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J’interviewe aujourd’hui Jean-Philippe Touzeau du blog Révolution Personnelle qui nous explique dans cette vidéo le meilleur moment pour lancer son livre Kindle :
- Comment il a utilisé une technique toute simple avec son blog pour lutter contre la procrastination et écrire son livre “La femme sans peur”
- Et comment vous pouvez l’utiliser aussi pour écrire votre livre (soyez attentif, elle est redoutable !)
- Comment il a utilisé son blog et d’autres techniques pour promouvoir son livre et le mettre dans le top 100 des ventes Amazon pendant plus de 140 jours consécutifs (146 au moment où j’écris cet article)
- Pourquoi les nouvelles ou les textes courts sont les plus efficaces pour démarrer sur le Kindle
- Comment faire imprimer votre livre à la demande et le faire livrer automatiquement aux clients par Amazon
- Un jeu-concours pour gagner un exemplaire de “La femme sans peur”, dédicacé par Jean-Phillipe !
Téléchargez le mindmap de l’étude de cas (version JPG)
(Vous pouvez aussi télécharger l’étude de cas au format audio MP3 en cliquant ici)
Transcription texte de l’interview :
Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis actuellement avec Jean-Philippe Touzeau. Bonjour Jean-Philippe !
Jean-Philippe Touzeau : Bonjour Olivier, comment ça va ?
Olivier Roland : Ça va très bien.
Donc, Jean-Philippe, tu es un blogueur depuis plusieurs années. On a déjà eu l’occasion d’échanger ensemble par e-mail et sur skype, on ne s’est pas encore rencontré en vrai mais ça va sans doute arriver un jour.
Je souhaitais t’interviewer aujourd’hui puisqu’en plus d’être blogueur, tu écris des livres. Tu les publies sur le Kindle notamment depuis déjà, je crois, deux ans. Et j’ai eu la bonne surprise en allant voir dans le top des ventes du Kindle de voir deux de tes livres récemment qui sont dans le top 100.
Et quand je dis dans le top 100, ils ne sont pas dans le top 100 depuis 3 jours puisque là, je montre actuellement le top 100 à mon écran mais on voit que donc, tu as « La femme sans peur », le volume 1 qui est en numéro 2 dans tes ventes actuellement. Ça fait 111 jours qu’il est dans le top 100 donc quand même, ça commence à ne plus rigoler là. On est vraiment dans quelque chose de sérieux. Et tu as le deuxième volume qui est quatrième quand même de toutes les ventes Amazon sur le Kindle et qui est dans le Top 100 depuis 78 jours.
Alors, quand j’ai vu ça, je me suis dit : « Waouh ! Mais ça, c’est génial ». J’ai voulu t’interviewer pour en savoir plus.
D’abord, avant de parler de tout ça, est-ce que tu peux te présenter rapidement pour ceux qui ne te connaissent pas.
Jean-Philippe Touzeau : Merci d’abord pour l’invitation Olivier.
Je suis blogueur, on a un petit peu le même parcours, on a fait plusieurs blogs. Mon dernier, c’est « Révolution Personnelle » que j’ai commencé en 2009 pour être précis. Et à partir de ce blog, j’avais pris des décisions précises sur ce que je voulais faire. Si vous allez sur le blog sur revolutionpersonnelle.com, vous verrez qu’elles étaient mes résolutions, ce que je voulais atteindre. Ça m’a pris en gros 4 ans. Et finalement, maintenant j’arrive à ce que je voulais atteindre à l’époque. Je pensais que ça prendrait plus de temps mais pour l’instant, je suis très content.
Olivier Roland : Qu’est-ce que tu voulais atteindre alors ?
Jean-Philippe Touzeau : J’avais plusieurs objectifs : un, c’était de vivre de l’Internet tout simplement à partir du blog, et ça, j’ai réussi. Et le deuxième objectif, c’était un objectif personnel, familial. Et le troisième objectif qui n’était pas très clair au début mais c’était de vivre aussi des livres, et c’est ce qui se passe maintenant.
Olivier Roland : Waouh, Ok. Donc, tu lances la « Révolution Personnelle » en 2009 avec ces trois objectifs en tête : vivre d’Internet, vivre de tes livres et puis donc un troisième objectif familial qui est lié aux deux premiers, c’est ça ?
Jean-Philippe Touzeau : Exactement, ouais, c’était fonder une famille.
Olivier Roland : D’accord, Ok. Super. Vivre de tes livres et fonder une famille. On va dire que ce n’était pas obligatoirement grâce à Internet mais que ça aide à avoir un petit business qui tourne et du coup, pouvoir financer tout ça.
Jean-Philippe Touzeau : C’est lié, oui. Pour moi, tout est lié. Dans ta vie, ça marche comme ça.
Je pense que tu es beaucoup plus heureux, tu vis mieux, tu peux voyager si tu veux etc. mais je pense que c’est lié.
Olivier Roland : Exactement. Donc, Ok.
Tu crées « Révolution Personnelle » en 2009 et 4 ans plus tard, tu atteins tes objectifs. Et ça fait combien de temps que tu les as atteints ?
Jean-Philippe Touzeau : C’était, on va dire, le 26 Juillet.
Olivier Roland : Le 26 Juillet de quelle année ? De cette année ?
Jean-Philippe Touzeau : De cette année ouais.
Olivier Roland : Donc, tu as commencé à gagner suffisamment d’argents avec tes livres et Internet le 26 Juillet 2013.
Jean-Philippe Touzeau : Ah non, c’est-à-dire, pardon, j’aurais dû m’exprimer un petit mieux.
C’est-à-dire que j’ai atteint à mon avis tous les objectifs. Mais j’ai commencé à gagner de l’argent sur Internet, c’était en 2010, pour être précis un petit peu. D’ailleurs, tu avais fait un article qu’on peut retrouver sur ton blog où tu avais demandé à différents blogueurs de révéler combien ils gagnaient par mois. Je ne sais pas si tu te souviens.
Olivier Roland : Oui, tout à fait.
Jean-Philippe Touzeau : J’étais dans cette liste. A l’époque, je ne sais plus combien je gagnais, ça devait être dans les 500 euros par mois, comme ça, avec les ventes de mes PDF.
Olivier Roland : Donc à l’époque c’était des PDF. D’accord.
Jean-Philippe Touzeau : Et oui, tout s’est passé par là, je crois.
Olivier Roland : Oui alors parce qu’il faut savoir le Kindle est arrivé en France, je ne dis pas de bêtises, fin 2011. En Octobre 2011, si je me rappelle bien. Donc avant, les gens ne pouvaient pas vendre sur le Kindle.
Ok, tu as commencé à gagner de l’argent en vendant des livres au format numérique, au PDF puisque voilà, c’était directement sur ton blog. Donc, c’est un blog qui parle de développement personnel en gros.
Jean-Philippe Touzeau : Oui c’est ça, développement personnel dans, là je vais dans tous les sens un petit peu. J’ai un style, je pense, un petit peu particulier. Je fais plutôt des articles qui sont très longs et avec une plume particulière. Ça plaît ou ne plaît pas, voilà.
Olivier Roland : C’est comme pour tout finalement.
Jean-Philippe Touzeau : Ouais.
Olivier Roland : Avec ton style à toi effectivement.
En tout cas, les lecteurs qui nous écoutent et qui n’ont pas encore découvert ton blog peuvent aller sur « Révolution Personnelle » et se faire leur propre avis.
Ok. Donc, le Kindle débarque en 2011 en France, ça, bien sûr parce que ça faisait déjà des années que c’était disponible aux Etats-Unis. Et avec le Kindle, donc c’est déjà génial pour les clients mais c’est aussi super pour les auteurs. D’ailleurs, j’avais publié plusieurs vidéos à l’époque pour dire à quel point c’était une extraordinaire opportunité puisque le Kindle permet de publier très facilement pour les auteurs, les blogueurs, etc. des livres auto édités sans aucun coût puisqu’il n’y a pas de coût de production, de stockage, de distribution, etc. tout est numérique, et donc toi, tu as sauté sur l’occasion.
Jean-Philippe Touzeau : Oui, c’est ça.
Ça s’est passé un petit peu différemment. Moi, je suivais le Kindle depuis les Etats-Unis déjà puisque je trouvais que c’était très intéressant mais je n’avais pas d’idées précises encore. La seule chose que je pensais faire, c’était en fait d’utiliser les livres PDF que je vendais, qui étaient des livres de développement personnel comme… j’avais écrit un livre qui s’appelait « Réveil ultra matinal » ou « Réveillez votre génie », des choses comme ça, et je pensais les mettre en Kindle tout simplement.
Et ce qui s’est passé, c’est qu’en écrivant sur le blog, je me suis rendu compte que j’aimais écrire des histoires. Et les histoires avaient de bons commentaires, de bons retours. Puis là soudain, je me suis dit : « Ben, s’ils aiment mes histoires, peut-être que je devrais vendre des histoires aussi, mettre des histoires sur Kindle et partager les histoires avec tout le monde ».
Olivier Roland : Alors ce que tu appelles des histoires c’est, parce que moi j’ai lu quelques-uns de tes articles, je vois mais en gros, c’est des espèces, on va dire, d’histoires de développement personnel. C’est fictif mais c’est inspiré d’événement réel. Il y a toujours, on va dire, un message quelque part. C’est ça ?
Jean-Philippe Touzeau : Exactement, ouais. C’est de la fiction mais avec un message. Et il y a parfois des faits réels qui sont mélangés dedans quoi.
Olivier Roland : ça ressemble un petit peu aussi de Paulo Coelho peut-être.
Jean-Philippe Touzeau : Oui, je ne veux pas me comparer à lui mais je m’inspire beaucoup de lui.
Olivier Roland : Voilà. Donc, c’est des espèces de contes en fait quelque part, mais avec un message moral ou de motivation dont le but est d’aider les gens à accomplir quelque chose dans leur vie.
Jean-Philippe Touzeau : Voilà, j’ai débuté comme ça.
Avec « La femme sans peur », ça va plus loin quand même puisque c’est une série maintenant. C’est plus fiction mais il y a toujours derrière un petit message. On le prend ou on ne le prend pas, on le comprend ou on ne le comprend pas, ce n’est pas grave mais si ça peut toucher des personnes, je suis très content.
Olivier Roland : D’accord. D’ailleurs, il y a des livres comme ça qui sont bâtis sur le même modèle. Par exemple, « Le moine qui vendit sa Ferrari » ou d’autres livres comme ça.
C’est écrit comme des fictions. Ce n’est pas vraiment des personnages réels mais c’est vraiment écrit dans le but de délivrer un message.
Alors, avec « La femme sans peur », on en parlera après. Donc, tu t’es rendu compte que tu aimes écrire des histoires, que tes lecteurs aiment ça en plus, tu te dis : « Ok, donc je vais écrire des histoires pour le Kindle. »
Jean-Philippe Touzeau : Oui c’est ça.
Par exemple, je peux te donner l’exemple de « La femme sans peur », ça s’est passé comme ça. Tout a commencé avec un article sur mon blog. C’est-à-dire, j’ai écrit une histoire courte par rapport à un événement qui s’est passé, avec beaucoup de personnes. Donc toutes les histoires, bien sûr, sont liées à la réalité. Et à la réalité, il y a des choses bien et des choses moins bien qui se passent. Donc, ça m’inspire. Je ne veux pas dire que je donne des conseils mais je donne mon point de vue, et si ça peut aider d’autres personnes, tant mieux.
Et le tout premier chapitre de « La femme sans peur », c’est un article de mon blog, comme toutes les histoires que j’ai publiées avant, les nouvelles, etc.
Et à partir de cet article de blog, j’ai vu qu’il y avait du répondant. Ça répondait, les gens réagissaient, les lecteurs réagissaient et j’ai continué. J’avais une petite idée. J’ai continué, j’ai continué, j’ai continué. J’ai finalement, je crois, publié sur le blog quelque chose comme 25 ou 27 chapitres du premier volume.
Olivier Roland : Waouh ! Excellent ! A raison de quoi ? Un par semaine ?
Jean-Philippe Touzeau : C’était à peu près un par semaine puisque l’autre article était du pur développement personnel.
Olivier Roland : C’était un chapitre.
Jean-Philippe Touzeau : Ouais.
Olivier Roland : Ok, donc 27 articles en tout.
Jean-Philippe Touzeau : Oui. En tout dans le livre, il y a, je crois, une quarantaine de chapitres mais 27 sont parus sur le blog et on peut les lire, ils sont toujours là.
Et, pourquoi j’ai fait ça ?
Peut-être pour plusieurs raisons. La première c’est que ça peut paraître paradoxal. Je pense qu’il y a peut-être d’autres personnes qui sont comme moi. Si je me dis : « je vais écrire un livre », je ne l’écrirai jamais parce que ma motivation ou ma procrastination, je ne sais pas, enfin si je me retrouve devant l’idée d’écrire un gros livre, je ne vais jamais y arriver. Mais le fait de le diviser en petite tâche, d’y aller pas à pas, pierre à pierre, tout doucement, le fait d’écrire les articles comme ça, ça m’a permis d’avancer sans trop me rendre compte, et en fait, en me trompant un petit peu sans vouloir voir vraiment où j’allais.
Mais j’avais une petite idée de ce que je voulais faire en arrière, si tu veux, mais je ne voulais pas trop le voir en réalité parce que je savais que, ça serait, comment dire en français, “overwhelming”.
Olivier Roland : Oui, ça sera écrasant.
Oui, je peux comprendre tout à fait. Moi, je suis en train d’écrire un bouquin, je suis à 130 pages. Et j’écris un article d’ailleurs pour dire que j’étais super en retard sur le timing prévu et notamment parce que voilà, c’est un énorme document Word de 130 pages, et dès fois mon cerveau, il a dû mal à comprendre que c’est quelque chose d’important pour moi et tellement, ça lui fait peur en fait. Il n’arrête pas de me dire : « Mais non, fais quelque chose de plus important de ta vie comme par exemple, manger une cacahuète ou vas sur Facebook », tu vois, des trucs comme ça. Il n’arrête pas de me dire : « Fais ça, fais ça, fais ça. Plutôt non, n’ouvre pas ce bouquin, ça fait trop peur ».
Et donc oui, ça, c’est une excellente méthode parce que… déjà quand tu écris ton premier article, tu pensais déjà que tu allais en faire un livre ou ça s’est venu au fur et à mesure ?
Jean-Philippe Touzeau : Alors pour te répondre à cette question, il va falloir que je revienne un petit peu en arrière.
Olivier Roland : Oui, vas-y.
Jean-Philippe Touzeau : Ce n’était pas la première histoire que j’écrivais sur mon blog. La toute première histoire en fait, l’une de toutes premières, ce n’était même pas pour moi, c’était pour le blog qui s’appelle Presse-Citron, c’est d’Eric Dupin, voilà. Je lui avais soumis une histoire et il l’avait publié à ma grande surprise en trois parties. À l’époque, j’avais un petit blog, ça m’avait beaucoup plu. Il m’a boosté ma confiance en fait sans le savoir, je ne lui ai jamais dit, il faudrait que je lui dise d’ailleurs.
Olivier Roland : Dis-lui, oui.
Jean-Philippe Touzeau : Ça m’a beaucoup aidé. Non, c’est vrai. Et à part ça, je dis mais je peux écrire des histoires. Alors, pourquoi pas le faire sur mon blog. Et j’ai commencé comme ça.
Donc, j’écrivais plutôt des choses très courtes en une partie ou deux parties. Et puis un jour, je voulais aller un peu plus loin, donc j’ai fait en cinq parties. J’ai vu que ça marchait, que ça fonctionnait. Ensuite, je suis parti sur une première histoire qui s’appelait « Les 9 étoiles du désert ». J’écrivais alors qu’on habitait à Tokyo. J’étais au chapitre 29, quand il y a eu le tremblement de terre et la catastrophe de Fukushima.
Donc, à ce moment-là, ça a tout bloqué, on avait la tête ailleurs. Et quand je te disais que tout est lié, on voulait fonder une famille, on voulait avoir un bébé et toutes les priorités ont changé, je passerai sur tout ce qu’il y a eu à l’époque là-bas, tout ce qu’on a ressenti. Et on s’est dit avec ma compagne, si on veut avoir un enfant, il vaut mieux quitter maintenant le Japon. On ne savait pas à l’époque le niveau de radiation, etc.
J’ai continué le blog, etc. mais les histoires, j’ai un petit peu arrêté.
Et quand je suis arrivé en France, il a fallu s’adapter en France, j’ai voulu reprendre les histoires mais je ne me sentais pas le cœur à reprendre « Les 9 étoiles du désert. C’était plutôt une histoire qui me tient à cœur, je le finirai un jour.
Donc, j’ai recommencé quelques nouvelles et ensuite, j’ai embrayé sur « La femme sans peur ». Et donc, ayant l’expérience des autres histoires sur mon blog, je me suis dit : « je vais voir ce que ça donne ». J’ai commencé par un article tranquille, sans pression et j’ai vu que ça répondait bien. Donc, un deuxième article, etc.
Et tout ça juste pour une petite précision, j’ai l’air de dire à chaque fois que j’ai écrit un article que ça répond. Ce n’est pas vrai. J’ai écrit des histoires, j’ai écrit une première partie, il y a eu 3 commentaires ou un commentaire…
Olivier Roland : D’accord, c’est intéressant.
Jean-Philippe Touzeau : Je n’insiste pas.
Olivier Roland : Donc, voilà. C’est un autre avantage cette méthode. Non seulement, ça permet de diviser l’énorme tâche en petite tâche accessible mais ça permet aussi de tester le marché.
Jean-Philippe Touzeau : Exactement. Et ça, j’adore parce que je peux écrire une histoire et tout de suite, j’ai un retour, savoir si ça plaît, si ça ne plaît pas. Parfois, j’insiste un peu avec un deuxième chapitre et puis après, je n’insiste pas. Ça, c’est très clair.
Olivier Roland : Alors ça, c’est excellent. Là, tu viens d’expliquer comment faire une expérience scientifique sur le sujet d’un livre.
C’est vrai, il suffit juste d’écrire le premier chapitre et de publier sur le blog et de voir le succès que ça a. S’il y a trois commentaires qui se battent en duel, on peut se poser des questions, s’il y a 70 commentaires des gens qui réclament la suite à cor et à cri, c’est sans doute qu’il y a un intérêt intéressant. Les gens sont intéressés.
Et ça, c’est vraiment intéressant parce que c’est ce que permet Internet aujourd’hui. On peut faire des tas de tests comme ça, que ce soit pour un livre ou pour une entreprise qui permet de se rendre compte avec un coût très faible voire nul si notre idée, elle est vraiment bonne ou pas. Ça, c’est super.
Jean-Philippe Touzeau : Il faut juste faire bien attention à ton auditoire, c’est-à-dire si t’as un blog qui vient de commencer il y a une semaine, que tu mettes une excellente histoire ou pas, tu ne vas pas avoir un retour.
Olivier Roland : Ah oui, tout à fait. Il faut déjà avoir une plateforme en fait, c’est-à-dire un blog ou un site ou une page Facebook où il y a suffisamment de trafics et des gens qui nous suivent.
Jean-Philippe Touzeau : Je ne sais pas si on va parler de ça mais dans le processus de publier sur le Kindle, il y a un tout processus que j’ai un petit peu découvert en tâtonnant. C’est-à-dire que les gens qui répondaient dans les commentaires, c’est des gens qui me suivaient depuis un moment déjà, j’ai confiance en eux, ils ont confiance en moi. On a établi une relation déjà de confiance bien avant. Ils ont peut-être acheté mes PDF. Tu vois, ce n’est pas juste des gens qui passent parce que finalement tu as besoin de confiance, tu as besoin de reconnaissance, et c’est dur d’écrire un bouquin. Tu l’as dit tout à l’heure, c’est très dur d’écrire un bouquin tout seul dans son coin. C’est toute une partie de ta vie que tu passes à écrire et tu ne sais même pas si ça va marcher.
Olivier Roland : Oui, c’est vrai.
Jean-Philippe Touzeau : Et moi, c’est quelque chose que je ne me sens pas capable de faire. C’est pour ça que je suis constamment au contact, et j’essaie de voir comment ça se passe, etc.
Bon, moins maintenant parce qu’il faut écrire, il y a d’autres choses à faire, je ne peux pas tout faire en même temps. Donc le blog, je l’ai un petit peu mis en arrière mais ça m’a été grandement utile.
Je peux te dire franchement que sans le blog, je n’écrirai pas de bouquins, c’est sûr.
Olivier Roland : D’accord. Ça, c’est très intéressant. Sans blog, tu n’écrivais pas de bouquins.
Et c’est vrai qu’un livre Kindle en plus, c’est vraiment un prolongement naturel pour le blogueur.
Jean-Philippe Touzeau : Oui.
Olivier Roland : Je veux dire, c’est juste écrire une suite d’article de manière cohérente pour en faire un livre et le publier au format électronique sur le Kindle.
Pour les blogueurs qui nous écoutent et qui ont déjà l’habitude d’écrire, qui ont déjà une audience etc., là je pense que vous buvez du petit lait parce que Jean-Philippe est en train de vous donner une méthode pour tester l’intérêt d’un sujet de livre et pour l’écrire au fur et à mesure sans procastiner ; et ensuite, le mettre sur le Kindle.
On va parler d’ailleurs de sa stratégie marketing et tout ça. Donc, tu as écrit 27 chapitres sur ton blog, est-ce que tu annonçais à un moment ou un autre à tes lecteurs que ça allait composer un livre qui allait être publié.
Jean-Philippe Touzeau : Oui, bien sûr.
Olivier Roland : Ok, comment ils ont réagi alors ?
Jean-Philippe Touzeau : Ils étaient contents, je pense, la plupart du temps.
Certains n’étaient pas contents parce qu’ils voulaient continuer à lire la suite après le 27ème chapitre. Mais quand tu as établi une relation avec tes lecteurs sur ton blog, quand t’as une relation de confiance, les gens comprennent, il n’y a pas de soucis. Il y a de la confiance, tu donnes beaucoup avec tes articles, tu partages beaucoup, ils te le rendent bien.
De toute façon, moi, je dois dire que c’est vraiment important. On le sait, je n’apprends rien à personne.
Olivier Roland : Voilà. C’est un des piliers des trois piliers du triangle de la réussite qui sont le trafic, la relation et l’autorité. Et donc là, tu nous parles de la relation avec ces lecteurs qui est très importante parce qu’un trafic égal, et bien, c’est le blogueur ou l’auteur qui a une meilleure relation avec ses lecteurs, ses prospects. Il pourra leur demander plus tout simplement. Il pourra vendre plus, il y aura plus de commentaires, il y aura plus de personnes qui vont mettre des bonnes notes sur Amazon et tout ça. Donc c’est quelque chose qu’il faut cultiver. C’est normal. C’est comme dans la vraie vie, on agit plus pour les personnes qu’on aime bien que ceux dont on est indifférent ou qu’on n’aime pas.
Ok, ça fait partie de la stratégie marketing, on va dire, et aussi une création du contenu parce que c’est ça qui est génial. C’est aussi associer tes lecteurs au processus de création parce que je suppose que t’as tenu un petit peu compte des feedbacks dans les commentaires pour écrire la suite, oui.
Jean-Philippe Touzeau : Oui. Un autre avantage, c’est que dans les commentaires, ils disent des choses et ces choses peuvent influer sur la suite de l’histoire. Il y a des commentaires qui n’ont pas changé complètement dans l’histoire, mais qui m’ont emmené dans une direction auquel je n’aurai pas pensé et qui enrichisse en fait le livre.
Je ne veux pas dire, c’est un livre collaboratif mais il y a un petit peu de ça quand même. Et au fond, avec beaucoup d’altruismes, c’est vraiment …
Donc, il y a plein d’avantages surtout lorsqu’on débute, qu’on n’a jamais écrit quelque chose comme c’était mon cas. Bon en fait, moi, j’aimais bien écrire. En France, il paraît qu’il y a 70 ou 80 % des personnes qui veulent écrire un livre, c’est-à-dire qu’il y a vraiment du monde.
C’est vrai qu’entre avoir envie et se mettre devant son ordinateur à écrire, comme je disais tout à l’heure et comme tu l’as confirmé, c’est vraiment difficile. Alors, autant le faire avec plaisir en s’amusant, en ouvrant un blog, peut-être en commençant à écrire des articles, etc., en ayant une audience, un auditoire, un trafic. Ça prend du temps mais il n’y a pas de choses qui se font en deux mois surtout dans le domaine de l’écriture, ça, c’est sûr.
Olivier Roland : Tout à fait.
Tu as commencé à écrire le bouquin, tu la sors sous format Kindle mais avant, tu avais déjà publié plusieurs livres au format Kindle, ne serait-ce que les PDF que tu vendais déjà.
Jean-Philippe Touzeau : Oui. Et à part pratiquement tous les PDF que j’avais publiés sur le développement personnel qui composaient la base de mes revenus, je les ai transformés ensuite en version un petit peu différente. Mais le plus important, c’est qu’à partir du moment où il y a eu Kindle en France, là, j’ai commencé à publier des histoires mais purement des histoires comme des fictions, bien sûr, comme on avait dit tout à l’heure, reliées au développement personnel, mais des histoires.
Au début, j’ai fait des nouvelles. Ça s’appelle des nouvelles, des histoires courtes parce que, moi, je me voyais mal, je pensais que ce n’était pas une bonne idée de publier un gros livre parce que ce qui se passe, n’oublions pas que si tu publies un gros livre, qu’est-ce qui se passe ? S’il ne marche pas, je ne veux pas dire 99% mais à 95% des cas, ça ne va pas marcher parce qu’il y a plein d’éléments qui rentrent en compte dans la publication d’un livre Kindle. Je parle du Kindle, je ne connais pas ce qui se passe dans le monde du papier.
Donc, pour moi, c’était trop risqué tout seul de faire ça parce que ce qui se passe, si ton livre ne fonctionne pas, un gros livre, c’est que tu en prends un cours moral. Et avant de recommencer, si tu recommences, il va falloir du temps.
Par contre, je pense que si tu commences avec des nouvelles, ce n’est pas trop difficile d’écrire une nouvelle. Tu peux écrire une histoire courte. Tu la développes bien, tu en fais 10 000, 20 000, 30 000 mots. Aussi tu publies ça. Tu vois comment réagissent les gens. Et tu regardes sur ton blog et tu continues. Je ne sais pas combien j’en ai publié. Je dois en avoir une dizaine de nouvelles. Certains font 9 000 ou 10 000 mots, d’autres font 20 000 à 25 000 mots. Et ça m’a permis un peu de me roder en quelque sorte.
Olivier Roland : Donc, les nouvelles sont une excellente manière de s’entraîner.
Là, je montre ta page Auteur sur Amazon. On voit que tu as effectivement plusieurs livres. Donc, il y a « Réveillez votre génie », « Je veux une deuxième vie ».
« Réveillez votre génie », ce n’est pas une nouvelle, c’est un livre de développement personnel.
« Je veux une deuxième vie », voilà une nouvelle.
« La confiance en soi est un sport manuel », ça, c’est une nouvelle.
« Comme le Vent (Como el viento) », Ok. Une nouvelle.
Réveil ultra matinal, on en a parlé. Il y a « Etes-vous une sardine ? » Un très bon titre.
« Ne croyez pas aux histoires de princesses », « Le dernier des optimistes ».
Il y a pas mal de livre effectivement.
Jean-Philippe Touzeau : Olivier, j’ai une question pour toi
Olivier Roland : Vas-y.
Jean-Philippe Touzeau : C’est une vraie colle. Dans toutes les nouvelles, il y en a une que tu adores, tu sais laquelle ?
Olivier Roland : Dans toutes tes nouvelles ?
Jean-Philippe Touzeau : Dans tous les titres que tu viens de donner, il y en a une que tu apprécies beaucoup.
Olivier Roland : Que j’apprécie beaucoup ?
Jean-Philippe Touzeau : Ouais. Mais tu avais oublié.
Olivier Roland : Que j’ai oublié ? Je ne vois pas.
Jean-Philippe Touzeau : « Como el viento ».
Olivier Roland : « Como el viento ».
Jean-Philippe Touzeau : C’est l’histoire de l’homme qui quitte sa famille parce qu’il n’en peut plus et qui va dans les Pyrénées, et qui fait un petit chemin dans les Pyrénées parmi les bandes pyrénéennes.
Olivier Roland : Oui, je me rappelle. J’avais lu l’article sur ton blog effectivement. Donc, tu avais utilisé la même… Oui, oui. Tu rencontres quelqu’un qui ressemble étrangement à Paulo Coelho d’ailleurs. Je m’en rappelle maintenant. Je n’avais pas fait le rapprochement effectivement. D’accord. Voilà encore un exemple « Comme le Vent » d’une nouvelle en l’occurrence qui a été écrite en plusieurs parties sur ton blog.
Les nouvelles, excellentes manières de tester le système, de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas, de s’entraîner un petit peu. Donc, tu dis, 90% des livres Kindle ne vont pas fonctionner. Est-ce que tu as eu quand même des succès intéressants avec ces nouvelles ?
Jean-Philippe Touzeau : Un petit peu oui parce que c’est pareil, ça revient à la même chose. J’ai un bon suivi, une bonne relation, je pense, avec mes lecteurs qui, maintenant, me suivent. Quand je sors une nouvelle, ils l’achètent plus par soutien, je pense, que pour la lire parce qu’ils peuvent la lire sur le blog. Et ensuite, tu sais comment ça se passe. Quand tu es dans les classements, il y a l’effet boule de neige : plus tu es haut, plus les gens sont curieux et commencent à acheter.
Donc, j’ai eu des bons pics avec mes nouvelles, je suis rentré dans les tops 20. Tous les livres sont rentrés dans les tops 100, tous ceux qui sont là. Ce n’est pas trop difficile en France mais si tu as un bon suivi, tu arrives à rester un petit peu. Donc, ça fait boule de neige et tu peux grimper dans les classements.
Mais avec une nouvelle, c’est sûr que tu ne vas pas pouvoir rester énormément de temps parce qu’une nouvelle, c’est 15 mn – 20 mn de lecture. Donc, après il faut passer à autre chose.
Olivier Roland : Et c’est là donc où tu publies « La femme sans peur ». C’était en Décembre 2012. C’est ça ?
Jean-Philippe Touzeau : Le 25, je crois.
Olivier Roland : Le jour de noël.
Comment ça marche ? Ça décolle bien ? Qu’est-ce que tu fais déjà pour appuyer ce lancement au niveau marketing ?
Jean-Philippe Touzeau : Alors, sur le premier volume, j’ai eu peur et je pense que si tu auras ton livre papier, il y a un moment où tu vas avoir une angoisse.
D’ailleurs, ça part du moment où tu as fini le livre. Il a été relu, ré-relu, corrigé. Il est prêt à être publié et il faut maintenant appuyer sur le bouton envoie. Et à ce moment-là même si je l’avais écrit par petit bout, tu te dis : J’ai passé tellement de temps, j’ai mis tellement de mes trippes, etc. est-ce que ça va marcher ? Est-ce que les gens vont aimer etc. ? »
Et je l’ai publié le 25 Décembre parce que je me suis dit que c’était le jour après d’ouvrir les cadeaux et l’un des cadeaux les plus offerts en Décembre ce sont les Kindles. Je me suis dit : « Bon, il y a peut-être une chance pour que ça fonctionne. »
Et effectivement, je ne vais pas dire que c’est vrai à 100%, mais il doit y avoir du vrai parce que dans les jours qui ont suivi, il est rentré dans le top 100. Le plus haut qui soit monté, c’est 21, si je me souviens bien, à l’époque.
Il est monté jusqu’à la 21ème place en Janvier et ensuite, il est retombé.
Olivier Roland : D’accord. Donc, il est monté dans le top 20 en Janvier et il est retombé dans le même mois.
Jean-Philippe Touzeau : Il est retombé, il est resté dans le top 100 pendant Janvier, Février. Là, je n’ai pas vraiment les dates, de mémoire, je ne peux pas dire. Il est retombé. Ensuite, il est resté dans les 100 – 200 pendant des mois.
Olivier Roland : Alors, c’est-à-dire qu’au lancement, la seule stratégie marketing que tu as mise en place c’est juste, ce qui est déjà très intelligent, de le publier le jour de noël ?
Jean-Philippe Touzeau : Non.
Ensuite, en Janvier, j’ai commencé toute la promo avec mes mailings list. J’ai mon mailing list, mon blog principal. J’ai ma mailing list de Cloudbraining. Tu sais, mon groupe privé du développement personnel, et ils y sont aussi pour beaucoup mais c’est un peu la même chose. Ce sont des gens qui te font confiance et qui te soutiennent.
Et il y a eu la troisième liste que j’ai mise en place, la liste « La femme sans peur ». Vraiment pour ceux ou celles qui aimaient l’histoire et qui voulaient en savoir plus, j’ai fait une troisième liste à ce moment-là.
Olivier Roland : Et donc tu avais envoyé des mails à tout le monde en disant : « Hé ! Mon livre est sorti, c’est trop génial, cliquez-la ».
Jean-Philippe Touzeau : Exactement.
Il y a tellement de choses que tu peux faire mais il n’y a pas une chose qui fonctionne. Je pense que c’est un ensemble de petites choses qui fonctionnent ou pas. Tu ne peux pas savoir mais tu en fais un maximum.
Par exemple, dans le livre, tu laisses toutes tes coordonnées de façon à pouvoir rester en contact. Moi, tous les gens qui lisaient le livre, je les renvoyais sur un lien sur le site « La femme sans peur » en leur offrant les deux premiers chapitres du prochain volume qui n’était pas sorti à l’époque à condition qu’ils me laissent leur adresse. Quelque chose comme ça.
Et puis, plein d’autres choses qu’on ne fait plus traditionnellement au niveau du marketing, de la promo : essayer d’avoir des articles dans d’autres blogs. Là, je me suis tourné plus vers les blogs de littérature. Il y a beaucoup de blogs, il y a une communauté surtout de blogueuses qui lisent des livres et qui chroniquent les livres, qui est formidable, qui est bien soudée. Elles se connaissent bien. Il y a très peu de garçon et donc, c’est bien d’être en contact pour avoir des chroniques, d’essayer de faire parler ton livre.
Olivier Roland : Tu as utilisé ces techniques pour essayer de booster les ventes au maximum. Ce qui donc a marché. Tu es monté dans le top 20. Ensuite, tu es descendu dans le top 100 pendant plusieurs mois. Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? Comment ce livre est censé retrouver dans le top 100 pendant 111 jours d’affilé ?
Enfin, 10 même parce que là, il est en deuxième position quand même, ça ne rigole pas.
Jean-Philippe Touzeau : Oui, dans le top 10 depuis un petit moment. Ça fait très plaisir et parfois, je me demande comment ça se passe. Franchement, il n’y a pas de recette.
Lorsque j’ai publié le volume 2, les choses étaient un petit peu différentes parce que j’avais déjà l’expérience du volume 1 en tant que livre. Et à ce moment-là, j’ai fait les choses. Il n’y avait pas noël en mois de Juin, il est sorti en mois de Juin. Donc, à ce moment-là, re-mailing list, re-article sur mon blog, bien sûr. J’ai fait des jeux également : j’ai offert des exemplaires gratuits en papier à ce moment-là.
J’ai fait ça sur Facebook parce que j’ai utilisé beaucoup Facebook. « La Femme sans peur » a une page Facebook qui lui est dédiée. Et j’ai offert des exemplaires en papier sur Facebook. Je n’ai pas trop utilisé Twitter, juste pour relayer les messages. Et petit à petit, j’ai utilisé un outil qui n’existe plus maintenant, qui s’appelle « My Kindex », qui te permet de booster, de te propulser, comme il disait, ton livre dans le top 20. Il garantissait le top 20 à l’époque.
Olivier Roland : Comment ça s’appelle tu dis ?
Jean-Philippe Touzeau : « My Kindex »
Olivier Roland : Donc, c’est un outil qui te propulse dans le top 20.
Jean-Philippe Touzeau : Maintenant, il n’existe plus je crois. Je crois qu’ils ont arrêté parce que bien qu’ils étaient dans la légalité, je crois qu’Amazon n’a pas trop apprécié.
C’était un des outils. Il n’y a pas que ça qui a fonctionné. Mais tu me demandes ce que j’ai fait, c’est l’un des outils que j’ai utilisés aussi.
Ensuite ce qui est intéressant, c’est qu’après, j’ai sorti le volume 2. Même chose que le volume 1, il est monté dans les classements, il arrivé au porte du top 20. Même chose que le volume 1. Ensuite, les deux sont retombés. Et début Juillet, ils sont remontés.
Et là ça reste le grand mystère et ça restera toujours le grand mystère pour tous les livres. Qu’est-ce qui fait qu’à un moment la sauce prend ou la boule de neige grossit ? Et j’ai vu les deux livres monter, monter, monter dans les classements alors que j’ai épuisé toutes mes munitions au niveau promotion marketing, je ne savais plus quoi faire. Je regardais les yeux grands ouverts, vraiment étonné : ça montait, ça montait. Ils sont entrés dans le top 10 début Juillet et depuis, ils y sont toujours.
Olivier Roland : D’accord. C’est un petit peu un mystère pour toi. Enfin, tu as quand même fait tout pour écrire des livres de qualité et les promouvoir mais il y a un moment où la sauce a pris et le bouche-à-oreille qui s’enclenchait, et l’algorithme d’Amazon qui a vu que ça se vend de plus en plus et qui a dû le mettre en avant davantage et qui a fait que ce livre s’est retrouvé dans le top 100. Et comme tu dis, c’est une boule de neige : une fois que c’est déclenché, ça continue et ça peut grossir. Et là c’était plus de 100 jours que c’était dans le top 100, voire même dans le top 10.
Jean-Philippe Touzeau : Oui, c’est presque pratiquement tout l’été Juillet – Août. En Septembre, on va voir s’il y est encore mais on verra. A un moment, bien sûr, ça va redescendre. Il faut s’habituer à la chose parce qu’on s’habitue très vite à être en haut. C’est comme tout, ça va redescendre. Mais, le volume 3 va arriver et j’espère que ça va faire repartir toute l’histoire.
Olivier Roland : D’accord.
Il y a aussi des choses intéressantes qu’on n’en a pas encore parlées dans la stratégie marketing, c’est le prix. A quel prix tu proposes ces livres ?
Jean-Philippe Touzeau : Alors, j’ai choisi le prix pas plancher mais pratiquement plancher c’est-à-dire 99 centimes. Sur Kindle, le plus bas que tu puisses vendre c’est 89. Mais moi j’ai choisi 99.
Beaucoup de personnes m’ont demandé : « Mais pourquoi 99 ? »
Parce que certaines de mes nouvelles, je les vendais, maintenant je ne les vends plus, à 2,99. Et la plupart des personnes, des amis en discutent beaucoup entre auteurs Kindle auto-publiés et la plupart des personnes sont à 2,99.
Ça, c’est un choix que j’ai fait qui est très personnel. Ça marchera ou ça ne marchera pas, on le saura dans l’année prochaine par exemple.
Qu’est-ce qu’on veut au départ lorsqu’on écrit un livre ?
Moi, je me suis posé la question. Très franchement, ce que je veux c’est être lu. Je veux être lu par un maximum de personnes. Je veux partager mes idées. J’ai des choses à dire, j’ai des idées, je veux peut-être rendre service. Donc, la seule façon pour moi avec ma plume ou par mon clavier, c’est de partager mes idées. Et pour qu’elles soient partagées, il faut qu’elles soient lues par un maximum de personnes, parce qu’il y a les gens qui aiment, les gens qui n’aiment pas, les gens que ça touche ou que ça ne touche pas. Et parmi toutes ces personnes, il y a peut-être quelques-unes qui sont vraiment touchées et qui changent quelque chose dans leur vie.
Pour moi, c’est ça. C’est les personnes vraiment que je touche. Et pour moi, le plus important c’était de construire un lectorat.
Si je mets à 2,99, le livre va peut-être fonctionner. Je ne sais pas fait, je ne l’ai pas fait. Mais, je vais me couper tout un lectorat. Je ne sais pas à combien de temps je serai resté dans le top 10 à 2,99. J’y serai peut-être encore, je ne sais pas. Mais moi, ce qui était le plus important et ce qui est le plus important toujours, je n’ai pas changé le prix des livres, c’est d’avoir un maximum de lecteur.
Ensuite, ça fait partie d’une stratégie aussi. Je suis en train de construire une série qui va être longue. Donc, j’espère que je vais emmener les gens qui vont aimer l’histoire et qui vont continuer à m’être fidèles tout au long de la série, suivre les aventures de Trinity, c’est l’héroïne, et de Speedy son petit compagnon.
Ça fait partie de toute une stratégie sur les séries que je n’ai pas inventées, qui vient des Etats-Unis. Si tu suis, je pense, les Ebooks aux Etats-Unis.
Olivier Roland : Voilà, le premier était à 0,99 cents. Puis, le deuxième à 2. Enfin, les autres après sont à 4 ou 5 € ou $ plutôt.
Finalement, c’est une stratégie qu’on retrouve. Je ne sais pas si tu achètes par exemple des séries pour monter des maquettes. Tu t’abonnes à des magazines ou des trucs comme ça et toujours, le premier tome est moins cher. Ça, c’est logique. Parfois, ils font aussi des prix de promotion pour les BD. On peut voir ça par exemple. Une BD acheté, deux pour le prix d’une, et qu’est-ce qu’on en obtient ? Deux tomes 1 évidemment de deux séries différentes. Evidemment, ce que ceux qui font la promotion espèrent c’est qu’on va aimer une série, le premier tome de série, on va acheter les autres derrières.
C’est une excellente manière effectivement de promouvoir une série complète. On voit que tu as une stratégie effectivement sur le long terme où tu te dis : « ce prix bas permet de vendre davantage. Déjà que je suis davantage lu et j’ai un impact plus important. Et ensuite, comme je crée une série, je vais me créer des lecteurs fidèles qui vont ensuite acheter mes livres. »
Donc, le tome 3 va sortir prochainement est-ce que tu vas le mettre à un prix qui est plus fort ?
Jean-Philippe Touzeau : 2,99 ouais,
Olivier Roland : 2,99. D’accord !
Jean-Philippe Touzeau : Et après, il y a la nouvelle série qui démarre, une autre série pour essayer de profiter de l’impact qu’a « la femme sans peur » en ce moment parce que le lectorat est grand. J’ai la mailing list qui s’agrandit. Donc, c’est vraiment le moment d’essayer de fidéliser les lecteurs et les lectrices. Donc voilà, j’essaye d’avancer avec donc le troisième volume. Là, j’écris le quatrième. Et il y a l’autre série dont je parlais tout à l’heure qui s’appelle « les 9 étoiles du désert » que je vais maintenant publier en Kindle à peu près au début de l’année prochaine, je pense, pour essayer de continuer sur cette vague. Ça marchera ou ça ne marchera pas, on ne sait pas mais au moins on essaye et on voit ce que ça donne.
Olivier Roland : Il y a une chose intéressante. Donc, ces deux tomes sont dans le top 10, est-ce que tu as remarqué que tes autres livres se vendent davantage ?
Jean-Philippe Touzeau : Oui. Évidemment, ça a un effet boule de neige mais alors partout, il y a un impact sur les autres livres. L’impact n’est pas énorme, énorme. Tu ne te mets pas à vendre des milliers de livres à partir de ce moment-là, mais tous les livres, les gens sont curieux, les gens ne te connaissent pas, donc ils essayent, ils achètent, etc. pour mieux te connaître en fait.
Olivier Roland : Alors, ça, c’est important c’est-à-dire qu’une stratégie pour plus vendre sur le Kindle, c’est d’avoir davantage de livres parce que quand quelqu’un achète un livre de toi et qu’il l’aime bien, quand il a terminé son livre, Amazon va lui dire : « Eh ! Attends avant de fermer ce livre parce que regarde, cet auteur a aussi écrit tel ou tel livre si ça t’intéresse. »
Et s’il a apprécié, il sera sûrement motivé pour en lire d’autres.
Jean-Philippe Touzeau : Il le sera. Oui, je pense, tout à fait.
C’est d’ailleurs un des conseils que je donne quand les gens me demandent dans mon groupe, Cloudbraining. Ou par mail, il y a des gens qui me contactent, je vais publier mon premier livre, etc.
J’essaye vraiment de leur expliquer que si tu es sérieux au niveau bouquin, au niveau auto-publication sur Kindle, il faut vraiment voir ça à long terme, à très long terme. Pas publier un livre et puis voilà, parce que publier un livre et puis voilà, eh bien, ça va faire une vague s’il a du succès et ça retombera. Mais vraiment voir à long terme, commencer comme tu disais tout à l’heure peut-être par des nouvelles, construire un peu son lectorat et avancer par étape comme ça.
Il y a une chose qu’il ne faut pas oublier, c’est que Kindle c’est pour toujours. Nos livres numériques sont là pour toujours, pour l’éternité tant que la terre existe, enfin tant qu’Amazon existe.
Olivier Roland : ça, c’est vrai. Donc même sans rien faire aujourd’hui, peut-être que tes livres continueront à se vendre dans 40 ans. Alors après, ils se vendront peut-être moins mais c’est ça qui est génial, c’est des royalties à vie
Jean-Philippe Touzeau : Je suis persuadé. Bien sûr, il faudra aller peut-être le repackager, en reparler. Et là, quand je te parlais de stratégie familiale, on y revient. Tu vois ce que je veux dire, maintenant c’est vraiment tout est lié: il y a eu le blog, il y a les livres, et ce sera quelque chose qui sera peut-être un asset. En français, un, comment dire…
Olivier Roland : Oui, un asset. Ce terme est tellement plus percutant en anglais que j’ai du mal à… C’est un atout, quelque chose qui nous apporte en gros un avantage.
Jean-Philippe Touzeau : Un avantage, ouais, et c’est quelque chose qui reste dans la famille. C’est vraiment quelque chose qui va devenir important, ces livres qu’on écrit en ce moment. Ce n’est pas juste un livre papier qui disparait parce qu’il y a…
Olivier Roland : C’est un investissement
Jean-Philippe Touzeau : Un investissement, oui. Un gros investissement, investissement qui sera valable pour mes enfants, mes petits enfants, etc. Donc, il faut voir le long terme si on veut voir juste. C’est bien. Je n’empêche personne d’écrire un livre juste pour le plaisir de le publier, peut-être avoir du succès et être content. Il n’y a pas de problème. Mais si on vise une stratégie, et je pense qu’il y a plein de personnes en France qui écrivent très bien, moi je dis : je n’écris pas très bien, je suis très honnête, j’écris très simplement, et je lis des blogs des personnes qui ont une écriture formidable, un style formidable. Et tous ces gens pourraient, vous pourriez être dans le Kindle et gagner votre vie avec votre plume, mais il faut le voir d’une manière différente qu’avec les maisons d’éditions qui vous prennent par la main, qui s’occupent de tout.
Olivier Roland : Alors, on a bien compris. Déjà sur le Kindle, qu’est-ce que ça veut dire quand on est comme ça en deuxième et quatrième position en termes de vente ? Combien tu vends de livre à peu près par jour ?
Jean-Philippe Touzeau : Alors, ça fluctue. L’été a été une grosse période pour les ventes de livres. Les deux combinés, donc le volume un et le volume deux combinés pendant en Juillet et en Août, j’arrivais à vendre quelque chose entre 400 et 500 exemplaires par jour.
Olivier Roland : Waouh !
Jean-Philippe Touzeau : Ouais. Mais maintenant, c’était peut-être les livres de vacances, tu sais, pour lire sur la plage. Et je visais ça un petit peu, donc je ne sais pas si ça a joué, mais maintenant c’est retombé à 150 par jour à peu près. Ça dépend des jours. Mais vraiment, ça fluctue, ça dépend des jours en moyenne.
Olivier Roland : Entre 100 et 150 par jour. Donc, voilà. Le livre à 99 cents, ça veut dire que tu touches 35 centimes dessus, c’est ça ?
Jean-Philippe Touzeau : Ouais, 35 centimes par livre, exemplaire vendu.
Olivier Roland : Parce qu’il faut savoir qu’Amazon donne 70% de droit d’auteur à condition que le prix soit dans une certaine fourchette. Et je crois que la fourchette la plus basse est 2,99. C’est ça ?
Jean-Philippe Touzeau : Exactement, et c’est pour ça que tous les auteurs veulent mettre le prix de leur livre à 2,99.
Olivier Roland : ça fait une grosse différence, ouais. Alors, si on calcule à prendre 150 par jour x 35, je fais le calcul en direct, ça fait 52,5 euros par jour. Donc, on va faire x 30. Ça fait 1 575 euros de droit d’auteur par mois. Ça, c’est juste pour ces deux livres. D’ailleurs comme tu le dis, ça déclenche d’autres ventes sur les autres livres. On peut dire que déjà tu gagnes un revenu sympathique avec ces livres-là, plus ce que tu gagnais déjà sur ton blog, c’est ce qui te permet aujourd’hui de dire : « Je suis bloggeur et auteur professionnel ».
Jean-Philippe Touzeau : Oui, c’est ça, Il y a une petite chose qu’il faut rajouter sur le Kindle. Il y a d’autres revenus, il y a le KDP Select.
Olivier Roland : Pour emprunter un livre, c’est ça ?
Jean-Philippe Touzeau : Voilà. Et tu touches en ce moment… ça fluctue aussi, ça dépend. Mais je crois que chaque fois ton livre est loué en quelque sorte et emprunté, tu dois toucher 1,20 euros, quelque chose comme ça.
Olivier Roland : Même sur un livre à 99centimes ?
Jean-Philippe Touzeau : Oui. Ça n’a rien à voir. Chaque fois que le livre est emprunté, tu touches 1,20 euros, ou 1,40 euros, ça dépend, ou 1,10 euros, ça dépend des mois.
Olivier Roland : Alors, ça serait intéressant de voir combien de vente tu fais avec le tarif à 2,99 et combien ça te rapporte en tant qu’auteur puisque là, la marge sera beaucoup plus importante, puisqu’on va passer de toute façon en, je vais faire le calcul, 2,99 x 0,7, ça fait 2,10 euros de marge donc, c’est quasiment multiplié par 10.
Jean-Philippe Touzeau : Exactement
Olivier Roland : Donc ça veut dire que tu pourras avoir le même chiffre, il suffit juste de vendre 10 fois moins, c’est-à-dire que si tu vends ne serait-ce que 10 à 15 par jour, ça te fera déjà un revenu tout à fait confortable. On voit que c’est quelque chose d’exponentiel qui va grossir et qui en plus, c’est ça qui est génial, maintenant que tu as une certaine notoriété et que tu as l’algorithme d’Amazon qui t’as remarqué, plus tu publiais, plus automatiquement tu en vends et tu fais vendre les autres. C’est vraiment un écosystème positif.
Jean-Philippe Touzeau : Ah oui ! C’est génial, il faut juste écrire les histoires.
Olivier Roland : Oui, voilà. Il faut juste faire ça.
Et puis comme tu l’as dit, toujours republier tout ou partie d’un livre sur un blog, ce qui permet aussi d’avoir du trafic qui vient de Google, convertir tout trafic en prospect, et d’ailleurs de leur vendre d’autres choses. Donc, il y a des tas de manière de monétiser un livre.
Jean-Philippe Touzeau : Une autre manière dont je vais sans doute monétiser et ce n’est pas sans doute, c’est sûr, c’est que une fois le volume trois sorti, parce qu’il y a des lecteurs qui se plaignent que : Ah, je n’aime pas les livres qui ne sont pas finis parce qu’évidemment je laisse sur un Cliffhanger à la fin, un deuxième sur le volume deux. Il y a des lecteurs qui n’aiment pas ça, ils aiment bien lire une histoire un peu plus complète.
Ce que je vais faire après la sortie du volume 3, je vais essayer de faire ça pour noël, je ne sais pas si je vais y arriver parce que noël est une période importante pour les ventes de Kindle. Je vais essayer de sortir la compilation, c’est-à-dire les 3 en 1 avec un prix bien sûr plus élevé.
Olivier Roland : Oui, bien sûr, tout à fait
Jean-Philippe Touzeau : C’est une autre manière de monétiser
Olivier Roland : Après, il faut faire attention à ne pas trop prêter attention à la minorité vocale. Il y a toujours un tout petit pourcentage de personnes qui ne sont pas contentes mais qui s’y font plus de bruit que les 95% des gens qui sont heureux. Ça, c’est un biais de la nature humaine, on est plus motivé quand on veut râler que quand on trouve les choses biens pour en parler.
D’ailleurs, le Cliffhanger, c’est utilisé dans tous les tas d’histoires, dans les séries : Harry Potter par exemple et tout ça. C’est très efficace.
Jean-Philippe Touzeau : Il faut il faut.
Olivier Roland : Le Cliffhanger pour ceux qui ne connaissent pas, c’est que quand on laisse une situation qui n’est pas résolue à la fin d’un livre, ça peut aussi marcher chapitre par chapitre. Dans les Harry Potter, il y a tout le temps des Cliffhanger à la fin de chaque chapitre, d’ailleurs sur plusieurs histoires en même temps puisqu’on suit souvent plusieurs timeline au même moment. Et du coup, ça créait une envie irrésistible chez le lecteur d’en savoir plus. C’est humain, on est curieux, on veut savoir ce qui se passe.
Jean-Philippe Touzeau : Et c’est prouvé, Olivier. Les études scientifiques ont montré, on veut savoir la fin. Même si le film est mauvais, la majorité des gens vont rester jusqu’à la fin.
Olivier Roland : Pour savoir comment…
Jean-Philippe Touzeau : Comment ça se termine
Olivier Roland : Donc, c’est une excellente manière d’engager ses lecteurs et de les motiver à continuer à lire. Et les bons écrivains savent utiliser ça.
Très bien. Alors, moi j’ai quand même une question qui me vient à l’esprit. On a bien compris à quel point tu réussis sur le Kindle aujourd’hui et que c’est que le début de l’aventure, est-ce que tu as mis ton livre sur iTunes et sur le Kobo de la Fnac
Jean-Philippe Touzeau : Pas du tout.
Olivier Roland : Alors je suis un peu étonné, pourquoi ?
Jean-Philippe Touzeau : Lorsque j’ai commencé à publier, je me suis vraiment concentré sur le Kindle. Ensuite, Kobo est arrivé, iTunes, etc. sont arrivés également. J’ai écouté ce qui se disait aux Etats-Unis, ce qui se disait en France, c’était compliqué, ça ne valait pas le coup, il n’y avait pas de vente, etc. Et finalement, comme je t’ai dit : je procrastine peut-être un peu beaucoup, et je ne me sentais pas d’attaque à aller mettre mes livres sur ces sites pour rien quoi, pour pratiquement pou rien.
Je trouve qu’Amazon fait vraiment les choses très, très bien. C’est vraiment pour les auteurs et c’est vraiment bien fait. On a parlé des algorithmes tout à l’heure. Quand tu veux publier ton premier livre Kindle, c’est vraiment facile, quoique maintenant, paraît-il, Kobo fait ça vraiment de façon simple. Je ne sais pas, je n’ai pas testé.
Olivier Roland : Alors, je peux te donner mon expérience puisque moi, j’ai déjà plusieurs livres sur le Kindle et je me suis intéressé effectivement à Kobo et iTunes.
Le Kobo c’est extrêmement simple. Ils ont complètement revu leur interface un temps. Maintenant, c’est la même chose que de mettre sur le Kindle. C’est trois clics. Tu fais des copier-coller de ce que t’as mis sur le Kindle et tu le mets dans le Kobo, ça marche très bien. Et en plus maintenant, c’est le cas depuis seulement deux mois je crois, automatiquement il est référencé sur le site de la Fnac, ce qui est quand même sympa. Donc voilà.
Par contre, iTunes, c’est beaucoup plus galère. Déjà pour uploader un livre sur iTunes, il faut absolument avoir un Mac. Si tu as un PC, tu peux juste aller le brosser quoi. Voilà. Ça, c’est Apple…
Jean-Philippe Touzeau : Très user friendly.
Olivier Roland : Le logiciel est gratuit mais il faut avoir un Mac. Il ne marche pas sur PC. Et il faut aussi que tu obtiennes un numéro de déclaration au Fisc Américain qui est l’IRS. Bon, ça, c’est facile, je l’ai fait. Il faut envoyer un fax, ça prend 2 semaines, après, tu le reçois. En plus, ça, c’est pour avoir un compte payant. Un compte gratuit, tu n’es pas obligé. Mais, voilà.
Et après, il y a des restrictions. J’essaye de mettre un livre par exemple sur iTunes qui est actuellement sur le Kobo et sur le Kindle. Il a été refusé, parce qu’il y avait un lien vers un de mes blogs qui vendait un livre. Et dans les conditions d’iTunes, c’est interdit de mettre dans les livres, à proposer sur iTunes des liens vers des sites qui peuvent concurrencer iTunes.
Donc, voilà. Ça a l’air d’être quand même assez pénible iTunes. Surtout qu’en fait, ceux qui veulent peuvent très bien lire leur livre Kindle sur iPhone, iPad, etc. Après, ça reste une place de marché qui n’est pas négligée, je pense. A mon avis, iTunes fait beaucoup plus de vente que sur le Kobo.
Jean-Philippe Touzeau : D’accord. Une chose Olivier par rapport au pourquoi je suis venu uniquement sur Amazon aussi, c’est par rapport à KDP Select.
Olivier Roland : Ah oui, KDP Select, tu dois effectivement t’engager à ce que ça soit exclusif.
Jean-Philippe : Ouais, tu ne peux pas être sur une autre plateforme.
Olivier Roland : Mais est-ce que KDP Select, c’est vraiment quelque chose d’important pour toi en termes de revenu aujourd’hui?
Jean-Philippe Touzeau : Le mois dernier, j’ai dû faire en volume 1 et volume 2, j’étais à peu près à 400, 500 emprunts.
Olivier Roland : Par mois ?
Jean-Philippe Touzeau : Le mois dernier
Olivier Roland : Donc, ça fait 400, 500 x 1,20 euros.
Jean-Philippe Touzeau : Quelque chose, ouais. Donc, ce n’est pas négligeable par rapport à ce que tu pourras vendre à mon avis sur Kobo ou sur iTunes
Olivier Roland : Alors, il faudrait voir ce que ça donne les ventes sur iTunes. Je n’ai pas encore de recul suffisant. Je pense quand même que c’est assez populaire en France. Autant aux Etats-Unis, le Kindle doit faire dans les 70% du marché, autant en France je ne suis pas sûr que ce soit le cas.
Jean-Philippe Touzeau : D’accord
Olivier Roland : Et donc oui, il y a aussi quelque chose d’assez intéressant, tu as mis le livre au format papier.
Jean-Philippe Touzeau : Voilà, oui avec CreateSpace.
Olivier Roland : Avec CreateSpace, donc, qui est un service proposé par Amazon, et qui est génial parce qu’en fait, on uploade son livre. Et ensuite, c’est presque comme le Kindle parce qu’on n’a rien à faire en fait. C’est imprimé à la demande par Amazon et expédié aux clients, ce n’est pas à nous de faire imprimer, de stocker, d’envoyer. On se tirerai une balle clairement à faire ça. Là, tout est géré entièrement par la plateforme d’Amazon.
Jean-Philippe Touzeau : Oui, c’est ça. Et c’est vraiment un service, moi je dis, génial parce que sinon, je crois que j’aurai jamais pu avoir une version papier, peut-être sur Lulu à ce moment-là, mais ce qui est bien avec CreateSpace, c’est qu’ils sont complètement intégrés avec Amazon. Et si tu regardes sur mes livres, il y a Kindle ou broché. Tout est ensemble bien dans…
Simplement pour la version CreateSpace, on peut le faire soi-même mais je pense qu’il faut passer peut-être par les services d’une mise en page un peu pro si on veut avoir quelque chose de bien. Mais c’est vrai que comme tu l’as dit, tu n’es pas obligé, tu peux pratiquement uploader la même version que sur le Kindle.
Et d’ailleurs, CreateSpace si tu fais le contraire, tu fais la version papier, tu prépares la version papier, tu l’uploades
Olivier Roland : Oui et tu peux dire : Je veux une version Kindle. Il te la convertisse automatiquement. Ça, c’est super.
Et alors, est-ce que tu fais des ventes sur ce format papier aujourd’hui ?
Jean-Philippe Touzeau : Je n’ai pas regardé pour Septembre mais au mois d’Août, j’ai vendu… Je n’ai pas regardé pour Septembre du tout parce que ce n’est pas ce qui m’intéresse. Mais j’avais regardé, je t’ai expliqué pourquoi déjà un petit peu, parce que j’étais étonné. A un moment, je suis rentré, ce n’est pas grand-chose mais dans le top 100 papier d’Amazon France, et là ça m’avait surpris. Donc, je suis allé voir quand même combien j’en vendais. Au mois d’Août, j’en avais vendu plus de 500.
Olivier Roland : Waouh, plus de 500 ventes ?
Jean-Philippe Touzeau : Oui. Les deux, 500 exemplaires papiers.
Olivier Roland : 500, les deux exemplaires. Alors, tes exemplaires sont à 5 euros, c’est ça ?
Il n’y a que du papier ?
Jean-Philippe Touzeau : Oui. Ça fait aussi partie de ma stratégie. Sur les exemplaires papiers, je ne gagne rien du tout. Ils sont vendus prix plancher, zéro, c’est-à-dire c’est le prix que prend CreateSpace et Amazon. Ça fait partie de la même stratégie. Je veux qu’un maximum de personne me lise. Bon, ça va changer mais pour l’instant, ça me permet d’avoir plus de ventes, plus de gens, plus de bouquins qui circulent entre les mains, les gens se prêtent le livre, et j’espère que tout ça va payer plus tard.
Olivier Roland : Waouh ! Ben, écoute, super. Jean-Philippe, je pense qu’on a eu un très, très bon aperçu de toute ta stratégie, ton parcours. Et on voit, on sent bien que c’est que le début de l’aventure et que tu peux vraiment faire un malheur sur le Kindle. Et peut-être après d’ailleurs sur le Kobo.
Le Kobo, franchement, je t’encourage à aller regarder. Ça ne va pas te prendre plus de 5 minutes pour recoder tes livres. Si tu faisais déjà au format epub par exemple, c’est vraiment très, très facile. Ils vont se retrouver sur la Fnac. Puis, ce sera intéressant de voir ce que ça donne.
Jean-Philippe Touzeau : Le seul problème, c’est le KDP Select.
Olivier Roland : Ah oui ! C’est vrai. Donc, tu verras.
Mais tu n’as pas de lecteurs qui t’ont dit : « Zut, moi j’ai acheté un Kobo et je fais comment ? »
Jean-Philippe Touzeau : Alors ce qui se passe, c’est que j’en ai eu très, très peu. Il y en a quelques-uns qui m’ont dit : « Ben, moi, je n’ai pas Amazon. » Alors, c’est encore une stratégie.
A toutes ces personnes, je dis : « Achetez la version Amazon sur Kindle ».
Olivier Roland : Je vous envoie le PDF.
Jean-Philippe Touzeau : Non seulement, je vous envoie le PDF mais je vous envoie le epub pour pouvoir lire sur Kobo.
Olivier Roland : Ah oui, ben oui, c’est une stratégie effectivement. Tout à fait
Jean-Philippe Touzeau : C’est-à-dire si quelqu’un, et je le dis encore, si vous achetez sur Amazon, sur la version Kindle, faites-moi suivre votre reçu Amazon, et moi, je vous envoie la version PDF et la version epub gratuitement, sans problème.
Olivier Roland : Et bien, voilà. Le message est lancé.
D’ailleurs, j’en profite. On va faire un petit concours pour vous remercier d’avoir suivi cette interview jusqu’au bout parce que moi, c’est le conseil que je donne toujours quand je donne une interview, c’est : prenez une chose dans cette interview qui vous a intéressé et appliquez-la.
Donc, on va faire un petit concours avec Jean-Philippe. Jean-Philippe est prêt à donner 5 exemplaires de son livre papier en cadeau, peut-être je ne sais pas,
Jean-Philippe Touzeau : Du volume1.
Olivier Roland : Du volume 1. D’accord. Peut-être que tu peux, je ne sais pas, les dédicacer par exemple ou…
Jean-Philippe Touzeau : S’ils veulent une dédicace, oui.
Olivier Roland : Donc, 5 exemplaires dédicacés du livre de Jean-Philippe. Jean-Philippe, on a bien compris que son succès commence à peine, donc peut-être que ce sera quelque chose qui pourra se vendre cher sur eBay en quelques années.
Le jeu est simple : mettez dans les commentaires en dessous de cette interview et dites-nous quelle est la première action, que vous allez mettre en place et que vous avez tirée de cette interview, tout simplement. Et ensuite, Jean-Philippe prendra les 5 meilleurs commentaires, ce qu’il a le plus apprécié, et vous enverra cet exemplaire dédicacé du livre.
Jean-Philippe Touzeau : Exactement, ouais. Très bonne idée.
Olivier Roland : Voilà. Formidable, merci beaucoup Jean-Philippe.
On va suivre avec attention la suite de tes aventures. Peut-être qu’on refera une interview d’ici quelques mois ou un peu plus tard pour savoir comment ça continue.
Et donc, voilà. N’hésitez pas, vous allez sur Amazon, vous tapez Jean-Philippe Touzeau ou la femme sans peur. Vous allez dans le top 100 des ventes Kindle actuellement et vous allez tomber sur ses livres très, très facilement.
Merci encore Jean-Philippe.
Jean-Philippe Touzeau : C’est moi qui te remercie pour cette interview sur Kindle, c’était très sympa.
Olivier Roland : Et donc, à très bientôt pour de nouvelles aventures. Au revoir !
Jean-Philippe Touzeau : Au revoir, merci !
Rédiger par Olivier Roland
72 Responses
Merci pour l’interview, Olivier ! 🙂
Génial ! Bravo à toi Jean-Philippe pour cette belle aventure que tu entreprends (que j’avais pu suivre de près en tant que CloudBraineur 🙂 ), et qui ne fait que commencer !
J’ai lu 6 de tes livres, et j’ai toujours apprécié les messages optimistes qui y régnait (que ce soit les guides ou les fictions).
On peut toujours améliorer sa vie, si l’on s’en donne les moyens. C’est vrai qu’il y a du Paulo Coelho ! 🙂
J’adorerai avoir un livre dédicacé de ta plume… !!! 🙂
Multiplier les moyens de promotion (effet noël, emails, blogs littéraires, facebook…). La stratégie des ebooks en série, qui suscite la curiosité, et qui a une répercussion positive sur les livres déjà publiés.
Autres points qui m’interpellent, pour se mettre à écrire:
– se focaliser, pour éviter de s’éparpiller et procrastiner (tu as écrit moins d’article de blog, tu n’as publié que sur la plateforme Amazon…) ,
– et comprendre pourquoi on veut écrire et publier (pour se motiver et, être cohérent par rapport au prix de vente…)
La chose que je retiens le plus, c’est vraiment aussi la vision stratégique à long terme: être patient et persévérant.
Et je pense que le terme qui vous échappez était le mot: “héritage” ! Et effectivement, je trouve que c’est un bel héritage que l’on peut laisser à son entourage !
J’ai le goût de l’écriture, et ton exemple m’inspire !
Alors sortir un livre sur Kindle pourrait être cohérent, si tant est que cela fasse partie de mes priorités ! Pour le moment j’en ai d’autres, mais je ne lâche pas l’affaire ! 😉
Très bonne continuation, et bon succès J-P ! 😉
Kévin
Merci beaucoup Kevin !
C’est exactement le mot, tu as raison. Oui, c’est important la vision à long terme surtout pour le Kindle. En tout cas, tu as bien résumé l’interview. 😉
Bonjour,
Merci pour cette interview.
Ce que j’ai retenu c’est qu’il fallait avoir une stratégie Kindle pour la publication et surtout commencez par la générosité : Donner pour recevoir. Un état d’esprit souvent très ancré dans la blogging.
Merci à vous 2.
Ca donne envie de réussir !
Merci Lee ! Toi aussi tu peux réussir car on a tous des talents. A nous de les découvrir et d’oser se lancer. Bonne continuation. 😉
Merci beaucoup pour l’opportunité Olivier, c’était un réel plaisir de bavarder à nouveau. 😉
Je ne peux pas lire le podcast, ni l’ouvrir dans une autre fenêtre ni le télécharger. J’ai pourtant essayé avec 3 navigateurs différents.
Heureusement qu’il y a la transcription. Je vais la lire tout de suite car le thème est très intéressant.
Bonjour Olivier
A Sujet d’Amazon une chose très importante à rappeler, il est impossible d’acheter un livre sur Amazon.fr depuis les trois quarts de la planète.
je peux t’envoyer une capture d’écran depuis L’ile de la Réunion (Département français considéré comme une île africaine ) pour te montrer ce qui se passe.
Ce que je veux te dire c’est que des millions de francophones ne peuvent pas achèter de livre sur Amazon.fr.. Le seul distributeur mondial est Apple cela semble être un secret bien gardé.
C’est sur l’iBook store que j’ai par exemple découvert ton livre gratuit.
Cordialement
Jean-Marc Bontemps
Île de la Réunion
Bonjour Monsieur Bontemps…
Effectivement ici on n’a pas accès à amazon.fr ; il faut donc passer par amazon.com.
Le problème est qu’on n’a pas toujours accès à tous les livres et autres produits français. Parfois c’est le prix qui change…
Il se passe des trucs bizarres avec la gestion de frontières chez Amazon mais il y a au moins 2 solutions.
– tu peux mettre ton livre dans toutes les boutiques Amazon même sans changer de langue
– tes clients peuvent utiliser un VPN pour faire croire qu’ils sont dans un autre territoire.
Une amie voulait acheter le livre de ma fille depuis la France mais elle surfe depuis le Royaume-Uni ou la Suisse mais finalement elle a réussi quand on était en Allemagne ! Entre les boutiques et les VPN, il faut juste ne pas se tromper !
VPN ?
Un grand merci pour cette intervieuw, qui me booste, à la veille de sortir mon livre Kindle
Bravo Bernard, c’est un grand pas en avant ! Attention, ne sois pas déçu par tes résultats (quels qu’ils soient) d’accord ? Tu es en phase d’apprentissage. 😉
Génial !
Merci pour cette interview.
Vous m’avez convaincu. je vais me lancer sur le Kindle !
Excellent Victor ! C’est un bon investissement sur le futur. 😉
Bonjour
Et merci à vous deux pour cette longue interview
Très bonne idée la map Olivier
La première chose que je vais mettre en application c’est… D’écrire un livre 😉
Ou plutôt finir celui dont je parle depuis deux ans, un essais sur le golf et le quinzième club psychologique à mettre dans son sac pour sortir une belle partie
Seule chose que je regrette dans la position de Jean Philippe c’est celle vis à vis du kobo
Tu donnes l’impression de mettre un brin de philanthropie dans ta démarche, je trouve dommage de n’a pas mettre cette démarche au service de l’économie francaise
Personnellement, lisant sur tablette Samsung je vérifie toujours si le livre que je veux acheter est sur kobo avant de l’acheter sur Amazon
Pour conclure le mot que vous cherchiez était peut être PATRIMONE
en effet je pense que Jean Philippe est bien parti pour se constituer un patrimoine de revenus récurrents grâce à ses publications.. Et qui sait léguer ça a ses enfants 😉
Merci encore
Capitaine sollo
PS : incontournable en ce moment : l’élément de Ken robinson
Pas disponible sur kobo.. Dommage
Le plus important pour moi, c’est la simplicité avec laquelle il s’est lancé dans l’écriture ( une suite cohérente d’articles). je me rend compte que compte que écrire un livre n’est pas aussi compliqué que je le croyais. je vais m’y mettre…
Olivier , je ne sais pas voir les videos ici au cameroun, c’est la 1ère x que je reçois la copie écrite mille et mille fois merci. Je ne peux même pas comprende-re les tuttoriels de easypublisoft mais j’ai déjà 3 fascicules en word. merci pour le courage que me donne jean-philippe joseph 72 ans
Bonjour Olivier, bonjour Jean-Philippe,
Tu m’as donné envie de mettre en œuvre un projet de livre que j’ai depuis longtemps. Je vais faire comme toi je vais proposer les premiers épisodes sur mon blog pour voir si ça plait.
L’année dernière j’avais créé un évènement sur mon blog qui durait tout le mois de décembre “L’histoire de l’Avent”. Chaque jour du mois de décembre un nouvel épisode de cette histoire était publiée. Chaque épisode était écrit par un blogueur différent.
Cette expérience a été très enrichissante et j’avais augmenter mon audience de plus de 2000 visiteurs durant cette période.
Un des blogueurs participants l’année dernière m’a demandé si je voulais renouveler mais cette année je dois me faire opérer dans 3 semaines et comme il faut beaucoup anticiper ce ne sera pas possible.
Par contre l’histoire que je veux raconter depuis longtemps, c’est promis, je m’y mets dès que je reviens de vacances (je pars demain).
Je vais programmer une heure par jour d’écriture pour commencer.
Merci pour ce témoignage.
Belle et douce journée.
Danièle
Bonjour à vous deux,
Je commence seulement mon aventure sur la blogosphère et viens d’écrire mon premier article en fin de semaine dernière…
Alors quelle bouffée de motivation que de vous écouter expliquer vos stratégies et communiquer votre enthousiasme!
Merci beaucoup de partager vos expériences respectives, j’ai beaucoup apprécié l’idée de fonctionner pas à pas et de créer des articles en version ‘chapitre’, de se lancer dans l’écriture d’un livre en communiquant avec ses lecteurs qui peuvent apporter des idées, motiver des développements de l’histoire ou des concepts inhérents.
Bravo à Jean-philippe pour son parcours, je vais aller fouiller son blog et probablement acheter ses livres. Bravo également à Olivier pour son professionnalisme, sa générosité et ses trouvailles à travers ‘Devenez meilleur’. Merci de partager vos découvertes.
Bonjour Olivier,
Comme d’habitude, tes interviews sont excellent ! Et grâce à toi on progresse en permanence ! Mille fois MERCI ! Pour ton ingéniosité, tes connaissances partagées , ta générosité…. tout simplement !
D’abord merci beaucoup Olivier, tu as eu une brillante idée en choisissant ce sujet.
Jean Philippe, merci d’avoir partagé avec nous ton pourquoi et ton comment, c’est très généreux.
L’idée force que je retiens pour moi: donner des livres quasi gratuits pour créer de nouveaux contacts (au lieu de “vendre” des livres)
Merci,
Christine
Interview tout à fait passionnante !
Je connais bien ton parcours Jean-Philippe, mais ça m’a permi d’en apprendre encore plus sur ton aventure. Et merci Olivier de nous avoir offert cette interview particulièrement complète.
Pour ma part, je suis déjà en train d’écrire. Donc je vais me mettre hors concours. Mais je suis content d’avoir appris les exigences d’exclusivité de KDP Select, ainsi que l’opportunité du KOBO.
Alexandre
Bonjour !
Très instructif ! Mais peut-on continuer à vendre un livre sur son
site ou autre… quel que soit le format (papier-pdf…) une fois que
l’on a fait une version Kindle ?
Merci pour votre réponse !
Myriam.
Merci beaucoup pour cette interview passionnante 😀
J’ignorais que lorsque le livre était créé par Createspace, on pouvait demander une création automatique du livre électronique !
Je finalise mon premier livre pour une publication avant la fin de l’année…
donc de précieux conseils à mettre en place…
Bon vent pour tous ces projets Jean-Philippe !
Bien cordialement
Marianne
Salut les gars,
Le meilleur conseil que j’ai appris dans cette vidéo est de publier les premiers chapitres d’une histoire sur un blog, pour voir comment les lecteurs réagissent, avant de se lancer dans le grand bain.
Idée géniale, merci beaucoup !
Hello Olivier et Jean-Philippe, super interview !
Il se fait que je connais J-Ph. par sa série “La Femme Sans Peur”, que j’ai dévorée avec avidité. Le concept “Speedy” est je trouve très bien trouvé et lie habilement l’écriture et le marketing.
J’ai remarqué que les 2 livres étaient dans le top 100 depuis plusieurs semaines, et je me demandais justement quelle était ta stratégie, J-Philippe 😉
L’action que j’ai envie de mettre en place est de m’inspirer de Speedy, sorte de héros caché, pour rassembler les chroniques de Hiérogue, mon fidèle journaliste écrivant quelques uns de mes articles de blog. Cela pourrait faire un sujet original de kindle, basé sur les livres personnalisés dont je parle à ma communauté. Je trouve qu’écrire à travers un personnage fictif (comme tu le fais avec Speedy) est un procédé original que je kiffe vraiment !
Au plaisir
Marjorie
Hello Olivier,
Help, je n arrive pas à télécharger la map, ça me dit “erreur inconnue” 🙁
Bonjour ,
Je viens de suivre l’interview avec grand interet.
Mon projet de blog est actuellement à l’état embryonnaire.
c’est la gestation ! et je le nourris de toutes les plus belles créations , en m’inspirant du talent des autres.
Je ne connaissais pas Philippe et merci Olivier de nous l’avoir présenté
Parce qu’une révolution personnelle ne peut que mettre en mouvement , en ébranlant de vieilles choses , en libérant de l’espace pour le nouveau, ce témoignage m’aura aidé à mettre un peu d’ordre dans mes idées .
je vais commencer par m’entraîner à l’écriture , j’ai déjà de la matière que je pourrai recycler et lancer très prochainement mon blog afin de partager et
de tester . Je ne vais pas le faire seule . Peut être que je vais solliciter ton aide Olivier
je m’en vais devenir une femme sans peur
MarinaB
Bonjour,
Merci à tous deux pour cette interview très instructive. J’ai apprécié les parties consacrées à l’édition sur le web autant que celles sur l’écriture à proprement parler.
ECe que je vais faire, c’est me remettre à écrire, car j’ai passé trop de temps ces trois derniers mois à mettre en place un blog, qui, s’il est un outil génial pour être lu, une motivation pour continuer, n’en reste pas moins sacrément chronophage. J’en avais oublié le pourquoi de la création de mon site, je m’amusais à l’administrer, à le peaufiner… En oubliant de continuer à écrire des histoires !
Bonjour,
Intéressant l’idée d’articles !
Ou trouvez-vous le design des couvertures ?
Pour donner un exemple de la répartition du chiffre d’affaires entre Kobo/itunes/Kindle, j’ai pour la part un de mes 2 livres publié sur les 3 plate-formes : c’est 85% des ventes sur Kindle, 10 % sur Kobo, et 5% sur itunes. Donc une stratégie Pareto de se contenter du Kindle peut se défendre… Même si l’effort pour mettre sur Kobo n’est pas énorme. Par contre, à mon sens, se passer d’itunes ce n’est pas un drame, car le supplément d’efforts à consentir est mal rémunéré. D’autant qu’on installe facilement une appli Kindle sur un iphone !
Après mon positionnement marketing est différent, je les vends 8,98 €. Mon volume est différent : il m’a fallu un an pour faire un petit millier d’exemplaires en tout. Mais même avec ça, je sens le fameux effet de boules de neige : lecteurs du 1er livre qui achètent le 2ème, mise en avant par Amazon (même si je n’étais pas dans le Top1000 d’Amazon, je suis resté longtemps dans le top3 de la niche “Gestion de patrimoine/Bourse” donc mis en avant auprès des acheteurs d’Amazon récurrents sur cette thématique)
J’ai déjà préparé la trame d’un 3ème livre,déjà prévu plus court et accessible à plus de lecteurs (moins spécialisé, un peu style narré avec des leçons de développement personnel). Après la lecture de cet interview, je pense que je vais tester la stratégie de le proposer à 0,99 €. Les 35% au lieu de 70% ne doivent pas m’arrêter. C’est vrai que l’important c’est d’être lu, et si ça peut permettre des ventes liées sur les autres… 😉 Et suivant sa longueur finale, voir si je le propose ou non en deux volumes…
Je vous remercie donc tous les 2 pour cet interview. Il m’a donné des idées ! 😀
Merci pour cet entretien. Super. J’ai suivi le succès de La femme sans peur avec intérêt et j’ai les deux tomes dans mon Kindle ! 😉 Bravo Jean-Philippe et merci pour le partage de ton expérience.
Je confirme iTunes a beaucoup de trafic depuis quelques mois. Bonne continuation à tous deux. Chris
Ha Ha ! J’allais rater le concours ! Je sors j’espère pour les fêtes le tome 1 d’une nouvelle série et je vais intégrer un lien pour que les lecteurs intéressés reçoivent les 2 premiers chapitres du Tome 2. Je trouve cette idée excellente et je me demande comment on intégre ce genre de promo sur son site, sachant que pour obtenir les deux premiers chapitres le lecteur doit laisser une adresse email. Mieux de passer par la NewsLetter ?
Je suis très contente d’avoir suivi cette interview, car elle nous permet de découvrir Jean Philippe “en vrai” devant son ordinateur.
Comme je fais partie de l’équipe des Cloud braineurs, je connaissais une bonne partie des informations, mais j’ai découvert le CA et les résultats.
Et pour la mise en pratique Jean Philippe, j’ai commencé à écrire sérieusement depuis un mois, et je pense que je vais publier dans moins d’un mois.
Je vais probablement solliciter des lecteurs dans très peu de temps !
Merci Olivier, pour cette entrevue
Jean-Philippe me donne le goût de continuer. Sa réflexion à de nouvelles opportunités au cours des années m’encourage à écrire encore ou de bâtir une formation.
Merci Jean-Philippe pour ton soutien.
Génial Olivier,
Je viens de publier un petit e-book sur mon site de chant sur les Bases du Travail Vocal.
Cette interview me motive complètement à le proposer en format Kindle.
À l’action !!!
Antoine
Bonjour Olivier et Jean Philippe,
Personnellement, je voulais tout simplement te remercier pour avoir créé ton Club Cloudbraining.
Grâce à toi, j’ai créé moi aussi mon Club qui s’appelle “Club Privé Paris Sportifs” qui a déjà 91 membres au moment ou j’écris ces lignes après 7 mois d’existence et j’en suis très HEUREUX !
Merci pour TOUT ! Tu m’as donné une excellente idée que j’ai appliqué dans mon domaine.
Avoir une communauté soudé autour de la thématique de son blog est exceptionnelle !
Bref, merci pour cette superbe interview. 🙂
Merci Maxence ! Bonne continuation à toi !
J’ai vu que tu carbures bien… et je ne parle pas de ta pointe de vitesse. 😉
Bonjour Olivier,
Cela donne envie de se pencher sérieusement sur le projet….
Bonjour
il y a quelque chose que je ne comprends pas à propos de la redevance à 70%.Jean-Philippe dit qu’il faut que le livre soit inférieur à 2,99 et lorsque je vais sur le site kindle, je vois une éligibilité différente :
Conditions de tarification en EUR (€),
Prix conseillé Option Redevance à 70 %
Minimum Maximum
€ 2,60- € 9,70
quelle est l’explication ?
Merci d’avance Cdt P
Bonjour Patricia !
A moins que je n’aie dit une bêtise, j’explique bien que la redevance à 70% est réservée aux livres dont le prix est compris entre 2,99 et 9,99. La disparité avec les chiffres d’Amazon s’explique par le fait que les leurs n’incluent pas les taxes obligatoires en Europe (et qui seront de toute façon ajoutées automatiquement au prix de vente).
Donc si tu veux vendre ton livre à 2,99 (prix public), il faut que tu indiques 2,60 dans la case correspondante. 😉
Compliqué ? Un peu mais… ça vaut l’effort. 🙂
Bonne chance dans tes écrits !
Bonjour,
Merci Jean-Philippe et Olivier. J’écrits quelques histoires très courtes depuis 2006. J’avais l’intention de sortir un petit livre d’une cinquantaine de page pour le Noel dernier. Le tome 1 était quasi terminé et le tome 2 était déjà commencé. Et puis des évènements ont fait que j’ai tout arrêté.
En entendant ce témoignage chaleureux, j’ai choisi de terminer le tome1 pour sa sortie pour ce noel. Et de lancer dans la foulée le 2ème tome.
Il me manque plein d’informations pour savoir comment faire pour le pubier sur amazone et sur kinddle. Mes histoires sont écrites tout simplement sous word.
Merci encore à cette interview.
Sylvie
Merci Jean-Philippe et Olivier pour cet interview passionnante !
Je publie déjà moi même sur Kindle…d’ailleurs il est important de préciser (pour les auteurs en herbe) que les romans, nouvelles…se vendent bien mieux que les guides pratiques par exemple.
Ce que je retiens de l’interview:
– create space: pour publier son livre en format papier
– kobo: qui vaut peut être la peine de s’y intéresser…
A très bientôt,
Chris
Hello Chris,
Cela doit dépendre du thème et de l’auteur, car j’ai exactement l’écho inverse : que les guides pratiques vendaient mieux que la fiction ^^
Marjorie,
Désolé pour ma réponde tardive…
C’est facile, je viens de survoler le top 100 (meilleures ventes) de la boutique Kindle Amazon et il me semble que je n’ai pas vu un seul guide pratique…
Tu me diras si je me trompe…
A très bientôt,
Chris
Merci Olivier pour l’idée de cette interview et à Jean Philippe pour toute ta générosité et ta belle humanité.
C’est un plaisir de pouvoir lire tous les leviers de ton succès même si j’en mettrai tout de même un bemol.
La pertinence d’un blog selon moi n’est que pour des thématiques intimement liées à lon non-fiction mais plus pouvant amener à des guides pratiques. En effet, si on décide de partir dans l’écriture de fiction pure, il est plus compliqué selon moi de monter un blog car le thème pour celui-ci serait trop flou… Jean Philippe tu es parti quant à toi du developpement personnel pour y développer de la fiction ce qui en fait un thème puissant pour un blog mais ça aurait été possible selon toi s’il n’y avait pas eu ce lien ?
Qu’en pensez vous ?
Le plus important pour moi est de faire de l’écriture une habitude.
Quand on peut, un blog est un très bon support pour cela car il nous impose la rédaction de billets récurrents. Sinon il y a l’écriture quotidienne qui peut être aidée par des sites tel que 500words par exemple.
Et avant, prendre du plaisir !
Jul
petit erratum, il ne s’agit pas de 500words mais de 750 words pour ceux qui veulent créer une habitude d’écriture.
Pour revenir au petit bemol, il est cité Coehlo dans l’interview. Celui-ci, tout comme toi Jean-Philippe, écrit de la fiction et, tout comme toi, avec un grand penchant pour le développement personnel. Pour lui, et c’est le cas, il me semble qu’un blog est tout à fait approprié. Il peut y parler du thème du développement personnel, relier des informations à ce sujet etc…
Je pourrai aussi citer Robin Cook par exemple qui est un auteur de best-seller connu pour ses thrillers medicaux ou encore John Grisham pour ses best-sellers orientés avocat et droit. Tous deux auraient pu construire un blog (l’un sur la santé, l’autre sur le droit par exemple), avec articles de qualité, pour bâtir un traffic et une autorité afin de vendre a posterio leurs livres de fiction orientés.
Mais quant est il des auteurs de fiction pur ? Un blog oui mais sur quoi ? Pour quoi ?
J.K Rowling, auteur des Harry Potter, un blog sur… la magie ??
J.R.R Tolkien, autour des seigneurs des anneaux, un blog sur… la bijouterie ??
pas d’avis ?
Pardon Jul, je te réponds un peu tardivement !
Je n’ai pas les liens sous la main mais il y a déjà des auteurs indépendants/auto-publiés qui ont réussi aux US, tout en ayant un blog. De tête, je pense à Hugh Howey mais il y en a d’autres. En France, à un niveau beaucoup plus modeste, je connais des auteurs qui ont leur cercle de fans autour de leur blog. L’avenir dira ce qu’il en résultera car la France est encore loin d’être à niveau pour les lectures numériques.
Maintenant, peu importe.
Si ton analyse te conduit à penser (et tu as de bons arguments) que pour un auteur de fiction, un blog est inutile, ne le fais pas. Ceci dit, ce n’est pas parce que cela n’a pas été fait que c’est impossible. Je ne cherche pas à te convaincre, je veux juste dire que c’est possible.
Bonne continuation ! (Avec ou sans blog) 😉
Merci Olivier et Jean-Philippe pour cette interview instructive, stimulante et très agréable à suivre.
Pour ma part, j’en retiens que la période des fêtes en décembre est propice à la vente de livres.
J’ai un écrit sur la perte de poids que je procrastine de publier depuis un moment et je m’engage à le mettre sur Amazon (Kindle) pour le 15 décembre.
Cette vidéo m’a motivé à le faire 🙂
Il me reste 45 jours pour le peaufiner!
André
Ton succès viendrait de ta quasi gratuité ? A d’autres. Ton succès vient de ton talent . Un point c’est tout 😉
Perso, pour avoir le plaisir d’être encore plus lu (Lulu), notamment au Maroc où je vis, -car il y a pas mal de pays où l’on ne peut pas télécharger de Kindle car la carte bleue est refusée- je fais toujours une copie de mes écrits une fois finis sur mon site perso. Mais chut… Il ne faut pas le répéter.
Bien amicalement
Jacky
Bonjour Olivier et Jean philippe
Je me décide enfin à mettre un commentaire et vraiment cool comme vidéo Olivier !
Jean-Philippe donne vraiment envie d’écrire avec toute les astuces qu’il a mis en pratique.
Je me poser la question pour franchir le pas et là les clés sont données !!
Bon je pense qu’il est trop tard pour recevoir le tome 1 (j’ai lu tous les chapitres en deux soirées tranquille dans mon lit avant de m’endormir !) mais si il y a une seule chose à retirer et que je vais appliquer c’est d’écrire en très petite partie (genre nouvelle) afin de pouvoir être libre dans sa tête et ainsi apprendre tout en écrivant (d’ailleurs olivier j’ai retrouvé le même modèle dans tes articles et video sur le Lean Startup.
Au plaisir de vous lire et pourquoi pas un jour vous rencontrer
A bientot
Martial
PS : Olivier impossible de télécharger le minmap car quand je clique j’ai une page qui s’ouvre avec plein de caractere ! Est –il possible d’avoir le fichier source (freemind ou mindmanger) car j’utilise Xmind (gratuit) ?
Le jeu est maintenant terminé et je vais choisir les 5 qui recevront un exemplaire de La femme sans peur (vol. 1) qu’ils recevront pour noël. 😉
Merci à toutes et tous pour vos commentaires très sympa ! Continuez à écrire et s’il vous plait, publiez en 2014. Cela n’a jamais été aussi simple. Et puis, qui sait… 😉
Bonjour Olivier,
Merci beaucoup d’avoir ajouté toujours un plus à notre connaissance, je suis toujours très fréquemment tes conseils.
Voilà donc les 5 gagnants du volume 1 de La femme sans peur :
Danielle, Christine, MarinaB, Charles et Sylvie.
Envoyez-moi vite un mail avec vos coordonnées postales à cette adresse : jp[AT]revoperso[POINT]com merci ! Si vous répondez rapidement, vous aurez ça sous votre sapin de noël. Vous pouvez aussi choisir de l’envoyer à une personne de votre choix, je m’occupe de tout. 😉
Joyeuses fêtes à tout le monde !
PS : Le volume 3 est sorti :
http://www.amazon.fr/dp/B00H4F2OIA/ 🙂
Je découvre à l’instant le travail génial de Olivier (interview + retranscription écrite) et le témoignage de Jean-Philippe Touzeau à un moment de ma vie où je souhaite revenir à l’écriture sans forcément passer par un “éditeur papier”. J’ai vécu cette belle aventure en 2000 et 2003 mais l’écriture c’est aussi de la solitude, et là, grand merci à Jean Philippe pour me laisser entrevoir toutes les possibilités d’interactions à partir d’un blog, d’une page facebook etc.
La première marche, inspirée par vous deux, est de créer un blog perso sur ce que j’écris (j’ai 2 manuscrits à terminer dans mes tiroirs et des courtes histoires à visée thérapeutique à regrouper…)
Merci infiniment pour ce souffle d’espoir – j’en ai besoin en ce moment – même si j’ai beaucoup à apprendre encore; blog actif, écriture au format Kindle plus tard…
Le net c’est le plus bel outil d’échanges et de partages inventé par l’homme, non?? 🙂
Franck
Merci Franck !
N’hésite pas et fonce car c’est toi seul qui peut te stopper. 😉
Excellent article, le problème pour les auteurs est bien souvent la promotion de leurs écrits. Pour ma part j’ai écrit ceci
http://www.amazon.fr/gp/product/B00KMBJFZ8/ref=as_li_tf_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B00KMBJFZ8&linkCode=as2&tag=wwwbusinesspo-21
et je me demande comment en faire la promotion, car j’ai un blog mais pas autant de lecteurs que vous deux.
En tous cas merci de partager vos expériences.
Marcel
Merci Marcel !
C’est votre premier livre je crois sur kindle, donc c’est normal. Il faut du temps pour construire votre lectorat mais ça viendra si vous persistez à utiliser tout l’arsenal des réseaux sociaux et surtout à construire votre mailing-list.
Bon courage !
Bonjour Jean-Philippe,
la vie est souvent une histoire de rencontre, il y en a qui dise que la vie est écrite, pour ma part je pense que nous construisons nos vies d’abord en pensée et figurez vous qu’en lisant votre petit message affectueux qui m’est destiné, je me disais qu’il serait très intéressant pour vous et pour moi que vous lisiez mon livre et que vous le partagiez avec vos lecteurs…Qu’en pensez-vous ! Merci, merci, merci
Marcel
Merci Marcel de vouloir partager avec moi votre livre. C’est avec plaisir que je le parcourrai. 🙂 (Contactez-moi par facebook, twitter ou mon blog.)
Je n’ai pas dit “lirai” car vous vous doutez bien que j’ai beaucoup de bouquins qui m’attendent dans ma pile ! De plus je prépare la sortie de 3 de mes livres avant la fin juin donc, j’ai du pain sur la planche… 😉
Mais cette planche est un véritable plaisir et je vous souhaite aussi de la connaitre ! 😀
Cher Jean-Philippe,
Merci beaucoup d’avoir écrit ce blog et en particulier d’avoir fait ce podcast, qui est du plus grand intérêt pour moi.
Pourriez-vous réitérer l’offre que vous avez faites à votre autre lecteur et également parcourir mon livre tant que celui-ci est encore gratuit?
Je viens de publier mon premier e-book après des semaines de travail.
Il sera gratuit pour l’instant, car je veux obtenir de nouveaux lecteurs (et rendre service aussi, voir le sujet de mon livre).
C’est un e-book qui donne des conseils pour économiser de l’argent et faire de la récup (façon écolo).
Voici le lien, vous pouvez le télécharger, il est gratuit à partir du 28/07/2014. Il suffit de cliquer sur mon nom pour accéder au livre, il est publié sur la plateforme Amazon.
Bonne lecture, et bien sûr j’apprécierais énormement d’avoir des retours sur mon premier livre. 🙂
Merci beaucoup Émilie, c’est gentil !
Afin que ce soit plus simple pour moi, pouvez-vous me contacter directement par facebook ou twitter ?
Merci d’avance. 😉
Merci d’avoir partager cet article et d’avoir créer ce blog.
Je vous remercie vivement pour ce tuto.
OMG !
Je suis en train d’écrire un livre sur les mamans entrepreneuses et cet homme est très inspirant.
J’espère y arriver aussi !
Trying cannabis products instead of the cardinal metre was an eye-opening experience. The relaxation and euphoria were unexpected but welcomed. It enhanced my sensory perception and sparked a newfound increase appropriate for music and art. However, the passionate starvation caught me mad guard. Inclusive, it was a illustrious introduction to a advanced the human race of sensations.