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Interview : Comment Yaro Starak, célèbre blogueur Australien, gagne 40 000$ par mois en travaillant 2 heures par jour

Transcription et traduction texte de l’interview de Yaro Starak :

Olivier : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle interview de blogueurpro.staging.wpengine.com. C’est une interview un peu spéciale, car je suis actuellement avec Yaro Starak, qui est un célèbre blogueur australien. Yaro ne parle absolument pas français, donc je vais passer à l’anglais pour le reste de l’interview.

J’ai souhaité interviewer Yaro Starak parce que c’est vraiment un blogueur très connu. Il m’a interviewé il y a quelque temps et je me suis dit que cela pourrait vraiment être intéressant d’avoir son histoire. Notamment parce qu’il est connu pour être un blogueur avec un style de vie de rêve. Il travaille très très peu, environ 2 heures par jour seulement. Et il gagne plus de 40 000$ par mois grâce à son blog. Donc c’est vraiment quelque chose d’intéressant ! 😉

Donc, Yaro, Salut.

Yaro Starak : Bonjour

Olivier : Je viens de dire que tu étais un célèbre blogueur australien. Et tu es surtout connu pour ton mode de vie: tu ne travailles pas beaucoup et tu gagnes beaucoup d’argent sur Internet avec ton blog.
Alors, pour commencer, est-ce que tu pourrais nous dire comment tu as commencé sur Internet, sur le Web?

Yaro Starak : Oui, bien sûr.

J’étudiais à l’Université du Queensland, ici à Brisbane, en Australie où j’avais commencé mes études en 1998. Et, l’université m’a donné un accès Internet gratuitement, comme c’était le cas avec tous les étudiants inscrits et c’était la première fois que j’avais un vrai accès sur Internet, car je n’en avais pas encore un à la maison.

Donc j’avais Internet sur mon ordinateur et aussi sur ceux de l’université. Et, j’ai commencé à m’amuser avec mon ordinateur, beaucoup trop en fait, je pense que j’ai passé beaucoup plus de temps sur Internet qu’à étudier.

Mais j’ai quand même réussi à avoir mon diplôme 😉 . Et donc, pendant tout ce temps, J’ai continué à en apprendre davantage sur Internet, et j’ai fini par créer mon premier site Web, en 1999 en utilisant un service qui s’appelle Geocities, que les plus âgés de nos auditeurs ou lecteurs connaissent peut-être.

C’était un outil gratuit pour concevoir des sites Internet sans avoir besoin d’une technique approfondie, mais les possibilités étaient très limitées. Et donc, j’ai fini par m’acheter un livre- et c’est la 1ère fois où j’ai acheté ce genre de livre et que je l’ai lu du début à la fin – qui s’intitulait “Apprenez le HTML tout seul et en 24 heures”
J’y ai appris beaucoup de choses que j’ai ensuite pu mettre en application.

J’en ai découvert davantage sur le Web et j’ai pu concevoir un site Internet en utilisant les astuces que j’avais apprises dans ce livre.
Et j’ai conçu un site qui est devenu assez populaire, sur un jeu de cartes, “Magic, the Gathering”.

Olivier : Oh, Magic, oui je connais

Yaro Starak : Oui, certains d’entre vous connaissent peut-être ce jeu,
J’y jouais quand j’étais au lycée, et lors de mes deux premières années à l’université. À ce moment-là, j’avais arrêté de jouer mais j’ai continué à développer ce site qui a fini par devenir très populaire en Australie auprès des joueurs, pour s’échanger leurs cartes, et il a fini par devenir le site d’échange de ‘Magic’ le plus populaire en Australie – sans compter Ebay ou les sites du genre.

J’ai alors commencé à en tirer un revenu. Ça n’était pas grand-chose bien sûr. Mais j’ai réussi à vendre quelques pubs sur le site, et j’arrivais à gagner entre 200 et 500$ par mois, voire, pour les meilleurs mois, jusqu’à 1000 dollars.

Évidemment, j’étais encore étudiant, alors, c’était un revenu plutôt sympa qui me permettait de ne pas avoir à chercher de boulot d’appoint au McDo ou un truc du genre, parce que je vivais chez mes parents. Donc, c’était juste mon argent de poche.
Mais, ça n’était pas le genre de business que j’avais en tête pour le long terme, et ce jeu de cartes ne m’intéressait plus.
J’ai donc fini par lancer un nouveau business qui, cette fois-ci, avait été conçu pour avoir davantage de potentiel de croissance.

C’était un site de ‘proofreading’, (De relecture ou de correction orthographique). C’était une époque amusante, c’était le début des années 2000 et je voyais toutes ces entreprises américaines qui étaient en plein dans le ‘boom’ du .COM
Et c’était dingue, car les gens avaient ces sites Internet et ces business online qui ne faisaient pas grand-chose en fait, mais qui avaient des valeurs marchandes incroyables et sur lesquels on investissait énormément d’argent ou qui étaient rachetés pour des millions de dollars

Et moi, toutes ces histoires me faisaient rêver.

Alors je voulais absolument que mon prochain site ait un potentiel plus important. Alors, une combinaison de divers facteurs m’a amené à démarrer ce business de ‘proofreading’ qui s’adressait aux étudiants internationaux qui étudiaient dans des universités anglophones, surtout en Australie, car c’était le marché le plus accessible.
Et ce business a eu pas mal de succès. C’était quelque chose que j’avais commencé à mi-temps vers la fin de mes études. Et ensuite, j’ai eu mon diplôme et j’ai voyagé un peu en Australie.

je suis allé en Tasmanie, en Nouvelle-Galles-du-Sud, et quand je suis rentré chez moi, je ne savais pas ce que j’allais faire.
Alors, j’ai commencé à m’investir sérieusement dans ce business jusqu’au point où je suis arrivé à dégager un revenu équivalent à un emploi à plein temps, et ça n’était pas encore tout à fait un vrai revenu passif, mais ce business était déjà très automatisé, et je gagnais ma vie en ne travaillant que quelques heures par jour à sa maintenance et c’était une très bonne expérience ça m’a beaucoup appris.

Et…on était alors en 2004 et j’étais très investi dans ce business de ‘proofreading’ et c’est alors qu’un ami m’a expliqué qu’un blog peut être un outil très utile pour générer du trafic à partir de moteurs de recherche comme Google.
A l’époque, je ne savais pas ce que c’était qu’un blog mais j’étais toujours curieux de découvrir de nouveaux outils pour faire la promotion de mon business.

J’ai alors fait quelques recherches mais il semblait très difficile de comprendre la différence entre un site Internet classique et un blog et je n’ai d’ailleurs pas trouvé la réponse.
Alors j’ai décidé d’installer un blog sur mon site de proofreading pour voir ce que je pouvais en faire.
Et je peux honnêtement dire que cette expérience a été un échec cuisant car la correction orthographique est un sujet plutôt ennuyeux

Olivier : Donc, c’était un blog sur le ‘proofreading’?

Yaro Starak : Et bien, je suis plutôt bon en marketing alors, je me suis dit: “OK, je veux amener des clients vers mon business de ‘proofreading’, qu’est-ce que je dois écrire sur ce blog pour y amener le trafic  qui m’intéresse?”

J’ai donc écrit des articles liés à la vie des étudiants internationaux, sur des choses qui auraient pu les intéresser, qui les auraient amenés à vouloir utiliser mes services. Des choses comme, par exemple, l’orthographe ou la grammaire mais ce ne sont pas des sujets qui m’intéressent particulièrement, de plus je ne suis d’ailleurs pas un éditeur ou un relecteur professionnel et j’ai eu un peu de mal à écrire sur ces sujets, et mes débuts ont donc été très lents.

Si ça m’a appris une chose, c’est que j’aimais écrire sur le business, pas vraiment sur la recherche de clients, mais plutôt parler de mon histoire personnelle d’entrepreneur ou de la vie du site, et, en janvier 2005 j’ai pris la décision de lancer un 2ème blog, purement comme hobby cette fois-ci, où je pourrais parler de mes expériences passées de création de business, online comme offline.

A ce moment-là, cela faisait déjà 7 ans que je travaillais sur Internet. Je savais déjà comment gérer un site Web. Grâce à mon expérience avec le site d’échange de cartes, mon business de proofreading, et quelques autres business que j’avais démarré entre temps, et je voulais raconter toutes ces histoires.

Alors, j’ai enregistré mon nom de domaine entrepreneurs-journey.com (le voyage de l’entrepreneur), avec comme seule idée en tête que c’était un bon titre pour le genre de sujets que je voulais aborder.
Je me suis mis au travail, et j’écris maintenant ce blog sur mon aventure d’entrepreneur, depuis 2005 et j’en suis donc, au moment où je te parle, à ma sixième année.

Olivier : Waouw. Oui, tu as eu la chance et l’intelligence de te lancer très tôt dans le blog sur Internet ce qui t’as donné une certaine avance sur un grand nombre de gens.
Donc, tu as lancé ton blog en 2005, mais, au début, il ne s’agissait pas de gagner de l’argent, c’était plutôt un hobby comme tu nous l’as dit.
Alors, comment as-tu réalisé la transition pour passer de “ce blog est mon hobby” à “je veux gagner de l’argent avec ce blog” ?

Yaro Starak : Ça a été une transition très intéressante pour moi. Je savais, grâce à mes expériences avec mes autres sites web, que je pouvais gagner de l’argent en vendant de la publicité. C’était le chemin le plus évident pour moi, car je l’avais déjà fait par le passé.

Mais, pour être complètement honnête avec toi… À ce moment-là, je ne savais pas vraiment lequel de mes business était celui qui allait m’amener le plus loin. J’ai continué le business de proofreading car il me permettait de payer mes factures, même si ça n’était pas quelque chose qui me passionnait.
J’avais beaucoup aimé lancer ce business, mais, je ne voulais pas forcément aller plus loin. A ce moment-là, j’avais déjà revendu le site web d’échange de cartes et je n’étais donc plus présent sur ce marché.

Et je commençais à peine à me former en marketing online. C’était la première fois que je m’inscrivais à des mailing-lists, et, un an plus tard, a commencé le boom des lancements de produits
Je pense que le premier que j’ai vu ou dont j’ai entendu parler a été, “Traffic secrets” par John Reese. Je me souviens de son lancement.
Mais, le premier que j’ai essayé a été “Butterfly Marketing” par Michael Filsaime en 2006 ou 2007, je ne suis plus tout à fait sûr.

J’ai donc étudié ses produits, ainsi que ceux d’autres marketeurs Internet, pour en apprendre plus sur leurs parcours, et également sur le marketing par emails. C’était un sujet qui m’intéressait beaucoup parce que cela donnait l’impression qu’il suffisait d’envoyer un email pour que l’argent ‘rentre dans les caisses’, ce qui est ridicule – ça serait trop facile.

Mais, le fait est que je n’arrivais pas à trouver la bonne combinaison de a) Un bon business qui pourrait me faire gagner de l’argent et b) un business dans lequel j’avais envie de m’investir sur le long terme, et donc, avec ce blog, je m’amusais, mais, ça n’était pas encore ça financièrement, je commençais à peine à trouver mon public, et j’aimais surtout l’activité d’écriture plus que quoi que ce soit d’autre.

Mais, dès que j’ai commencé à me “mettre la pression” pour gagner de l’argent avec ce blog, je me suis beaucoup moins amusé car, au début, je ne gagnais vraiment pas beaucoup d’argent avec, et je me sentais un peu perdu et j’en étais à ce moment que beaucoup de marketeurs Internet traversent lorsqu’ils commencent à étudier de près le marketing Internet : Tu commences à acheter beaucoup de produits car, chaque nouveau produit à l’air intéressant.

Je me suis par exemple lancé dans le marketing ‘Pay-Per-Click’ mais ça n’a pas marché je crois que j’étais attiré par ce qui était ‘trop beau pour être vrai’.
Néanmoins, pendant cette période, j’ai continué à écrire sur mon blog et donc, même si j’achetais un produit et qu’il ne marchait pas, je pouvais écrire quelque chose à ce sujet.

Et j’avais toujours de nouveaux contenus pour mon blog. Puis, mon public a ainsi continué à grandir. Et, six mois plus tard, vers juillet 2005, après avoir passé pas mal de temps à étudier le programme de Perry Marshall sur Google AdWords et le Pay Per Click (Je n’en faisais pas grand chose mais, j’adorais vraiment étudier son travail et je pense que son livre “The Definitive Guide to Google AdWords” était vraiment bon. j’avais des amis qui s’en sortaient très bien avec Google AdWords) j’ai décidé d’écrire un article à ce sujet, au sujet du package avec un livre et des Cds, en tant qu’affilié, sur mon blog.

Comme j’étais arrivé à 400 ou 500 lecteurs RSS ou abonnés quotidiens je m’attendais à faire, peut-être quelque chose comme 50 ventes, c’est-à-dire que 10% de mes lecteurs allaient acheter mon produit, ce qui aurait été un très bon chiffre.
J’ai donc fini par poster cet article sur mon blog, et, lorsque je me suis réveillé le lendemain, je n’avais réalisé aucune vente. Zéro.
J’étais vraiment déçu. J’ai même pensé à jeter l’éponge, tout simplement. Et ça n’était pas parce que j’avais échoué, ça n’était pas un échec total.

Je n’avais rien gagné, rien du tout, mais, surtout j’avais vu d’autres personnes gagner de l’argent, en faisant exactement la même chose, certains avaient même gagné beaucoup d’argent. J’ai vu des chèques de 15 000 $ envoyés par Google AdWord, et aussi tous ces gens qui gagnaient des centaines de milliers, voire des millions de dollars sur divers marchés.
Et moi, je n’arrivais pas à vendre un seul eBook comme affilié, et j’ai commencé à me demander pourquoi je continuais à écrire sur ce blog tous les jours.

Et, ça m’a pris quelques heures, mais j’ai fini par me dire: “Tu ne fais pas ça que pour l’argent, tu le fais parce que tu aimes ça, ton public grandit, etc… Alors, continue à le faire pour le plaisir et on verra bien où ça nous mène. Car c’est quand on arrête de prendre du plaisir qu’il faut penser à s’arrêter.

Note d’Olivier : Yaro n’avait pas à l’époque tout le savoir qu’il a maintenant. Pour vous éviter le même genre de déconvenue, consultez la vidéo sur la monétisation que j’ai créé pour vous 😉

Donc, j’ai quand même fini par vendre un livre 24 heures plus tard je crois, et quelque chose comme 5,6,7 ou 8 ventes sur la semaine qui a suivi, pour un revenu total d’environ 200 $ sur cet unique post sur mon blog, et, c’était plutôt excitant. Je suis donc passé de la déprime de n’avoir fait aucune vente à, “Ok, je n’ai pas fait les 10% de conversion prévus, j’ai plutôt fait dans les 1 ou 2% de conversion de mon public”, et j’ai d’ailleurs appris plus tard que c’est un chiffre assez standard dans le domaine du marketing Internet.

Je me suis dit, “Ok, si je peux vendre mon livre à 1% de ces 500 lecteurs. Est-ce que ça marcherait aussi avec 5000 lecteurs?” ce qui signifierait 50 ventes, au lieu de 5. Et si j’avais 10 000 lecteurs, ça ferait 100 ventes.
J’ai fait mes comptes, et comme mon public continuait à grandir, j’ai décidé de le refaire une fois par semaine en espérant gagner quelques milliers de dollars à chaque fois.

Le potentiel était intéressant et j’aimais écrire, alors j’ai continué à le faire, et, à la fin de l’année 2005 je gagnais environ 1000 dollars par mois, entre le marketing affilié et la vente de publicités, et, à ce moment-là, je me suis dit “je prends encore du plaisir à le faire et j’aime l’idée de continuer à faire grandir mon public”, et j’aimais aussi beaucoup étudier le marketing Internet et raconter mes expériences.

Mais, ça n’avait pas encore remplacé mon business de proofreading et je continuais donc à gérer ces deux sites simultanément.

Olivier : Ok, est-ce que travaillais dur à ce moment-là, pendant les débuts de ton blog?

Yaro Starak : C’est certainement là que je travaillais le plus, en termes d’heures. Je n’aime pas beaucoup le mot “dur” car, quand on aime ce qu’on fait, ça n’est pas dur, et tu oublies le nombre d’heures que tu y consacres.

Alors, c’est certainement à ce moment-là que je travaillais le plus longtemps chaque semaine, mais, parce que c’était aussi le moment où j’étudiais le plus, tout en mettant en application ce que j’apprenais.

Et j’écrivais beaucoup plus sur mon blog à cette époque que je ne le fais maintenant. Probablement parce que j’avais plus de choses, plus d’histoires à raconter
Par exemple, je voulais, à l’époque, raconter mes 7 années passées d’expérience et tout mettre dans mon blog.
Je voulais parler de mon business de proofreading, de mon site d’échanges de cartes, et, j’avais aussi commencé à investir dans de nouveaux sites Web, dans de nouveaux business et je voulais aussi raconter tout ça.

En gros, j’avais beaucoup de choses à dire, et très envie de les dire, alors, il me fallait publier tous ces articles et, bien sûr, j’apprenais de nouvelles choses, et, à chaque fois, que je voyais que quelqu’un avait de bons résultats, je voulais essayer de faire quelque chose de similaire.
Donc, je travaillais plus que maintenant, mais je ne travaillais pas aussi dur qu’en 2007, c’était vraiment la période la plus difficile et je vais vous dire pourquoi, si ça t’intéresse…

Olivier : Oui, bien sûr, raconte-nous!

Yaro Starak : OK, alors, en 2005, c’était ma première année, mon public grandissait doucement et, fin 2006, j’avais environ 3000 lecteurs sur mon RSS feed, et également un trafic assez intéressant, et j’avais commencé, début 2006 à créer une mailing list. J’avais 3000 personnes abonnées à ma newsletter, et j’avais donc accès à environ 6000 personnes, si on combine la newsletter avec le lectorat de mon blog, ce qui était une certaine avance sur les autres blogueurs qui écrivaient sur les mêmes sujets que moi.

Mon blog était parmi les 10 meilleurs blogs à l’époque et j’étais dans une position où j’étais devenu une référence, ce qui était bizarre, car j’avais passé ces deux années à partager ces histoires parce que j’aimais ça. Mais, mes lecteurs apprenaient beaucoup et me considéraient à présent comme un expert.

On a commencé à m’inviter à des conférences, ou à me demander des interviews comme celle que nous faisons maintenant. Je n’ai d’ailleurs aucune idée du nombre d’interviews que j’ai donnée au cours des 6 dernières années, et je ne sais pas si tu as connu la même chose Olivier, mais, quand on te demande des interviews, tu commences à te dire, “les gens veulent vraiment savoir ce que j’ai à dire”. Même si, en fin de compte, l’important n’es pas là, et tout le monde me répétait, encore et encore, “Vends un produit”.
J’avais fait du marketing d’affilié, j’avais vendu de la publicité et je m’en sortais très bien avec ces méthodes.

Au bout de deux ans, je m’approchais d’un revenu mensuel de 5000 dollars, à peu près autant qu’avec mon business de proofreading.

Olivier : À ce moment-là, est-ce que tu avais un produit à vendre sur ton blog?

Yaro Starak : Non.

Olivier : Donc, c’était juste les commissions affiliées et la vente de pubs.

Yaro Starak : Oui, c’est tout à fait ça. J’ai toujours été très dépendant du revenu généré par la publicité. Dès les 6 premiers mois de mon blog, j’avais déjà commencé à vendre des pubs, pour gagner un peu d’argent. Et aujourd’hui encore, même si ça ne constitue pas mon revenu principal, je gagne 2000 ou 3000 dollars chaque mois grâce aux pubs sur mon site.

Et, s’il y a une promotion pour les affiliés et que tu peux gagner 500 ou 1000 dollars supplémentaires, c’est toujours intéressant.
Je ne peux pas dire que c’était très constant car cela pouvait aller de 2000 à 4000 dollars d’un mois à l’autre, mais, en moyenne, ça suffisait pour en vivre. Et ça égalait les revenus de mon site de proofreading.

C’était un signe pour moi, je me suis dit que cela pouvait devenir mon vrai business et que je devais trouver une solution pour le faire croitre car je prenais beaucoup de plaisir à y travailler.
En effet, contrairement à mes autres business, j’avais encore envie de travailler sur mon blog. Et, ce qu’on m’a dit, c’est qu’il fallait que je commence à vendre mon propre produit, parce que si tu arrives à gagner de l’argent en vendant les produits des autres, alors, tu en gagneras certainement beaucoup en vendant tes propres produits.

Et, pour diverses raisons, je n’avais jamais consacré d’énergie à un projet de ce genre. Je suppose que j’étais trop occupé par les promotions affiliées et mon étude du marketing Internet
Donc j’ai commencé à écrire un E-Book, ça m’a pris 9 mois pour écrire 75% d’un E-Book, ce qui est totalement ridicule. Tout ce temps investi, pour si peu de résultats, et en fin de compte, j’aurais pu vendre cet E-Book pour 20 $, ça n’est pas un chiffre d’affaire très intéressant.

Mais, on commençait alors à voir des produits avoir beaucoup de succès, on vendait des sites à adhésion payante, des cours sur Internet, ce genre de choses
Et puis, un jour, un de mes mentors, a fini par me mettre un coup de pied aux fesses, Andrew Grant, de Andrew and Daryl Grant team.
Ils sont spécialisés dans les E-Books, mais ils géraient aussi plusieurs sites où l’adhésion était payante et, d’ailleurs la majorité de leurs revenus, à ce moment-là, venait du prix de ces adhésions, comme par exemple, 15 $ par mois pour avoir accès à un cours online.

C’est donc leur propre réussite, et celles d’autres nouveaux produits qui m’a convaincu de me lancer.
J’ai d’ailleurs acheté un de ces nouveaux produits, la première édition de “Business Growth System” de Rich Schefren. C’est d’ailleurs avec cette édition qu’il a sorti Le “Internet Business Manifesto” qui, tu t’en souviens peut-être, a eu un très gros impact sur la communauté des marketeurs online, à cause de sa couverture, qui montrait un organigramme de toutes les activités que devait réaliser un marketeur online.

Une image très choquante, pour nous tous.

internet business manifesto

Couverture du “Internet Business Manifesto” de Rich Schefren, publié en 2007

Olivier : Oui, on a tous réalisé, “C’est vrai que c’est moi qui fait tout ça c’est pas étonnant que ça soit difficile”

Yaro Starak : Je pense que si je n’ai pas été aussi choqué que les autres par cette image, car je ne faisais pas comme les autres marketeurs, qui essayaient de faire un million de choses à la fois. Je me concentrais seulement sur le fait d’être un bon blogueur, alors, j’écrivais simplement ma newsletter, j’écrivais mon blog, je n’avais pas de produit à vendre. N’ayant pas un emploi du temps de dingue, je ne faisais pas des dizaines de choses à la fois, mais, je savais que je devais automatiser ce business. Je l’avais déjà fait pour mon site de proofreading.

Et je savais que ça pouvait être très efficace, mais, je n’avais pas de produit, et ça ralentissait ma croissance, et c’est donc à ce moment-là que j’ai décidé, c’était en janvier 2007: “Ok, c’est maintenant que je dois lancer un système d’adhésion sur mon site Je vais démarrer un programme d’entrainement: “Comment vivre de son blog en travaillant 2 heures par jour”.
C’est à peu près où j’en étais à ce moment-là, je n’avais besoin d’écrire un nouvel article tous les 2 ou 3 jours et ça me prenait environ deux heures à chaque fois, et, ça suffisait pour faire vivre mon blog.

Alors, j’ai lancé mon concept: “Comment gagner entre 5 000 et 10 000 $ par mois en ne consacrant que deux heures par jour à votre blog”. J’ai commencé à réfléchir à des noms de domaines, à des noms de produits, et j’étais déjà tombé plusieurs fois sur le nom “Mastermind”. Je crois que c’est Eben Pagan qui l’avait utilisé en premier, avec son programme “Guru Mastermind”, alors, je me suis dit que j’allais appeler le mien “Blog Matermind”, je trouvais que ce nom sonnait plutôt bien.

Et, j’ai donc enregistré ce nom de domaine, je savais alors, car j’avais vu le succès du ‘Business Manifesto” de Rich Schefren, qu’il me fallait sortir un rapport en PDF, et, je savais, grâce au “Product Launch Formula”, de Jeff Walker qu’il me fallait faire un lancement digne de ce nom.

Je voulais donc combiner ce que j’avais appris de Rich Schefren, Eben Pagan, Jeff Walker et aussi Andrew et Daryl Grant en Australie et mes propres expériences et connaissances, pour créer un produit sur le marché des blogs.

Et, j’ai eu le bonheur, encore une fois, d’être parmi les tout premiers à lancer un tel produit, en tout cas un des premiers qui avait déjà un public.

Je me suis donc mis au travail, et en un mois environ j’avais écrit le rapport “Blog Profit Blueprint”, un rapport gratuit, que je voulais utiliser lors du lancement. J’ai contacté quelques amis blogueurs, qui sont alors devenus des affiliés, pour leur révéler la date du lancement. J’ai mis en place le site payant pour les membres avec WordPress, j’ai demandé à quelques amis informaticiens de constituer mon équipe technique pour m’aider à tout mettre en place. Et j’ai d’ailleurs utilisé “Buttefly Marketing” lors de tous premiers temps de mon programme.

Et, comme je te l’ai déjà raconté, j’avais aussi déjà créé, à cet instant, environ 10 % de mon programme… ma première leçon était déjà prête, j’avais déjà enregistré 5 interviews, mon forum était prêt, ainsi qu’une série de 10 documents audio sur “l’état d’esprit”.

J’avais pas mal de contenu à proposer, mais, le reste des leçons n’allait pas être disponible lors du lancement, je voulais les créer au fur et à mesure que de nouvelles personnes rejoindraient mon programme et j’ai alors fait mon lancement, c’était, je crois en Avril ou Mai 2007, peut-être même plus tard, en Juin peut-être… oui, je crois que c’était en Juin.

Et, ça a plutôt bien marché. C’était très stressant. C’est certainement le lancement le plus stressant de ma carrière… Peut-être parce que c’était le premier, surement aussi parce que je m’étais trop mis la pression. Je crois que je m’attendais à ce que tout aille plus vite que ce qui s’est réellement produit. J’avais étudié de près beaucoup d’autres lancements, et tous avaient une grosse équipe, mais, dans mon cas, j’étais tout seul à écrire des posts, répondre aux emails et aux commentaires, etc… pour faire vivre et alimenter “Blog Profits Blueprint”.

Olivier : Ça n’était pas un lancement en interne?

Yaro Starak : Non, c’était un lancement public

Olivier : Ok, tu ne voulais pas le tester avant? Avec la liste dont tu disposais déjà?

Yaro Starak : Et bien, ma logique ici était la suivante, Je suivais à la lettre, aveuglément, “Product Launch Formula” . Et je suivais aussi de près les mêmes étapes que les 6 ou 7 autres lancements que j’avais étudié sur les 2 dernières années.

Et, je n’avais pas envisagé de faire un lancement en interne, ça ne m’avait même pas traversé l’esprit en fait.  Je crois que c’était, en partie, parce que je voulais sortir mon produit aussi rapidement que possible et, je me suis dit  – pas sur le moment, c’est quelque chose que j’ai réalisé ensuite – un lancement interne peut être très efficace en termes d’études et de recherches, mais, cela signifie aussi que les ventes faites pendant ce lancement interne sont des ventes que ne feront pas tes affiliés… Tu empiètes sur leur public.

Et je voulais surtout que mes affiliés puissent gagner autant d’argent que possible, car j’étais sûr que c’était le meilleur moyen de faire le lancement le plus réussi possible. Mon souhait était que mon “Blueprint” puisse toucher le plus de gens possible d’un seul coup, pour qu’il devienne le sujet dont tout le monde parle sur le marché des blogs, moi compris.

Je ne voulais pas qu’il s’agisse d’un phénomène isolé, et, de plus, c’était la première fois qu’un blogueur faisait un lancement en copiant les recettes du Marketing Internet. Pratiquement, je suis même sûr que j’étais le tout premier. Je sais que Brian Clark a lancé “CopyBlogger” très rapidement après moi. Je crois que c’était le premier qui se concentrait vraiment sur la vente. Et, quelqu’un comme Darren Rowse n’avait pas encore fait de lancement alors que son public était bien plus important que le mien . Il se satisfaisait très bien de ne faire qu’écrire son blog, et n’envisageait pas encore de créer son propre cours.

Il n’y avait pas encore John Chow, ou ShoeMoney sur notre marché à cette époque. Nous n’en étions encore qu’aux balbutiements et moi, j’avais l’avantage d’être le premier, et aussi d’avoir écrit un très bon rapport, c’était, selon moi, mon plus grand avantage, mon rapport était très bon, j’ai alors réussi à faire doubler la taille de ma mailing list, je suis passé de 6000 abonnés, à 12 000… et même à 15 000, une fois le lancement terminé.

Mes revenus ont triplés, en passant de 5 000 à 10 000 dollars par mois à entre 15 000 et 20 000 dollars par mois, et j’avais environ 400 membres, dans le premier groupe de mon programme.  J’avais beaucoup de succès, c’était très excitant… Même si ça a été difficile aussi… Mais, je vais te laisser poser ta question maintenant… Vas-y.

Olivier : Donc, c’était pour ce lancement que tu travaillais si dur en 2007 ?

Yaro Starak : Euh… en fait, j’ai oublié de mentionner deux autres choses. Le timing était un peu étrange. Ce qui est sûr, c’est que ça n’était pas prévu… C’est juste arrivé comme ça, à ce moment-là, j’étais en train d’acheter ma première maison … en même temps que le lancement démarrait, ce qui peut être une chose assez stressante : les contrats, les inspecteurs, chercher une maison, faire une offre…
J’avais mis assez d’argent de côté pour l’apport financier, grâce à mon blog et au business de proofreading et, en plus de tout ça, j’étais en pleines négociations pour vendre mon business de proofreading, car, comme j’avais décidé de me concentrer sur mon blog, Il me fallait vendre tous les autres business dont celui de proofreading.

Je négociais avec l’acheteur . Et, comme c’était un business qui générait un chiffre d’affaires à 6 chiffres, je me devais de prendre ces négociations très au sérieux.
Et, je devais donc passer par tout ce processus, les contrats, parler avec l’acheteur, etc… et je faisais ça, tout en écrivant sur mon blog, en écrivant ma newsletter, tout en écrivant le “Blog Profits Blueprint” et en préparant le lancement.

Je ne savais presque plus où donner de la tête. ça a été 6 mois incroyables… surtout 3 mois en particulier. J’ai lancé mon produit, acheté ma maison et vendu mon ancien business… sur une période de 3 mois… et, autre chose, c’est aussi à ce moment-là que j’ai acheté une voiture neuve, pour la première fois de ma vie! En même temps que tout le reste, Donc c’était une période un peu folle, mais aussi très amusante.

Donc, cette année-là a vraiment été une année charnière dans ta vie… Oh, oui. Définitivement. Tout est arrivé en même temps. C’est très rare, au même moment, de faire le lancement d’un produit, acheter une voiture, une maison et vendre un business à 6 chiffres. Donc, c’était un peu dingue. Mais ça m’a aussi complètement lancé, à partir de là, je n’ai fait qu’aller vers le haut. Il y a eu une courte période d’ajustement, après le lancement : j’ai dû gérer la terrible réalité des remboursements.

C’est-à-dire, quand tes clients veulent récupérer leur argent. Et, j’ai appris de nouvelles choses pendant cette période, que j’ai pu mettre en application lors des lancements suivants. Mais, à part ça, c’était vraiment une excellente période.

Olivier : Ok. Si je me souviens bien, en 2008, tu as commencé un tour du monde?

Yaro Starak : Oui, en 2008, c’est bien ça.

Olivier : Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus?

Yaro Starak : Bien sûr.

Tu sais, c’est assez drôle. Beaucoup de gens, lorsqu’ils rêvent de réussir sur Internet, s’imaginent sur la plage, avec un ordinateur portable. Et, ça n’est pas quelque chose qui m’intéressait particulièrement. D’abord, un portable sur la plage, ça n’est pas pratique, mais, ce que je voulais surtout, c’était voyager davantage, et j’étais dans une position où je pouvais gérer mon business de n’importe où avec une connexion Internet.

La seule chose qui m’empêchait de voyager c’est que j’avais déjà été plusieurs fois au Canada les deux dernières années. Je vais en général au Canada tous les 2-3 ans, pour voir ma famille, et j’y étais allé en hiver, c’est une saison un peu difficile. Et, cette fois-ci, j’avais plutôt envie de voir l’Europe, et de vraiment pouvoir en profiter, et mon emploi du temps me permettait de partir longtemps.

J’ai alors décidé qu’en 2008, je passerais une grosse partie de l’année à voyager, tout en gérant mon business online. J’avais terminé la première version de “Blog Matermind”, j’avais lancé “Blog Mastermind 2007”, et en milieu d’année, j’avais suffisamment de contenu à y proposer et j’ai pris une décision… intéressante.

Je ne sais pas si c’est ton cas Olivier, mais, lorsque j’ai eu 400 membres dans mon programme, je me suis dit “Ok, ce programme doit avoir une fin” et une fois que j’avais décidé que mon cours devait se terminer à un moment donné, principalement pour pouvoir gérer les défections de mes membres, pour éviter les remboursements, j’avais choisi de dire que mon cours durerait 6 mois, pour fidéliser davantage de membres.

J’ai donc re-fait un lancement de “Blog Mastermind”, mais, cette fois-ci, c’était un cours sur 6 mois, et bien sûr, je voulais avoir un autre produit pour ceux qui terminaient le cours. Je ne voulais pas perdre tous ces clients, parce que je n’avais plus rien d’autre à leur proposer. Et donc, dès que j’ai eu fini la mise en place de “Blog Mastermind”, j’ai commencé à dire que j’allais bientôt proposer la suite, “Comment lancer votre propre site d’abonnés, après avoir fidélisé votre public, grâce à un blog”, ou à n’importe quoi d’autre.

Et, c’est là que j’ai conçu “Membership Site Mastermind”, et, pour ce produit en particulier, j’ai fait un lancement interne. Il n’était d’ailleurs accessible qu’aux membres qui avaient terminé “Blog Mastermind” pour le lancement initial.

Et, une fois encore, j’ai d’abord créé le premier module pour créer la suite alors que mes membres avançaient dans le programme et, ça a encore été une période très intéressante car j’avais décidé de voyager, et je voulais avoir créé tous les modules avant mon départ et, ma date de départ était en Avril 2008 et j’avais arrangé mon emploi du temps mois après mois pour être sûr d’avoir terminé les modules et dans ce cas précis, je proposais aussi des vidéos et, je devais m’assoir devant mon ordinateur pour m’enregistrer, ce qui peut être un peu compliqué quand on est en voyage, parce que je voulais que ces vidéos aient une certaine constance.

Et, je l’ai fait, j’étais très stressé, mais j’ai réussi à tout terminer avant de partir, ce qui était une très bonne chose et bien sûr, cela signifiait aussi que mon 2e cours était terminé, même si je n’ai pas sorti ce cours pour le grand public avant un moment. J’ai d’abord laissé ceux qui avaient terminé “Blog Mastermind” rejoindre ce programme, s’ils le souhaitaient.

Olivier : Donc, c’était vraiment un lancement interne : un lancement exclusivement auprès de ta liste de clients.

Yaro Starak : Oui, c’est ça, je pense qu’on peut appeler ça un lancement très segmenté. Mais, ça n’était même pas un vrai lancement, plutôt la continuité d’un même programme.

Olivier : OK. ça paraît logique, car tes clients existants sont les plus qualifiés… Ils te font confiance, ont acheté tes produits. Et bien sûr, s’ils ne demandent pas de remboursements, c’est parce qu’ils aiment tes produits, donc, ça paraît logique de leur proposer un nouveau cours.

Yaro Starak : Oui, bien sûr, c’était l’idée ici. Je ne voulais pas passer pour un idiot parce que je n’avais rien à proposer aux gens qui avaient aimé mes produits, et voilà. J’ai réussi à tout finir à temps. Et j’ai pris un avion jusqu’aux îles Fidji, avec un ami à moi et, c’est là que je suis tombé malade. Probablement le contrecoup du stress d’essayer de terminer mon programme tout en planifiant un voyage qui n’avait pas de date de fin? Je savais que je partais entre 6 et 12 mois, sans savoir combien de temps j’allais rester dans chaque endroit.

Olivier : Oh, tu ne savais pas dans quels pays tu voulais aller?

Yaro Starak : Je savais que j’allais d’abord passer par le Canada

Olivier : OK

Yaro Starak : Puis, ensuite en Europe, mais je ne savais pas où exactement, tout ce que je savais, c’est que je n’aime pas les vols trop longs et c’est pour ça que je voulais faire des étapes sur certaines îles, avant d’arriver en Amérique, et puis, j’avais prévu de prendre le train en Europe. Et de commencer par passer l’été avec ma famille au Canada, et bien sûr de passer quelque temps dans des endroits très cool comme New-York. Et, dans mon planning, il y avait un évènement pour les affiliés de Jeff Walker à Las Vegas en Juillet alors, j’avais prévu d’être au Canada à ce moment-là et d’y prendre un avion pour Las Vegas pour assister à l’évènement.

En gros, c’était ce que j’avais prévu pour ce voyage. Donc, Fidji d’abord, je tombe malade… et je reste au lit le temps de me remettre, et ensuite: Hawaii, Vancouver, Toronto, Las Vegas, Chicago, New York, Montréal et Québec. Voilà pour l’Amérique du Nord.
J’ai passé quelques mois à Toronto, J’y ai même loué un appartement, c’est là que vis ma famille, j’ai passé l’été là, et c’était d’ailleurs la première fois que j’aimais être à Toronto… Parce que ça n’était pas l’hiver. Un conseil pour nos auditeurs: n’allez pas au Canada en hiver!

Olivier : Trop froid !

Yaro Starak : Euh… Oui! 🙂

Olivier : OK.

Yaro Starak : Ce qui était amusant avec ce voyage, C’est que je faisais mes lancements en même temps, et donc, dans l’appartement que je louais à Toronto en juillet… je ne sais plus si c’était avant ou après mon voyage à Las Vegas, j’ai fait la réouverture de “Blog Mastermind”. Je crois bien d’ailleurs que c’était la première réouverture, après six mois de fermeture. Et, je voulais ajouter de nouvelles choses pour ce nouveau lancement et, j’ai donc enregistré des vidéos pour cette campagne, dans cet appartement, avec un appareil-photo très simple.

J’étais passé sur Mac à ce moment-là et j’utilisais ScreenFlow pour créer ces contenus pour mon lancement, donc, depuis le Canada, en coordonnant tout ceci avec mon équipe technique en Australie
et, ce lancement s’est très bien passé, ça a d’ailleurs été le meilleur lancement pour “Blog Mastermind”. J’avais augmenté le prix, le produit était disponible à l’achat dans son intégralité, ça a bien marché. Et le fait d’être au Canada à ce moment-là a rajouté un peu de piment à cette expérience.

Et aussi, pendant ce temps, je continuais à écrire mon blog. Je m’en souviens très bien, j’étais à Chicago, j’étais revenu de Las Vegas et je voulais écrire à Chicago, car John Reese faisait le lancement de
“Traffic Secrets 2.0”, la version Internet de son produit, et c’est un programme que je voulais vraiment promouvoir, et je n’avais que trois jours à Chicago. J’ai donc fini par passer une après-midi entière dans un appartement à Chicago à écrire ma newsletter, et un post sur mon blog au sujet de “Traffic Secrets” et pour le recommander, pendant que j’étais à Chicago, parce que je voulais vraiment le faire .

C’est assez amusant, parce que parfois, je prenais plus de plaisir à travailler qu’à voyager. Évidemment, c’est toujours sympa de visiter un nouvel endroit, mais j’aime aussi beaucoup voir les fruits de mon travail alors, assez souvent, je choisissais de rester devant mon ordinateur, et de travailler. Et puis, c’est sympa de s’asseoir dans un café à New York pour écrire ton blog, juste pour changer d’air et se dire: “je l’ai fait”.

Olivier : Oui, absolument. Moi, par exemple, j’ai vraiment adoré écrire dans une petite île du Pacifique où je me trouvais, c’est toujours tellement mieux d’être dans un endroit magnifique pour écrire plutôt que dans ta maison habituelle.

(Note d’Olivier : Pour avoir un compte-rendu complet de mon mois de vacances dans le Pacifique, et comment j’en suis revenu plus riche que quand je suis parti, lisez mon article Gagner de l’argent en prenant des vacances à l’autre bout du monde.)

Yaro Starak : Oui, et c’est aussi une très bonne anecdote. Ce type d’image plait beaucoup aux gens.
Donc, ensuite, j’ai continué mon voyage, je suis allé en Europe. J’ai vu énormément de choses, je suis aussi brièvement passé par Paris, en Angleterre aussi…

Olivier : C’était la première fois que tu allais en Europe?

Yaro Starak : Euh… techniquement non. J’y étais déjà allé avec mes parents à 4 ans. Mais, je ne m’en rappelais pas du tout

Yaro Starak : Ah, d’accord…

Yaro Starak : Donc, pour moi, c’était vraiment une première. J’ai atterri à Glasgow, j’ai traversé l’Ecosse, puis je suis allé à Edimbourg, Londres, Bruxelles, Amsterdam, Paris, Rome, Venise, Florence, Naples, Athènes, Dubai, Singapour, et finalement, le retour à la maison, à Brisbane. Je pense que c’est à peu près ça… et pendant ce voyage, tout en écrivant ma newsletter et mon blog j’ai fait un autre lancement pendant que j’étais en Grèce, c’était vraiment sympa, j’étais au bord de la mer, à environ une heure d’Athènes, dans une station balnéaire dans la région d’Athènes.

Et c’est là, au bord de la mer, avec mon partenaire, Gideon Shalwick, qui lui était en Australie, que j’ai enregistré des vidéos pour le programme, alors que nous préparions ce lancement. Et d’ailleurs, en termes de signatures de nouveaux clients, ça a été notre meilleur lancement à ce jour, environ 1000 personnes ont rejoint ce programme.

Olivier : Donc, finalement tu l’as fait! Tu as travaillé sur la plage, avec ton ordinateur portable 😉

Yaro Starak : Euh, j’étais à coté de la plage, mais pas à la plage, Il y a un peu trop de sable pour un ordinateur sur la plage. 😉 . J’ai quand même fini par rentrer à la maison, en décembre 2008, après presque 8 mois de voyage autour du monde, et, aussi étonnant que ça puisse paraître, j’avais plus d’argent sur mon compte en banque que quand je suis parti, grâce aux succès de tous ces lancements et de mon blog. C’était vraiment fantastique.

Olivier : C’est vraiment le style de vie rêvé pour l’entrepreneur qui réussit sur Internet. Mais, est-ce que tu t’es vraiment amusé? Ça n’était pas trop dur de changer tout le temps d’endroit?

Yaro Starak : Et bien, je ne le referais jamais de cette façon…
C’était très stressant parfois. J’avais une semaine dans une ville, et une autre semaine dans une autre ville Il faut le temps de s’installer… Mais, je ne faisais pas ça à la légère. Je tiens à dire que je ne restais pas dans des auberges de jeunesse. Dans chaque ville, je dépensais une partie de mes revenus en louant des appartements, ce qui n’est pas si cher, en fin de compte. Je pense que c’est même une bonne option pour ceux qui ne veulent pas habiter à l’hôtel.

Il suffit d’aller sur un site comme VRBO.com. On trouve des annonces partout dans le monde, de gens qui proposent de te louer leur maison à la journée, la semaine, ou au mois. J’ai fait ça partout où je suis allé, J’ai loué un appartement à Paris, à Amsterdam, à Londres…

Olivier : Donc, tu peux louer un appartement pour une seule semaine?

Yaro Starak : Oui. C’est ça.

Olivier : Ah, je ne savais pas que c’était possible.

Yaro Starak : Par exemple, à Paris, on a dépensé quelque chose comme 700 ou 800 Euros pour un appartement. J’aime assez ce système, car tu as ta propre cuisine, donc tu peux te faire à manger, tu n’as pas besoin de toujours manger dehors. 8 mois à toujours manger dehors, ça ne peut pas être bon pour la santé. Bon, disons qu’il y a eu du bon et du mauvais, tous ces voyages m’ont souvent rendu malade, à Fidji, à l’aller, et je suis retombé malade au retour aussi.

Tous ces changements c’est génial, tu apprends beaucoup, tu grandis beaucoup, mais c’est aussi très stressant. Parfois, tu arrives dans une ville sans savoir où tu vas dormir, alors tu dois très vite trouver un appartement, un lit où passer la nuit. Tu passes beaucoup de coups de fil, en trainant ta valise derrière toi ça peut devenir assez intense. Mais, dans l’ensemble, ça a été une expérience incroyable.

Olivier : Oui, ça a l’air génial… Mais, je ne sais pas si je le ferai un jour, Car on dirait que c’est vraiment beaucoup de boulot (Note : je suis plutôt adepte du fait de rester 2 ou 3 mois dans un pays pour s’imprégner de la culture locale). Et, tu n’es jamais rentré en Australie pendant cette année-là?

Yaro Starak : Non, mais tu sais, c’est justement parce que je vis en Australie, et, c’est loin de tout, et donc, c’est mieux de faire tous ces voyages d’un seul coup…

Olivier : Ok, et donc, pendant cette année tu n’as vu ni ta famille, ni tes amis en Australie… Ça n’était pas trop dur?

Yaro Starak : Euh, non, pas vraiment. Ce qui m’a le plus manqué, c’est ma routine. Mon lit et les cafés où je vais à Brisbane pour écrire mes articles, le quotidien, les plats cuisinés à la maison. Évidemment, j’ai plus manqué à mes parents qu’ils ne m’ont manqué, mais, c’est comme ça pour tout le monde, non ? Mais, ils sont venus rendre visite à ma famille au Canada, et j’ai donc pu les voir pendant ce temps-là.

Et, pour les amis, et bien, je dois dire que c’était une période de transition pour moi à ce niveau-là. Je commençais à me détacher de mes amis du lycée et de l’université et à me faire de nouveaux amis, et, quand je suis rentré, j’ai continué à nouer de nouvelles amitiés et à me découvrir un nouveau cercle d’amis, qui était constitué de davantage d’entrepreneurs, et de personnes qui possèdent leurs propres business, et ce sont les amis que j’ai encore aujourd’hui. C’est donc assez intéressant que cela se soit produit à peu près au même moment.

Olivier : Oui, quand on change de vie à ce point-là, c’est normal, à un moment, de se trouver aussi de nouveaux amis. Peut-être pas tous tes amis, mais c’est vrai que, lorsque tu changes d’état d’esprit, tu recherches le contact des gens qui ont le même état d’esprit que toi. C’est une des conditions du style de vie d’un entrepreneur.

Yaro Starak : Oui, c’est tellement vrai !

Et, tes amis deviennent aussi les gens que tu peux voir. Je vois la plupart de mes amis pendant la journée alors, que la grande majorité des gens sont au boulot de 9h à 5h, et je pense aussi que c’est très important d’être entouré de gens qui comprennent ton parcours.

Olivier : OK, passons à présent à aujourd’hui, Combien d’heures est-ce que tu travailles en moyenne par semaine maintenant?

Yaro Starak : C’est une question très intéressante parce que ça change beaucoup. Prenons la journée d’aujourd’hui… Euh… Qu’est-ce que j’ai fait aujourd’hui? J’ai parlé avec une des personnes de mon équipe technique, et nous avons parlé du futur lancement d’un nouveau cours et de la technologie que nous allons utiliser pour ce lancement.

Alors, on a discuté pendant que je préparais le déjeuner et ensuite, on a passé une heure devant notre ordinateur pour regarder de plus près diverses choses, et j’ai aussi parlé sur Skype avec quelqu’un qui gère un projet de logiciel pour moi et maintenant, je parle avec toi et c’est tout le boulot que j’ai fait aujourd’hui. Alors, ça doit faire dans les deux heures, peut-être trois heures de travail.
J’ai aussi fait mes courses, j’ai regardé l’open d’Australie à la télé, et voilà, c’était le résumé de ma journée.

Olivier : Bien, une journée très cool. Et c’est une journée classique pour toi?

Yaro Starak : Oui, c’est à peu près à ça que ressemble une journée normale pour moi. Par exemple, je viens tout juste de finir d’écrire un nouveau rapport en préparation pour ce nouveau cours. Il va s’intituler “La journée de travail de deux heures”, et, étant donné que je veux enseigner aux autres à ne travailler que deux heures par jour, je dois être capable de montrer que c’est possible, et je peux dire très franchement, qu’en moyenne, c’est le nombre d’heures de boulot qu’il me faut pour maintenir mes revenus : deux heures par jour en moyenne, voire moins.

Par contre, il y aura des journées où je vais devoir travailler 5, 6, 7 ou même 8 heures. Cela dépend bien sûr de ta définition du travail.

Olivier : C’était en fait ma prochaine question, car, j’ai rencontré Jeff Walker il y a quelques jours, à Phoenix. Et, je lui ai demandé combien d’heures est-ce qu’il travaillait par semaine. Puis, il n’a pas vraiment pu me répondre, il m’a demandé : “Quelle est ta définition du travail?”. Et c’est une très bonne question et je voudrais te la poser aussi.
Quelle est ta définition du travail? Qu’est-ce que tu appelles travail?

Yaro Starak : Tu sais ce que j’appelle travail? C’est toutes les choses que je n’aime pas faire, c’est-à-dire assez peu de choses en fait. Par exemple, faire les comptes, avec mon comptable. Tu sais, tous les 3 mois, je dois la rencontrer pour qu’elle puisse obtenir les informations que moi seul peut lui donner et ça n’est pas très excitant pour moi, je n’aime pas beaucoup faire ça.

Mais, ensuite, il n’y a vraiment pas grand-chose que je n’aime pas faire du tout. Parfois, je trouve la gestion des emails un peu ennuyeuse, surtout parce qu’ils ont tendance à s’accumuler et ça peut devenir un peu stressant, mais, écrire un rapport, j’adore vraiment ça, j’y prends beaucoup de plaisir. C’est un processus de création, alors, parfois, ça peut ressembler à un accouchement… et être très douloureux. Mais ça devient une douleur agréable. Il y a une grande satisfaction qui accompagne la création et pour moi, l’écriture c’est vraiment ça.

Je ne considèrerai jamais ça comme un travail, même si, d’un point de vue conventionnel, c’est ce qui paie mes factures, c’est ce qu’on peut considérer comme mon job, mon business. Donc, certains pourraient appeler ça du travail, et je pense que c’est notre grande chance, en tant qu’entrepreneurs, ce que nous faisons pour le plaisir, est aussi ce qui nous fait vivre, et, nous avons réussi à combiner ces deux choses, ce que la plupart des personnes qui ont des emplois classiques n’ont pas la chance de faire. Mais, c’est notre cas, et si nous le faisons bien, nous pouvons même en retirer des revenus très confortables.

Alors, si tu arrives à trouver cette combinaison: quelque chose que tu aimes faire, qui te permet de gagner ta vie, et qui te donne une certaine satisfaction, alors, tu as trouvé ton saint Graal.

C’est pour ça que ça m’a pris si longtemps, c’est pour ça que j’ai arrêté le business de proofreading et que j’ai fini par le vendre, c’est pour ça que j’ai vendu mon site d’échange de “Magic”
et mes autres sites Web.

Parce que, même s’ils me rapportaient de l’argent, ils me demandaient aussi du travail, dans le sens que, les différentes choses qu’il me fallait faire pour gérer ces business n’étaient pas des choses que j’avais envie de faire, elles ne me passionnaient plus. Et c’est précisément ma définition du travail. Alors, j’ai vendu ces business, parce que j’avais découvert que j’aimais le blogging,
écrire, enseigner et, aussi, aider les autres et que je pouvais gagner ma vie grâce à ça. Et, ça n’est pas ce que j’appellerais du travail.

C’est une distinction très importante à faire car, la plupart des gens qui ont des emplois classiques ne la comprennent pas. Ils font seulement la distinction entre les vacances et le travail. Et moi, et les autre entrepreneurs comme toi-même je suppose, nous ne savons pas ce que c’est qu’être en vacances, ou que travailler, c’est simplement notre vie.

Olivier : Oui, j’aime beaucoup cette définition. Mais, si on s’en tient à cette définition, nous ne travaillons pas deux heures par jour. Nous travaillons moins, parce que, quand nous écrivons un article, nous adorons ça.

Yaro Starak : C’est vrai, mais je pense que, pour les nouveaux venus dans notre monde, ils veulent considérer le temps passé devant leur ordinateur, à construire leur business, comme du travail, et, ils veulent savoir combien de temps cela va leur prendre. Et, je peux leur dire: moi, il me faut deux heures pour écrire un article ou une section dans mon rapport. Ou répondre à une interview pour qu’elle soit publiée, ou, répondre à un email pendant une heure. Ou passer du temps à discuter avec un de mes partenaires.

Et, c’est ce que la plupart des gens va considérer comme du travail et de cette façon, ils peuvent déterminer combien de temps il va leur falloir travailler s’ils veulent suivre ton exemple.

Olivier : Oui, je comprends tout à fait, et je suis tout à fait d’accord, Si tu aimes ce que tu fais, ça n’est pas du travail. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai revendu ma première entreprise. Je ne l’aimais plus, tout simplement, et c’était devenu un travail très difficile pour moi. Et c’est aussi pour ça que j’ai créé ma première entreprise online, parce que je voulais me libérer de tout cela et vivre de mes passions, alors, je pense qu’on peut dire qu’on est d’accord sur ce sujet 😉

Yaro Starak : Oui, tout à fait.

Olivier : Et je pense que nous avons évoqué beaucoup de choses très intéressantes en parlant de tes succès et de tes expériences. Alors, pour conclure cette interview, est-ce que tu peux donner à ceux qui nous écoutent et qui veulent créer leur blog? Un conseil pour avoir du succès ? Quel serait ton premier conseil pour eux?

Yaro Starak : OK… C’est une question que je me pose très souvent : Qu’est-ce qui fait le succès d’un blog? Et, c’est essentiel pour moi de bien le comprendre car, c’est ce que j’enseigne aux autres. C’est pour le savoir qu’on lit mon blog, mais aussi parce que ce secteur a changé.

Quand on me demande ce que j’ai fait avec mon blog en 2005, pour savoir si cela pourrait encore marcher, pour pénétrer un marché qui est beaucoup plus dense aujourd’hui que lorsque j’ai démarré.
Je pense que les règles fondamentales sont encore d’actualité pour s’assurer du succès de son blog. Et, je suis convaincu que n’importe qui pourrait les mettre en application et trouver le succès sur ce marché. Elles se basent toutes sur un ingrédient essentiel: La valeur. Tu sais, la valeur est une chose assez subjective. Tout le monde a sa propre définition de ce qui a de la valeur.

Et ton boulot, en tant que blogueur, qu’entrepreneur, ou pour n’importe quel autre business, c’est de créer quelque chose que suffisamment de gens vont juger comme ayant de la valeur et de pouvoir en créer un business, ou n’importe quoi d’autre. Alors, tu peux supposer que ce que tu as à dire peut intéresser suffisamment de gens, ou, tu peux être un peu plus malin, et pénétrer un secteur ou un marché, où il est reconnu qu’un besoin, une demande ou un simple désir existe déjà.

La meilleure idée selon moi, consiste d’abord à trouver une niche marketing où beaucoup de personnes se retrouvent. C’est ce qu’Eben Pagan a appelé les “MégaNiches”. Ces MégaNiches peuvent te servir de repère. C’est un secteur très large que tu peux commencer à étudier, lorsque tu cherches à savoir si le sujet qui t’intéresse peut devenir un blog qui a du succès. Les Méga Niches correspondent à : “Santé et bien-être”, “Relations amoureuses et Séduction” et “Argent et Finance”.

En gros, les trois sujets les plus populaires auprès des êtres humains dans leur ensemble. Nous voulons survivre, être en bonne santé et avoir une vie agréable. Nous nous intéressons au sexe et aux relations avec autrui. Et nous voulons gagner de l’argent et être à l’abri du besoin financièrement. On peut en proposer une hiérarchie, mais, au final ce sont les trois sujets qui nous intéressent le plus.

Il y a une autre catégorie que l’on peut aussi ajouter, et qui ne fait pas vraiment partie de ces 3 niches.. C’est celle des “passions irrationnelles”. Les passions pour lesquelles personne ne se met en danger physiquement, pas comme dans certains cas. Par exemple, il y a des gens qui sont complètement fanatiques de sport. Des gens qui sont dingues de technologie, de mode.

Certaines femmes avec les chaussures…. Il y a des femmes qui ont une passion débordante pour les chaussures. Ces gens sont si passionnés qu’ils cherchent de nouvelles informations sur Internet chaque jour et font aussi des achats online. Donc, évidemment, il s’agit de marchés à explorer, et je pense vraiment qu’on peut tout réduire à ces 4 sujets. Les 3 Méga Niches et les passions irrationnelles. Et c’est là dedans qu’il faut trouver le marché qui va te faire gagner de l’argent.

Il faut identifier les marchés porteurs et combiner ceci avec ce que tu sais déjà faire, ce que tu es prêt à apprendre, ou ce dans quoi tu as déjà une expérience… et l’appliquer dans la niche où tu auras identifié des besoins auxquels tu peux répondre.

Et si tu arrives à combiner ces deux concepts: une chose qui te passionne, et que tu es prêt à travailler pour produire de la valeur, dans un secteur qui intéresse beaucoup de gens...

Alors, tu vas avoir du succès… Si tu apportes constamment une valeur à ce secteur. Et, pour y parvenir, il suffit de donner aux gens ce qu’ils veulent sur un des trois formats utilisés sur Internet: Texte, Vidéo et Audio. Tu peux faire ce que tu veux, Tu peux n’en utiliser qu’un ou les trois. Moi, j’utilise les trois, même si la majorité de mes productions sont des textes. Et, continue à répondre aux questions que les gens se posent et, ils commenceront à te faire confiance, à te suivre et à te lire tous les jours.

Tu pourras ensuite créer une newsletter et commencer à recommander des produits ou même vendre tes propres produits. Et aussi mettre des pubs sur ton site, si ton public est assez important et voilà, c’est tout…

J’ai beaucoup d’exemples à donner, parmi mes membres, les étudiants qui ont suivi mes programmes. Certains ont créé de très bons blogs, sur des marchés intéressants. Par exemple, Mitch est sur la niche du sport universitaire. Il a choisi une niche “irrationnelle” et il y a créé son blog. Fran, s’intéresse aux médecines parallèles, ça avait commencé comme un blog sur le traitement de l’acné…

Ce sujet se retrouve dans le secteur de la “Santé” et l’acné intéresse beaucoup de monde. Les personnes qui veulent s’en débarrasser sont très motivées pour trouver les réponses à leurs problèmes de peau. Et il y aussi mon ami Alborz Fallah, qui est sur le marché des voitures. C’est un marché où le potentiel irrationnel est très important. De nombreux gens en Australie s’intéressent aux voitures.
…Leigh Peele, son blog se concentre sur la perte de poids. C’est une coach personnelle, Spécialiste de la perte de poids.

Elle a écrit beaucoup de choses sur la question, elle l’étudie énormément. Elle donne beaucoup, et elle aide des gens, grâce à son site et à ses Ebooks, à perdre du poids. Son marché correspond aussi à la catégorie “Santé et Bien-être”. Ce sont tous des exemples de personnes qui ont trouvé un public, ont eu du succès et ont gagné de l’argent. Et, tu en es un également Olivier. Tu l’as fait dans un marché qui est très similaire au mien. Mais, tu le fais… en français.

Olivier : Oui, exactement. Merci pour ces très bons conseils. C’est exactement ce que j’enseigne dans mon livre, et dans mes cours online “Comment vivre la vie de vos rêves grâce à votre blog”. Donc, on peut dire qu’on est complètement d’accord à ce sujet et… un des avantages que l’on a sur le marché français, c’est qu’on peut trouver l’inspiration, en regardant ce qui se fait sur le marché anglo-saxon pour voir qu’elles sont les niches qui sont déjà surchargées ou pas de blogs en français. Et, c’est vraiment un très gros avantage pour nous.

Et c’est ce que j’ai fait, ça paraît évident… Ensuite, il suffit de le faire de manière intelligente et de définir une stratégie de mise en application sur le marché français. Mais c’est vrai, qu’en tant que blogueurs non-anglophones, nous avons vraiment un énorme avantage.

Alors, Merci beaucoup Yaro pour toutes tes anecdotes et tous tes super conseils. Je suis très content de t’avoir interviewé aujourd’hui.

Yaro Starak: Merci, j’étais très content de participer.

Olivier : Alors, merci encore et peut-être à bientôt pour une nouvelle interview…

Yaro Starak : J’en suis persuadé, à très bientôt Merci.

Olivier : Au revoir

Faites nous part de vos impressions et ressentis et si vous avez des questions ou même des conseils, n’hésitez surtout pas à me les partager en commentaires. Pour aller loin, venez découvrir Comment Sylvain Carufel touche 20 MILLIONS de personnes par semaine

 

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58 Responses

  1. Cette interview est très intéressante et ultra motivante car Yaro explique bien toutes les étapes par lesquelles il est passé. C’est rassurant de l’entendre parler de sa première vente d’Ebook, pas du tout a la hauteur de ses espérances…Quand on débute on a parfois l’impression que ceux qui réussisent sont des “surhommes” et qu’on arrivera jamais a en faire autant. Finalement on retrouve toujours les mêmes recettes pour réussir : passion, patience et “travail”…

  2. Une interview très enrichissante, merci aussi pour la traduction française.
    Encore une fois c’est une preuve que ceux qui se sont lancés au début d’Internet ont bien réussi leur vie. Il est nettement plus dur de lancer un blog à succès de nos jours.
    Tout comme toi Olivier, Yaro a subit des échecs dans sa vie, c’est assez “motivant” de se dire que l’on ne réussit pas en 1 jour !

  3. Pingback: Tweets that mention Interview : Comment Yaro Starak, célèbre blogueur Australien, gagne 40 000$ par mois en travaillant 2 heures par jour -- Topsy.com
  4. Bonjour,

    Vraiment captivant cet interview.

    Avoir la mentalité anglo-saxonne est un avantage car avoir 1 même 2 échecs n’est pas du tout perçu comme ‘un raté ou un incapable’, cela sert d’expérience pour ne pas commettre les mêmes erreurs, et on repart ; on n’abandonne pas!

    Super et bonne continuation.

  5. pourquoi ne pas avoir fait un entretien Skype ? on aurait eu l’image, et un montage ensuite des meilleurs extraits…

    qui a le temps d’écouter 58 minutes d’audio ? et de lire ces kilomètres de texte ?

    en tous cas, la vidéo d’auto-flagellation de Tyrone Shum est tout-à-fait édifiante !! On dirait Bill Clinton battant sa coulpe après l’affaire Monika Lewinski !!

    quel est le prochain ?

    1. Un collègue m’en a parlé. D’une part cela ne m’étonne pas car beaucoup de blogueur français qui réussissent ont une boite à côté mais d’autres part cela donne une suspicion sur les propos tenus par ces géants du blog… ce qu’ils vendent dans leur formation est-il aussi “honnête” que la position qu’ils tiennent officiellement ?

  6. Tyrone avait laissé entendre qu’il gagnait >100 000$ par an avec son site, alors que c’était en comptant aussi ces revenus off-line.

    Et pour Yaro, je peux vous garantir que c’est une personne d’une grande intégrité.

    Je l’ai côtoyé pendant 6 mois. Il gagne bien ce qu’il dit et il travaille effectivement l’équivalent de 2h/jour. Tennis le lundi après-midi, yoga le mercredi, petite virée en semaine. Une baraque qui surplombe Brisbane.

    Toujours entre blogueurs. C’est comme “Entourage” – une série américaine – mais pour le blogging. Il a bien travaillé pendant une petite période pour faire en sorte que ce soit possible.

    C’est super motivant ce qu’il a réussi à faire.

    A nous de nous en inspirer.

  7. Super intéressant, et vraiment motivant.

    J’ai commencé par écouter le podcast en anglais. Pas de problème, je comprenais bien tout ce que tu disais ;-). Par contre, j’ai commencé à flotter sur les réponses de Yaro et je me suis vite rabattue sur ta traduction au format texte.

    Merci pour ton travail.

  8. Suivant Gideon Shalwick son associe depuis quelques mois, leur programme est effectivement tres interessant.

    Il est toujours bon de se souvenir que le succes n’arrive pas du jour au lendemain, mais que quoi qu’il arrive il ne faut jamais abandonner.
    C’est la toute la cle du succes.

    Vivant a Miami, le laptop sur la plage “I can relate”.

    Biba

  9. Salut Olivier, merci pour cet interview.

    Toujours très intéressant d’entendre parler de business ou blog à succès.

    C’est plaisant d’avoir droit à la traduction en francais de l’entrevue et de prendre la peine de la traduire.

    Le point que je retiens est d’écrire régulièrement et de ne pas trop forcer pour monétiser rapidement son blog mais d’augmenter le nombre de ses lecteurs en en leur donnant de la valeur.

    Merci

    Gino

  10. Merci pour cet interview très captivante, cette personne donne envie de la connaître, j’ai pris beaucoup d’informations sur cet heure…

    Patrick

  11. Vraiment intéressant!
    Cela va me permettre de me remettre en question, je commence en effet à trop me disperser. Je vais sélectionner ce qui est le plus utile et me concentrer dessus.

    Merci à toi olivier!

  12. Wow! Beaucoup d’informations intéressantes dans toutes cette (très) longue entrevue… Mais quel temps fou ça doit te prendre Olivier pour retranscrire ton entrevue en format texte. Perso, j’ai lu en diagonale l’article, mais je me garde le podcast pour le gym 😉

  13. Très intéressant d’avoir le point de vue d’un blogueur pro qui a réussi en surmontant ses échecs!
    je retiens:
    se focaliser sur l’ 1 des 3 “meganiches” ou “passions irrationnelles”
    repondre aux besoins de ses lecteurs
    aimer écrire car sinon on a l’impression de travailler
    créer de la valeur
    perseverer

    EN AVANT!!!

  14. Bravo,

    Tu as faits un super boulot pour nous faire profiter de cet interview super interressant et enrichissant, tu as du passer un moment pour nous offrir Texte, audio et video. Merci pour ton travail, ton energie et ton efficacité.

    Amicalement,

    andré

  15. Oui, merci beaucoup pour cet interview.
    Ça me motive de l’avoir écouter. Heureusement que tu as traduit car Yaro parle vite.
    Je vais la réécouter c’est sûr!

    Par contre, je ne sais pas si on se méprend sur la nature du succès de Yaro.

    Bien sûr, il est le centre de son succès. Mais il a réussit grâce à l’aide des autres. C’est important de le mentionner.

    Par exemple, son mentor lui a donné un coup pied aux fesses et des amis l’ont aidé pour le côté technique de son site de membre. Sans parler des clients qui interagissent avec lui et lui donne encore plus de motivation.

    C’est surement pourquoi on échoue souvent. On est trop individualiste et on compte que sur nos seules forces pour réussir. La plupart des marketeur internet ont une équipe de 5 à 30 personnes.

  16. Trés bonne interview. Le concept de méganiches m’a beaucoup plu. Aprés, il n’y a pas de miracles. Le succès d’un blog reste le contenu, le contenu et le contenu. Et pour du bon contenu, il faut être passionné par ce que l’on écrit. Comme toujours, la première démarche, de ceux qui ont réussi dans le blogging, était une démarche de plaisir et de vouloir donner de la valeur comme l’explique Yaro. Il n’y avait pas nécessairement de contrepartie. Commencer le blogging avec unique objectif d’en faire un business et d’en vivre reste une utopie. La monétisation est une étape et non une finalité.

  17. Interview enrichissante et stimulante et travail remarquable d’Olivier pour la retranscription. Personnellement d’entendre Yaro Starak m’a redonné de l’espoir… car on voit qu’avant d’arriver à réussir, à vivre de son blog et à travailler seulement 2 heures par jour, il faut passer quand même par beaucoup de tatonnements, d’expériences et de temps passé. J’ai retenu une chose très intéressante : Quand on perd le plaisir de faire ce que l’on fait pour se fixer uniquement sur les résultats, on perd le sens de notre passion initiale et il faut alors se recentrer sur ce qui nous faisait vibrer au début. Yaro s’est rendu compte qu’il préférait se concentrer d’abord sur ce qu’il aimait faire : écrire sur son blog…

  18. Bonjour Olivier,
    Merci pour cette interview extrêmement stimulante et qui remet les pieds sur terre. Une telle reussite fait rêver et montre combien être passioné par le sujet que l’on traite et la persistance sont les clés pour y arriver.
    Je te remercie au passage pour avoir traduit et réecrit toute l’interview!!

    Lili.

  19. Bravo pour cet interview, je suis un grand fan de Yaro.

    Il démontre bien que la clé numéro une pour réussir dans le blogging (et réussir en général) c’est la persévérance. Il ne faut pas se décourager au moindre échec et toujours aller de l’avant.

    Je conseille à tout le monde d’aller sur le site de Yaro et de télécharger gratuitement son livre sur le blogging “Blog Profits Blueprint” qui est d’une qualité exceptionnelle et qui dépasse de loin certains livres payants.

  20. Pingback: Articles interessants à lire de la semaine 14 – 20 Février 2011 « Fuzzagent – Le blog web marketing en mode curation
  21. Salut Olivier,

    Merci pour cet interview et pour toutes ces informations intéressantes.

    Les points que je retiens sont : le contenu des “MégaNiches” sans oublier les “passions irrationnelles”… pour finalement trouver une chose qui te passionne, et que tu es prêt à travailler pour produire de la valeur, dans un secteur qui intéresse beaucoup de gens…

    Comme il dit, “il suffit de donner aux gens ce qu’ils veulent sur un des trois formats utilisés sur Internet: Texte, Vidéo et Audio”.

    Amicalement,

  22. Je trouve cette notion de 2 heures de travail par jour assez fumeuse.Bizarrement, je suis le seul.

    Je me demande dans quelle mesure cet argument marketing repose sur une réalité. Tout du moins une réalité subjective.Pour beaucoup de personnes, le mot travail est négatif.

    Même si on aime ce qu’on fait, cela reste du travail dans le sens ou notre temps est pris pour une activité productive. Séparer ce temps entre les tâches qu’on aime et les tâches qu’on aime pas et qualifier des dernières de travail est un peu curieux je trouve.

    Bref, c’est une séparation artificiel pour attirer les gens, à la Tim Ferris. Cela ne me viendrait pas à l’idée de procéder cela en décrivant mon boulot.

    Pour que cela soit plus claire pour tout le monde, je pense que le mot activité serait plus réaliste.Dans ce cadre, comme il le dit lui-même, il passe plus de 2 heures par jour pour son activité.

    Bravo pour cette longue interview!

  23. Bravo pour l’interview et pour tout le travail. C’est plutot le genre d’histoire qu’on n’est pas très habitué à entendre là où je vis mais il y a tellement à apprendre.
    Merci Olivier

  24. Bonjour Olivier,

    Merci pour cette interview de Yaro Starak que je découvre grâce à toi.

    C’est toujours très intéressant de suivre le parcours personnel et professionnel de quelqu’un qui a réussi.

    La vision du facteur travail est très personnelle et les questions : Quelle est ta définition du travail ? Qu’est-ce que tu appelles travail ? permettent de se positionner et de bien définir ce qu’est le travail pour soi.

    Travailler sans avoir le sentiment de travailler est un sens que j’aime donner à ma vie : me faire plaisir dans ce que je fais.

    Et je le souhaite à tout le monde.

    Et merci pour la traduction.

    Benoît

  25. Pingback: L’incroyable histoire d’Heather Armstrong | Bestbuzz.fr
  26. bonjour à tous,

    Merci Olivier pour la traduction de l’interview. Cela a dû de prendre beaucoup de temps…
    Je ne connais pas suffisamment l’anglais pour l’écouter j’ai donc apprécié le texte, même s’il est long, car au moins, j’ai appris de nouvelles choses importantes.
    Maintenant, je sais que je suis normale.
    Le fait que Yaro (origine japonaise ?) est lui aussi subi des échecs avant le succès me rassure. Pour avancer, apprenons de nos erreurs !

  27. Excellente interview, c’est un vrai régale d’entendre Yaro raconter son expérience de blogueur.

    Son lifestyle doit en faire rêver beaucoup, dont moi 🙂

  28. Re re salut Olivier,
    je viens de lire quasiment toute l’interview de Yaro (l’anglais et moi..) et une chose me rassure par rapport à ma précédente “crainte” exprimée dans mon précédent commentaire, c’est que ma passion pour la santé et le bien-être fait partie des 3 méga-niches…
    car en fait j’avais pris le “développement personnel” que tu évoquais comme un brin saturé comme “ma” passion, alors que mes passions couvrent autant l’évolution personnelle vers une toujours plus grande sérénité que la santé et le bien-être dont je suis acteur, consom’acteur d’ailleurs depuis plus de trente ans…
    à re re suivre, grazie !
    gilles
    ps : et voilà, je viens de passer 2 heures (bonnes heures c’est vrai…) sur internet au lieu de faire un travail administratif (quasi) indispensable… it’s the life…

  29. Merci infiniment Olivier.
    Je cherchais l’origine de “Yaro”, mon nom de famille également et je suis tombé sur cet interview si émouvant.
    Drépanocytaire, ça m’a vraiment remonter le moral et la force de surpasser mon handicap.
    Merci encore Olivier et mon homo pour ces astuces.

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olivier roland

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