- Écrivez votre mot-clé bien en évidence, avec une couleur ou une forme originale.
- Si possible, ajoutez un symbole, une icône ou une petite illustration.
- Ne vous lancez pas tout de suite dans les détails : ici, on plante le décor.
Par exemple, si votre sujet est “Créer un podcast”, vous pouvez simplement écrire ces trois mots au centre, dans un rond orange avec une icône de micro. Simple, lisible, engageant.
Étape 2 : ajoutez les branches principales (niveau 1)
Autour de votre idée centrale, vous allez tracer les premières branches : ce sont les grands axes liés à votre sujet. Chacune de ces branches contient un mot-clé unique qui représente une catégorie. Le plus souvent, vous en aurez entre 3 et 6. Cela peut être plus, mais attention à ne pas surcharger dès le départ.
Par exemple, pour une carte sur “Créer un podcast”, les branches principales pourraient être :
- Équipement
- Contenu
- Plateformes de diffusion
- Communication
- Planning
Quelques conseils :
- Utilisez des couleurs différentes pour chaque branche.
- Évitez les phrases : un mot suffit.
- Ne cherchez pas à être parfait : le plus important, c’est que cela ait du sens pour vous.
Ces branches vont vous servir de squelette pour développer la suite. Une fois en place, vous verrez que les idées viennent toutes seules.
Étape 3 : développez les sous-branches (niveaux 2, 3…)
C’est le moment de faire pousser votre carte mentale. Chaque branche principale devient un point de départ pour des sous-branches plus spécifiques. Là, vous pouvez détailler vos idées, organiser les informations, ajouter des exemples, des dates, ou même des questions.
Prenons la branche “Équipement” de notre exemple “Créer un podcast”. Vous pouvez y ajouter :
- Micro
- Logiciel d’enregistrement
- Casque audio
- Budget
Puis encore des sous-branches si besoin : sous “Logiciel”, vous pouvez ajouter “Audacity”, “GarageBand”, “Descript”, etc.
Quelques astuces pour enrichir vos cartes :
- Un mot-clé par branche, toujours.
- Utilisez des flèches pour relier des idées connexes.
- Ajoutez des icônes, emojis, couleurs, surtout si vous êtes visuel.
- Pas de censure : une carte mentale est un espace de liberté.
Pas besoin que ce soit parfait. L’objectif, c’est de rendre vos idées visibles, pas de créer une œuvre d’art. Et surtout : votre carte mentale est vivante. Vous pouvez y revenir, l’enrichir, la modifier, la simplifier. Elle évolue avec vous.
Maintenant que vous avez les étapes clairement à l’esprit, passons aux choses à ne pas faire et aux outils à adopter !
Attention : les erreurs à éviter quand on veut faire une carte mentale
Quand on débute, certaines erreurs sont fréquentes. Les éviter, c’est gagner du temps et surtout, garder le plaisir de créer.
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Trop de texte : si vous commencez à écrire des phrases entières, vous perdez l’effet visuel. Une carte mentale n’est pas un résumé de cours.
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Tout faire d’un coup : vous n’avez pas besoin d’avoir tout en tête dès le départ. Allez-y par étapes.
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Être rigide : vous pouvez déplacer, effacer, ajouter. Ce n’est pas un schéma figé.
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Copier une carte toute faite : le but, c’est de penser par vous-même. Même si vous vous inspirez d’un modèle, créez la vôtre.
Et surtout, ne vous jugez pas. Une carte mentale est faite pour vous aider, pas pour impressionner.
À noter : les outils pour faire une carte mentale facilement
Bonne nouvelle : on peut faire une carte mentale partout, avec presque rien. Voici les deux grandes options :
Sur papier
- Une feuille blanche A4 ou A3
- Quelques stylos ou feutres de couleur
- Eventuellement des post-it pour déplacer les idées
✅ Avantage : rapide, visuel, déconnecté
❌ Inconvénient : difficile à modifier ou partager
En numérique
- Des outils simples comme XMind, MindMeister, Canva (avec modèles), Miro, Notion
- Des applis mobiles (SimpleMind, Mindly…)
✅ Avantage : clair, modulable, partageable
❌ Inconvénient : moins intuitif au début, dépend de la tech
À vous de tester et de choisir ce qui vous convient le mieux. Certains ne jurent que par le papier, d’autres ne jurent que par le numérique… et beaucoup mixent les deux selon le contexte.
Maintenant que vous savez comment faire une carte mentale, qu’allez-vous dessiner ?
Faire une carte mentale, ce n’est pas réservé aux créatifs ou aux étudiants en révision. C’est un outil ultra simple, adaptable à toutes les situations :
- Préparer un projet ;
- Structurer un article ;
- Brainstorme ;
- Mémoriser ;
- Clarifier ses idées…
Plus vous en créez, plus vous verrez à quel point ce format peut devenir naturel, rapide et libérateur. Essayez aujourd’hui, sur un sujet tout simple. Une décision à prendre ? Une idée à développer ? Une tâche à organiser ? Prenez une feuille ou ouvrez un outil, posez un mot au centre, et laissez vos idées rayonner.
Et si vous avez envie d’aller plus loin, dans le prochain article de la série, on verra comment utiliser les cartes mentales pour organiser un projet complet de A à Z. À très vite !
