Business web à succès : 7 erreurs à ne pas commettre

Un business web à succès, ça se travaille. Cela fait 14 ans que je suis dans le milieu, et même 22 ans en tout que je me suis lancé comme entrepreneur en informatique. J’ai donc fait — et vu — beaucoup d’erreurs au cours de mon parcours. Dans cet article, je partage avec vous 7 erreurs à éviter pour vous protéger et faire de votre business en ligne une véritable réussite.

1 — Toujours être à la recherche du dernier objet brillant est mauvais pour les entrepreneurs web

Il y a des gens qui souhaitent la dernière méthode miracle, le dernier logiciel qui va faire tout à leur place, etc. Alors il n’y a aucun problème, bien sûr, à se renseigner sur ce qui existe sur le marché et à s’éduquer un minimum. Mais il faut faire attention, car il y a beaucoup de personnes qui procrastinent de manière intelligente.

C’est-à-dire ? Eh bien, elles ne vont pas simplement regarder Netflix au lieu de travailler sur leur projet de création d’entreprise, non. Elles vont s’ensevelir sous un monceau de tâches annexes qui peuvent sembler être du travail de prime abord, mais qui ne vous avancent pas concrètement vers votre objectif.

La forme « bête et méchante » de procrastination (regarder Netflix au lieu de se mettre au boulot) engendre de la culpabilité et un sentiment d’échec plus direct. La forme plus « intelligente » court-circuite la culpabilité par un raisonnement du type : « Je suis en train d’apprendre les dernières méthodes, stratégies, etc. ».

Le problème, c’est qu’au bout de 6 mois ou d’un an vous n’aurez toujours pas avancé d’un pouce sur votre projet. Vous serez toujours en train de rechercher la dernière pépite, la dernière technique susceptible de vous aider.

Comment agir pour éviter cette erreur ?

Commencez par vous faire une idée des différentes méthodes, approches, etc., bref faites quelques recherches, puis décidez-vous et engagez-vous à fond. Une fois que vous avez choisi le chemin à prendre, ne regardez plus ailleurs. Comme Daniel dans Karate Kid, appliquez sans discussion les conseils du Maître une fois que vous avez accepté de travailler avec lui.

Peut-être que ce ne sera finalement pas la bonne méthode pour vous. Mais la seule manière de le savoir, c’est en vous impliquant au maximum. Vous aurez de toute façon plus appris que si vous papillonnez à droite et à gauche et que vous en restez à la superficie de chaque méthode.

Ce conseil s’applique que vous en soyez seulement au stade du projet ou de la création d’entreprise, mais aussi lorsque vous avez déjà un business qui tourne. Pourquoi ? Car en tant qu’entrepreneur, vous devrez constamment vous former dans divers domaines. Et ceci, à la fois pour rester à jour et pour développer vos affaires. La recommandation s’applique donc également à ce cas.

2 — Être monotrafic, un frein évident pour réussir dans le business web

Être monotrafic, qu’est-ce que ça veut dire ? Eh bien, c’est avoir une seule source de trafic. Soit qu’il vienne de :

• YouTube ;
• Un blog ;
• Instagram ;
• Facebook ;
• Etc.

Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que je recommande de placer un blog au centre de votre écosystème. Et les expressions « centre » et « écosystème » ne sont pas superflues ! Je le dis depuis mes débuts et je le pense encore plus aujourd’hui.

Donc, lorsque vous créez votre business, vous devez bien sûr créer un blog, car c’est le seul endroit du web qui vous appartient et que c’est un actif, c’est-à-dire un bien qui — dans 5 ou 10 ans — vous amènera toujours des prospects et des clients. Ce qui n’est pas si facile à faire avec des posts Instagram ou Facebook.

Je ne recommande pas d’avoir seulement un blog.

Vous devrez également avoir :

• Une chaine YouTube ;
• Un compte Facebook ;
• Un compte Instagram ;
• (Éventuellement) un compte TikTok ;
• Etc.

L’idée est d’avoir un écosystème complet et d’acquérir du trafic à partir de tous ces endroits. Si une plateforme fonctionne mieux qu’une autre, vous allez essayer de transférer une partie du public de cette plateforme vers une autre. Ce n’est pas forcément une opération facile, mais c’est jouable.

L’important est de créer des vases communicants pour que votre écosystème soit vertueux et que l’ensemble fonctionne en synergie. Chaque « partie » de votre écosystème doit aider les autres à se développer.

3 — Être trop dépendant de la pub, une plaie du business en ligne

J’ai beaucoup de copains entrepreneurs qui dépendent trop de la publicité. Si leur pub ne fonctionne plus, leur business peut s’écrouler du jour au lendemain. Or, le coût de la publicité augmente, notamment sur Facebook. Donc il devient difficile pour certains infopreneurs de rester à flot dans ces conditions.

J’ai un ami à qui c’est arrivé : il s’est rendu compte trop tard qu’il avait tout misé sur la pub, sans arriver à faire tourner son business avec d’autres sources de trafic. Donc, faites très attention à cela : la pub, c’est très bien. C’est un bon complément. Mais cela ne doit pas être votre seule source de trafic.

Le coût de la publicité est devenu vraiment prohibitif et c’est devenu de plus en plus difficile de cibler correctement votre audience. Et ce n’est que le début selon moi. Il faut s’attendre à ce que les coûts d’acquisition explosent, d’autant plus qu’il y a de plus en plus de nouvelles entreprises qui entrent sur le marché.

Donc, la pub oui, mais avec modération ! Ne soyez donc jamais monotrafic, mais surtout ne soyez jamais monotrafic payant.

Par ailleurs, vous devez non seulement avoir des sources de trafic en plus, mais aussi varier vos fournisseurs de pub. Ne soyez pas uniquement sur Facebook. Faites aussi de la pub via Adwords, la régie publicitaire de Google, ainsi que d’autres régies.

4 (erreur gravissime) — Être monorevenu peut tuer votre business web à succès

Vous l’avez compris : quand on est un entrepreneur malin, on ne met pas tous ses œufs dans le même panier. Et cela s’applique à toutes les dimensions de votre business web, de l’acquisition et des sources de trafic jusqu’aux revenus.

Il y a beaucoup trop d’entrepreneurs web qui dépendent d’une seule source de revenus, que ce soit :

• La publicité ;
• La vente d’un produit ;
• Un partenariat principal ;
• Etc.

Essayez de varier les plaisirs !

• Vendez plusieurs produits différents ;
• Cherchez des partenaires variés pour obtenir différentes sources de revenus avec l’affiliation, par exemple ;
• Faites des workshops ;
• Des produits physiques ;
• Etc.

De cette façon, si demain la demande pour un produit ou un type de produit s’effondre — ce qui peut arriver —, vous ne vous retrouverez pas le bec dans l’eau. En cas de problème, vous aurez le temps de comprendre ce qui se passe, de vous retourner et de développer de nouveaux produits.

Peut-être que vous devrez réduire les dépenses et la voilure, mais cela vous permettra au moins de résister. Malheureusement, il y a beaucoup d’entreprises qui sont trop fragiles et qui meurent à la moindre perturbation.

5 — Ne pas vendre ses propres produits, une erreur commune de beaucoup d’entrepreneurs web !

Je connais beaucoup d’entrepreneurs du web qui gagnent bien leur vie, qui ont un beau business, mais qui sont dépendants des autres parce qu’ils ne vendent pas leurs propres produits. On peut placer dans cette catégorie tous les influenceurs et YouTubers qui vendent de la publicité ou font du placement de produits (souvent les deux vont ensemble).

Vous me direz : « Oui, d’accord, mais cela fait déjà deux sources de revenus différentes, car la publicité et le placement de produits, ce n’est pas exactement la même chose. » OK, mais le problème est le suivant : quand vous ne vendez pas vos propres produits, vous allez minimiser vos revenus et vous allez être dépendant de votre source de trafic.

Typiquement, cela génèrera une perte si vous avez un souci de réputation à un moment donné. Cela peut arriver à n’importe qui de se prendre un bad buzz sur le web. Bien sûr, il y en a différents types, plus ou moins importants, depuis la broutille d’experts jusqu’au scandale national.

Pour aller plus loin

Le problème reste sensiblement le même, quelle que soit la gravité : si vous êtes dépendant d’autres entreprises pour gagner de l’argent, elles seront sensibles à ces mauvais signaux. Même si vous faites les frais d’un petit bad buzz sur l’échelle de Richter des bad buzz, elles peuvent décider d’arrêter de travailler avec vous pour ne pas prendre de risques pour leur propre réputation.

Or, si vous vendez votre propre produit, le bad buzz touchera directement vos clients. Prenons un bad buzz moyen. Vous perdrez sans doute une part de votre clientèle, mais une partie d’entre elle pourra vous pardonner rapidement et continuer d’acheter votre produit.

C’est donc une protection pour votre entreprise web. Vous pouvez passer par le dropshiping ou le merchandising. Mais, surtout, ce que je vous recommande, c’est de vendre vos propres produits d’information :

• Livres numériques ;
• Formation en ligne ;
• Etc.

Si vous êtes influenceur par exemple, c’est une continuité de votre business sur le web. Grâce à la vente de vos produits, vous pourrez faire évoluer votre business en ligne et avoir une meilleure marge.

6 (erreur dramatique) – Ne pas écouter son audience lorsque l’on a une entreprise en ligne !

Ce conseil est en ligne directe avec le précédent. Créer vos produits et les vendre, c’est très bien. Mais ne tombez pas dans l’écueil commun suivant : créer le produit que vous voulez et non pas celui que votre audience veut ! C’est très courant, même chez les entrepreneurs aguerris.

Il ne faut pas confondre ce que vous voudriez voir apparaître dans le monde — et qui est souvent lié à votre expertise —, et ce que les gens veulent en fonction de leur expertise à eux, qui est nécessairement moindre que la vôtre. Avoir une expertise peut rendre aveugle aux besoins concrets qu’ont les personnes qui vous suivent, mais qui ne sont pas au même niveau que vous.

Par exemple, si vous faites de la photographie depuis 30 ans, il est facile d’oublier quels sont les frustrations et les problèmes de débutants. Donc, si vous réalisez une formation qui va trop dans le détail technique de la prise de vue ou des filtres par exemple, vous risquez de perdre votre audience, car votre sujet sera trop pointu pour elle.

Mais encore plus explicitement

D’abord, il vous faudrait plutôt les aider à trouver le bon appareil. En effet, ils seront sûrement perdus face à la masse d’appareils photo disponibles sur le marché. Ensuite, ils voudront savoir faire de belles photos. Donc, il faut savoir se mettre à l’écoute de votre audience pour savoir ce qu’ils souhaitent.

Comment ? En réalisant un sondage au sein de votre audience, en leur demandant :

• D’abord, comment vous pouvez les aider davantage ;
• Ensuite, quel est leur plus gros problème dans le domaine.

Si je reprends l’exemple de la photographie, vous allez demander : « Quelle est votre plus grosse frustration aujourd’hui dans l’apprentissage de la photo ? ». Quand votre audience vous répondra, elle vous dira quel est le produit que vous devriez créer.

Pensez-y : si vous créez un produit qui résout son plus gros problème, pensez-vous que votre audience sera motivée pour l’acheter ? Évidemment !

Donc, faites toujours attention à cela. Restez toujours connecté à la réalité du terrain et à ce que votre audience souhaite. Vous pouvez être le meilleur entrepreneur du monde, si le marché ne veut pas de votre produit, il ne se vendra pas…

7 — Ne pas déléguer quand on veut monter un business web à succès

Si vous avez un beau business web avec plusieurs sources de revenus et de trafic, qui ne dépend pas trop de la pub, dans lequel vous vendez vos propres produits qui sont alignés avec les besoins de votre public, c’est génial. Mais si c’est vous qui faites tout, que vous êtes au four et au moulin et que vous êtes un homme ou une femme-orchestre, vous n’allez pas tenir longtemps !

Donc, il est très important de déléguer un maximum de choses, dans la limite de votre budget bien sûr, mais le plus vite possible. La première chose à déléguer dans une entreprise, c’est la comptabilité. Cela, c’est clair et net, à moins, éventuellement, que vous n’ayez qu’une structure très légère de type microentreprise.

Ensuite, vous pouvez déléguer toutes les tâches répétitives ou ne correspondant pas à votre « zone de génie ». Typiquement, ce sont celles où vous n’apportez pas beaucoup de valeur et qui vous prennent du temps. Après le comptable, vous pouvez donc prendre un « VA » ou virtual assistant (assistant virtuel ou assistant général). Vous pouvez trouver des personnes sur UpWork.

→ Connaissez-vous d’autres erreurs à ne pas faire pour réussir votre business web ?

Si c’est le cas, partagez vos expériences en commentaire afin de faire grandir le savoir de la communauté ! En attendant, je vous laisse avec cet autre article sur les trois qualités indispensables pour faire décoller votre business web.