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Comment Cécile a fait le TOUR du MONDE avec ses DEUX enfants
par Olivier Roland
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Transcription texte (littérale) :
Olivier Roland : Bonjour, ici Olivier Roland. Je suis à Web2Connect qui, cette année, a lieu dans l’École 42 de Xavier Niel et je me trouve avec Cécile Tardy qui a quelque chose de très intéressant à partager avec nous.
Cécile Tardy : Bonjour Olivier, bonjour tout le monde.
Olivier Roland : A la base, tu as un blog qui s’appelle « burnoutkiller.fr » où tu partages comment sortir du burn out quand on est un peu stressé.
Mais je ne vais pas parler de ça aujourd’hui parce que quand on s’est rencontré hier, tu m’as dit que tu as fait un truc sympa, tu as fait un tour du monde pendant un an avec deux enfants de quatre et cinq ans.
Est-ce que tu peux partager avec nous cette expérience ? Déjà, qu’est-ce qui t’a donné l’envie de partir autour du monde ?
Cécile Tardy : Pour commencer, j’étais cadre à la défense avec une super carrière, un super poste et aussi beaucoup d’ennuis à la clé. Et j’ai fini par faire un burn out dans la règle de l’art jusqu’à ce que je décide de remettre ma vie sur les rails.
J’avais deux passions à l’époque : le développement personnel et les voyages. Je me suis dit : on va faire l’utile et l’agréable en même temps.
J’avais cette passion pour les voyages depuis toute petite. Mes parents m’ont beaucoup baladé. J’ai vécu au Brésil, etc. Mon mari avait aussi cette envie-là avant de me rencontrer et on s’est dit que c’est le bon moment Donc, on s’est décidé à y aller tous les deux en janvier 2010. En mars, on a validé cela avec nos employeurs et on est parti en septembre.
Olivier Roland : Ça veut dire que tu as fait un congé de…
Cécile Tardy : J’ai quitté mon emploi.
Olivier Roland : Tu as carrément quitté ? Et à l’époque, ça n’existait pas les départs négociés.
Cécile Tardy : Il y avait déjà les ruptures conventionnelles ici. Ça existait déjà.
Olivier Roland : 10 mois pour mettre en place tout. Mais déjà, la prise de décisions. Donc, vous avez tout plaqué.
Est-ce que ça ne fait pas un petit peu peur de faire ça ?
Cécile Tardy : J’avais beaucoup plus peur de la routine. Pour moi, la routine était vraiment devenue mortelle et je ne passais pas suffisamment de temps avec mes enfants. C’est vraiment dommage d’avoir fait des enfants pour ne pas les voir.
Olivier Roland : C’est aussi une manière de te reconnecter avec les enfants tout en faisant quelque chose d’extraordinaire. Toi aussi, tu rêvais de voyager autant, de faire un tour du monde.
Cécile Tardy : C’était mon rêve, c’était le rêve de mon mari. Et on s’est dit : nous allons transmettre ça aussi à nos enfants en passant une année extraordinaire tous les quatre ensembles.
Olivier Roland : Et quel âge avais-tu à l’époque ?
Cécile Tardy : Moi, j’avais 32 ans.
Olivier Roland : Tu te dis : c’est le moment ou jamais.
Cécile Tardy : Pas forcément. Pour moi, c’était plus l’âge de mes enfants qui avait compté dans la décision puisqu’ils n’étaient pas encore scolarisés. Ils n’étaient pas dans l’école élémentaire. C’était plus facile. Et puis, c’était l’ouverture. C’était le moment qui semblait idéal.
Olivier Roland : Au niveau financier, vous avez prévu de quoi vivre pendant un an sans aucun gain puisque vous n’avez plus de travail.
Cécile Tardy : Tout à fait, oui. Mais c’était anticipé. Ça faisait déjà 6 ans qu’on épargnait, et on a dépensé moins d’argent en voyageant qu’en vivant en France.
Olivier Roland : C’est très intéressant. C’est un des trucs que partage Tim Ferriss dans « La semaine de 4 heures ». C’est que souvent, on croit que ça coûte de l’argent de voyager alors que quand on s’organise bien, ça coute moins cher d’être à l’étranger qu’en France parce que la France est un des 5e pays le plus riches du monde. Ça veut dire aussi qu’on est un des pays le plus chers du monde.
Alors, qu’est-ce tu as fait comme pays ?
Cécile Tardy : On a fait 17 pays en 11 mois.
On est allé d’abord en Asie du Sud-Est, Singapour, Bali, La Malaisie orientale, Le Vietnam, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge. Avec un petit périple en camping-car au Laos et en Thaïlande. En camping-car 4×4, c’était absolument extraordinaire. On était dans des endroits où personne n’était passé avant nous.
Ensuite en Australie, Nouvelle-Zélande, en Argentine, au Brésil, au Costa Rica, à Cuba et au Mexique pour terminer. Et on est arrivé par Londres avant de revenir à Paris.
Olivier Roland : Il y a une anecdote qu’on peut partager dans ce voyage ? Un truc incroyable ou sympa ou amusant qui t’est arrivé ?
Cécile Tardy : Ce qui était super sympa, c’est de faire voyager nos enfants et découvrir des choses qu’ils n’avaient jamais faites et qu’ils n’auraient jamais pu faire en restant ici, notamment nager avec un dauphin, caresser un dauphin, caresser un tigre, faire des balades à dos d’éléphants, jouer à cache-cache dans les temples d’Angkor.
Il y a mille et une choses fabuleuses qu’on a vécues pendant ce voyage et c’était vraiment une superbe expérience.
Ils sont devenus vraiment des enfants très ouverts, très cultivés, avec un vrai sens de la connexion à l’autre. Donc, je suis très fière de ça.
Olivier Roland : Quand tu es rentrée, ce n’était pas un peu le choc quand même ?
Cécile Tardy : Non. On s’est préparé.
Olivier Roland : Et tu as retrouvé un emploi facilement ?
Cécile Tardy : Déjà, on savait qu’on partait et qu’on revenait. Donc, tout ça, c’était bien calculé dans nos têtes.
Puis, il y a un moment donné dans le voyage où on s’est dit : c’est le moment de rentrer parce qu’il y a aussi besoin de recharger les batteries, de revoir la famille et de refaire le point un peu sur nos projets de vie. Pour les enfants, c’était important au niveau scolaire de rentrer et de sédentariser aussi.
Olivier Roland : Oui. Puisqu’il fallait qu’ils apprennent à lire et à écrire.
Cécile Tardy : Aussi. Puis moi, quand je suis rentrée, je me suis reconverti professionnellement. C’est là que j’ai démarré mon activité de coach.
Olivier Roland : Pour aider les gens à sortir de burn out.
En fait, elle vous a donné un secret : vous partez un an autour du monde et après, vous êtes beaucoup moins burn outé.
Cécile Tardy : Absolument. Vous vivez la vie de vos rêves aussi et vous faites le métier de vos rêves. C’est ça qui est fabuleux.
Olivier Roland : Si c’était à refaire, tu le referais ?
Cécile Tardy : Je le referais absolument. Je ne regrette rien du tout, bien qu’on ait échappé à plein de chose un peu chaude.
Olivier Roland : Tu veux dire au niveau sécurité ?
Cécile Tardy : Oui. On avait quand même choisi des pays super safe. Mais il y a eu un tremblement de terre en Nouvelle-Zélande, il y a eu une marée humaine avec une grosse catastrophe au Cambodge. On a échappé à des bestioles aussi mortelles. Mais les enfants sont revenus sans aucune égratignure et nous non plus, à part une petite tourista. C’est tout ce qu’on avait à déplorer. Donc, vraiment, je le referais les yeux fermés.
Olivier Roland : J’ai discuté récemment avec un entrepreneur très connu en France qui, par contre, ne voyage pas beaucoup et qui me disait : mais attends, tu vas en Thaïlande, aux Philippines, ce n’est pas un peu risqué ? Tu ne risques pas de te faire égorger à chaque coin de rue ?
Et c’est rigolo, parce qu’une des croyances limitantes au-delà de « oui, je ne peux pas voyager avec des enfants », c’est : « mon Dieu, le monde est complètement dans l’insécurité totale ».
Déjà, tu peux choisir tes pays. Après, il y a toujours un petit risque quand on voyage, c’est sûr, mais pas plus que de prendre sa voiture ou de traverser la rue.
Et tu vois, un an et aucune égratignure, même si vous avez vu des mygales ou vous avez eu des tremblements de terre.
Moi, j’étais à San Francisco lorsqu’il y a eu un tremblement de terre. Ça bouge, c’est rigolo, mais il n’y a pas eu de dégâts plus que ça.
C’est sûr que vous prenez le risque quand vous voyagez, mais souvent il est largement inférieur à celui que vous pensez et il n’est pas forcément plus dangereux de rester chez vous que de partir.
Et du coup, les enfants, est-ce que ça leur a apporté quelque chose ?
Cécile Tardy : Déjà, ils sont super doués en géographie. Ça, c’est certain. Ils ont une super culture. Comme je te disais, une grande sensibilité aussi aux langues. Et puis, une facilité à se connecter vraiment très rapide. Ils ont appris à s’ennuyer, ce qui est je trouve très important dans la vie.
Olivier Roland : Pourquoi ?
Cécile Tardy : Parce qu’il y a des moments où il n’y avait rien à faire. Il fallait attendre, faire la queue. Et c’est important dans la vie parce que la frustration, ça fait partie aussi de l’apprentissage. On ne peut pas avoir tout, tout de suite, et tout ne tombe pas du ciel.
En plus, on est parti sans téléphone, donc on n’était pas connecté. On a fait exprès justement de se couper de ce lien-là. Et donc, les enfants ont appris à jouer avec des feuilles, avec du sable, avec des cailloux, avec ce qu’ils trouvaient, avec les enfants qui étaient là dans la langue qui était là. Ils ont aussi appris à faire avec. Ils sont devenus des enfants très adaptables. Et ça, c’est super important, je pense.
Et puis, il y a aussi une valeur super forte, c’est qu’ils sont devenus vraiment des citoyens du monde. Ils ont compris la mondialisation, ce que ça avait, l’impact de leurs actes ici en France sur des petits enfants au Laos ou en Thaïlande, sur l’écologie, sur les océans, etc. C’est devenu très fort en eux.
Olivier Roland : C’est vrai que ça donne une formation tout de suite immense à des enfants comme ça.
Est-ce que tu penses que c’est possible de faire ce genre de chose quand on a des enfants scolarisés ?
Cécile Tardy : Oui, absolument.
En fait, quand on a voyagé, on a rencontré des tas de familles de toute nationalité qui voyageaient avec leurs enfants et avec des enfants de tous âges, que ce soit le petit bébé aux seins jusqu’au lycéen qui était encore scolarisé avec le CNED, vraiment toutes les tranches d’âges, toutes les durées du voyage, toutes les catégories socio-professionnelles, tous les revenus, toutes les formules.
J’étais impressionnée de voir que ce n’était pas du tout réservé à une élite ou à des gens qui ont de la chance. C’est vraiment à partir du moment où c’est ta passion ou si tu as envie de le faire, tu trouves les moyens et tu te mets en action.
Et avec les enfants, ce n’est pas plus compliqué à gérer finalement qu’à la maison. Il suffit de se programmer et de se dire : là, je vais passer un an et X temps avec mes enfants et il va y avoir de la promiscuité.
Si tu aimes tes enfants, ça se passe bien.
Olivier Roland : Pour tous ceux qui se disent : oui, c’est génial, il faut que je m’y mette et tout, qu’est-ce que tu leur conseillerais par exemple comme première action ou chose à changer dans leurs mentalités pour pouvoir accomplir ce que tu as fait ?
Cécile Tardy : La première chose, c’est de s’autoriser à rêver, à se reconnecter à ses rêves, à se dire : moi, j’adore voyager, j’ai envie de voir tel et tel pays, est-ce que j’aurai le temps de faire tout, est-ce que j’ai envie de le faire tous ensemble dans un voyage groupé ?
Après, à se donner les moyens : comment je vais faire pour…, à quoi ça ressemble mon voyage idéal et comment je vais faire pour trouver les fonds, trouver le temps, lever toutes les contraintes qui peuvent se présenter éventuellement sur le chemin ?
Olivier Roland : Merci beaucoup d’avoir partagé tout ça avec nous.
En guise de complément, je vous laisse découvrir l’article ci-dessous qui parle de comment pouvoir voyager 6 mois par an.
8 Responses
En effet, le voyage est un très bon moyen de déstresser et je te dis chapeau Cécile, t’as pu laisser ton boulot bien rémunérer et en plus, en amenant 2 enfants avec toi. habituellement les gens décident de commencer les voyages quand le système de monétisation de leur blog tourne déjà mais toi tu n’as mis tes services en place qu’à ton retour .